mercredi 11 novembre 2020

Quelques anciennes photos et cartes postales supplémentaires ^^

Commençons la découverte de cette nouvelle série d'anciennes photos et de cartes postales avec cette vue de la gare du Nord, avec ce qui semble être un omnibus de la compagnie de Waet. Les lignes 3 et 4 de cette société reliaient les faubourgs de Saint-Gilles et de Schaerbeek (place Liedts) à l'aide de voitures jaunes et en empruntant la rue de Brabant.



Non datée, cette photo nous montre un des premiers wagon-tombereau des Tramways Bruxellois. Malheureusement, il n'existe aucune information sur le matériel de service utilisé à l'époque.



Continuons notre voyage à travers le temps à l'aide de ces deux photo-cartes de 1886. La première nous montre le "point central" de la Bourse (malheureusement sans omnibus) et la seconde a été prise rue de la Régence.





Petit zoom sur la voiture ouverte à 7 bancs et à dossier réversible n°80 des Tramways Bruxellois, construite en 1877 par la société Métallurgique et Charbonnière belge dans ses ateliers de Nivelles, que l'on voit sur la photo ci-avant.



Une autre vue de la place de la Bourse, reçue d'Angleterre.



Nous restons place la Bourse, avec le relais des chevaux.



Passons de la Bourse à la place de Brouckère. Le véhicule à l'arrière plan est une voiture de la société anonymes des Chemins de fer Vicinaux Belges (à ne pas confondre avec la SNCV) qui exploitait une ligne de tramways déraillables reliant la Porte de Ninove à la station Rogier entre 1890 et 1900.



Restons à Schaerbeek avec cette carte postale nous montrant le bureau de police improvisé dans la voiture 361 des Tramways Bruxellois, suite à l'incendie ayant détruit l'hôtel communal de Schaerbeek en date du 17 avril 1911.

(c) Collection R. Walraevens


Beaucoup plus proches de nous (dans le temps), voici maintenant deux vues prises durant l'expo 1958. La première nous montre le château d'Albert Vaucamps, dans l'actuel domaine provincial d'Huyzingen.


La seconde vue est prise depuis l'Atomium. On peut voir la tour japonaise qui dépasse la cime des arbres, en haut au centre. On voit également que cette partie de Laeken et de Neder-Over-Heembeek est encore fort boisée (et autrement dit, fort peu urbanisée) à cette époque.



Bonne soirée,

Callisto

mercredi 4 novembre 2020

"La Mode Illustrée", 4 novembre 1888 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du 4 novembre 1888. Vous y trouverez des gravures de mode féminine (principalement des robes), ainsi que divers modèles de bonnets et de chapeaux.

Bonne lecture et bonne soirée!








mercredi 28 octobre 2020

Un petit piano en bois ^^

Dernière trouvaille du moment, ce petit piano en bois (sans doute un jouet pour enfant).

La barre métallique, sur laquelle les petits marteaux viennent frapper, n'était plus fixée à sa place. Après démontage, nettoyage et remontage, il joue comme s'il était neuf.


Je suis ravie!

Le piano démonté, et en cours de nettoyage

 
La barre métallique a été refixée "à la bonne place"


Vue du dessus avec le clavier fermé


Vue du dessus avec le clavier ouvert


Prenez bien soin de vous,

Callisto

mercredi 21 octobre 2020

"La Mode Illustrée", 21 octobre 1888 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du 21 octobre 1888. Vous y trouverez des gravures de mode féminine (notamment des toilettes, des corsages et des chapeaux), ainsi que divers modèles de broderie.

Bonne lecture et bonne soirée!








mercredi 14 octobre 2020

Le projet de railway d'Auguste Loubat et Paul Boucquié (1854-1871) ^^

A l'automne 1854, Alphonse Loubat, inventeur en 1853 du rail à ornière qui permet l'essor du chemin de fer américain aux USA et à travers le monde (notamment à Paris où il est concessionnaire d'une ligne), demande au Ministre (belge) des Travaux publics, par l'intermédiaire de Paul Boucquié-Lefebvre, la concession (pour 90 ans) d'un chemin de fer de Bruxelles à Laeken. 

Son intention initiale est de relier, grâce à un chemin de fer tiré par des chevaux, la place du Samedi et le pied de la Montagne du Tonnerre (ancienne colline nivelée entre 1876 et 1880 lors de l'aménagement du Parc de Laeken, correspondant à l'actuel emplacement du mémorial de Léopold Ier), par la rue de Laeken, la place et la chaussée d'Anvers, avant de passer le pont sur le canal. 



Le but d'Alphonse Loubat est avant tout de transporter un plus grand nombre de personnes et de marchandises avec moins de voitures, moins de chevaux, dans de meilleures conditions, à meilleur prix et surtout, avec le moins d'accidents possible.

En plus de faire voyager des voitures-omnibus sur son chemin de fer, il prévoit également d'y accrocher, les jours de marché, des "trucs" pour le transport de marchandises, fruits et légumes.

Le tarif qu'il propose confirme cette intention:
1° Pour transport de tout individu, à toute distance, en deçà de la barrière du chemin de fer de l'Etat, 15 centimes;
2° Pour transport à toute distance, au delà de cet endroit, 30 centimes;
3° Pour transport de vivres et de marchandises pesant au plus 50 kilos, 7 centimes
4° Pour tout poids de 10 kilos et au delà de 30 kilos, 3 centimes
5° Pour transport d'un veau, d'un mouton, d'une chèvre ou d'un porc, par quantité de 5 au moins, 25 centimes. Quand il y aurait plus de 10 veaux, moutons, chèvres etc., à transporter, la taxe serait diminuée d'un quart.
6° Pour transport d'un panier ordinaire de légumes ou de fruits ou d'une brouette vide, 6 centimes;
7° Pour transport d'une brouette chargée, 25 centimes.
Les militaires en uniforme et les facteurs de la poste rurale seraient admis aux places de l'extérieur, au prix de 10 centimes pour toute distance.


Cependant, la situation est compliquée car la ville de Bruxelles a pour projet de déménager la ferme des boues en dehors de la ville, et souhaiterait donc avoir une ligne de chemin de fer, longeant la rive orientale du canal, qui lui permette de transporter ses immondices jusque Neder-Over-Heembeek. Son idée est donc de fusionner les deux projets. Elle émet donc un avis favorable au projet d'Alphonse Loubat à condition, notamment, que chaque train ne comprenne pas plus de 4 voitures et, surtout, que la ville puisse y faire circuler gratuitement, sur toute la longueur de la voie ferrée, des trains de wagons destinés au transport des boues et immondices, le tout sans indemnité ni charge, et en acceptant que la ville "copie" le système de voie ferrée inventé par Loubat entre Neder-Over-Heembeek et l'embranchement sur le chemin de Laeken.

Évidemment, cette dernière clause pose problème à Alphonse Loubat. Dans un courrier daté du 8 novembre 1854, il propose l'alternative suivante: "la construction, en un mois de temps, du 1er mai au 1er juin, de la ligne entière, avec l'embranchement de Laeken, de la place du Samedi à Neder-Over-Heembeek, en traitant à forfait pour le transport journalier de tous les immondices."

Cette proposition est refusée par la Ville de Bruxelles: elle n'envisage de transporter ses immondices par chemin de fer que dans le cas où la navigation fluviale serait interrompue. D'autant plus que la navigation fluviale est meilleur marché: deux chevaux trainent un bateau qui représente l'équivalent de trois ou quatre trains de chemin de fer.

Loubat accepte alors, à regrets, un système de libre-parcours sur la partie unique de la concession comprise entre le pont de Laeken et Neder-Over-Heembeek, mais refuse de céder gratuitement son rail breveté pour d'autres tronçons de chemin de fer à construire par la ville. Il faut dire qu'il espère tirer un avantage de la ligne vers Neder-Over-Heembeek, qui pourrait être prolongée de quelques centaines de mètres afin d'aboutir vers les usines Cappellemans (fabrique de produits chimiques), Story (fabrique d'indiennes - repris par les poêleries Godin) et Hamoir, où il y a des marchandises à transporter. Il prévoit même la prolongation du chemin de fer jusqu'à Vilvoorde. 

Illustration issue du livre "Tramways - Construction et exploitation" de D. Kinnear Clark, Paris, 1880


La concession demandée par  Alphonse Loubat lui est finalement accordée par un arrêté royal du 28 juin 1856, qui dispose que:
Vu la demande du sieur Bouquié-Lefebvre, agissant au nom du sieur Loubat (Alphonse), domicilié à Paris, tendante à obtenir l'autorisation de placer des voies ferrées et d'établir un service de voitures pour le transport exclusif des marchandises, sur une partie de la chaussée de Bruxelles à Anvers;
Vu les avis des administrations communales de Bruxelles, de Molenbeek-Saint-Jean et de Laeken en faveur de cette demande;
Sur proposition de notre Ministre des Travaux publics,
Nous avons arrêté et arrêtons:
Article unique. Le sieur Loubat Alphonse, domicilié à Paris, est autorisé à placer au niveau de la route de l'Etat de Bruxelles à Anvers, depuis le débouché de la rue du Pont-Neuf à Bruxelles, dans la rue de Laeken, jusqu'au pont dit "de Laeken", des voies ferrées, et à y établir, pour le transport exclusif des marchandises, un service de voitures à traîner par des chevaux, le tout aux clauses et conditions de la convention et du cahier des charges, arrêtés le 28 juin courant, entre notre Ministre des Travaux publics et le sieur Loubat, et annexés au présent arrêté.


Le cahier des charges nous apprend que ce "railway" était à voie simple. Cette voie, noyée dans le pavage ne devait ni gêner ni empêcher la circulation des voitures. Seules des voitures destinées au transport de marchandises pouvaient circuler sur le railway. Ces voitures avaient une largeur de maximum 2 mètres, et leur entrée et sortie se trouvaient aux extrémités, car il ne pouvait y avoir ni portière ni marchepied sur les côtés longitudinaux. Les trains ne pouvaient comprendre que 4 voitures au maximum et leur longueur ne pouvait excéder 15 à 16 mètres. Les deux voitures extrêmes de chaque train devaient être munies de freins. Les chevaux et le matériel roulant devaient également être soumis à la "taxe des barrières" (l'octroi).


Voyons maintenant ce que nous en dit Albert Jacquet, dans une note manuscrite:
D'après une brochure intitulée "Chemin de fer américain des Halles Centrales à Laeken", éditée par Boucquié-Lefebvre en 1871, une concession ayant pour but l'établissement d'un chemin de fer américain reliant la place du Samedi à Laeken, par la rue de Laeken et la chaussée d'Anvers, aurait été accordée par décision du Conseil Communal de Bruxelles en date du 14 novembre 1854 et par arrêté royal du 28 juin 1856, paru au Moniteur du 5 juillet suivant.

Les concessionnaires étaient Messieurs Boucquié-Lefebvre et Loubat. Ce dernier fut un des promoteurs des chemins de fer américain en Europe et construisit à Paris la ligne de la place de la Concorde à Saint-Cloud, le premier omnibus sur rail ou tramway ayant fonctionné en France.

Dès 1854, un spécimen de voie fut posé rue de Laeken, à la hauteur de la rue du Grand Hospice, et  Messieurs Boucquié-Lefebvre et Loubat s'apprêtaient à construire la ligne et à commander le matériel roulant, lorsque Sa Majesté Léopold I, par l'intermédiaire de Jules Van Praet, opposa un veto formel aux projets des concessionnaires.

Par suite du décès de Monsieur Loubat, Monsieur Boucquié-Lefebvre resta seul intéressé dans l'affaire et après la mort du Roi Léopold I, il fit une démarche auprès du successeur au trône, lequel se montra favorable au projet sous certaines conditions.

En revanche, le conseil communal prononça la déchéance du concessionnaire pour non-exécution des travaux et pour retrait du cautionnement, 5 ans après la concession, et enfin pour ne pas avoir fait opposition à l'enlèvement des rails placés à titre d'essai rue de Laeken.

Dans sa brochure, Monsieur Boucquié-Lefebvre proteste contre cette décision et réfute les arguments invoqués pour déclarer sa concession caduque. Ses efforts furent vain, et il dut définitivement renoncer à ses droits en août 1871.


Ce projet est repris dans divers ouvrages relatifs à l'histoire des transports en commun bruxellois, où il est présenté comme étant le 1er projet de tramway à Bruxelles. Vu que la concession autorise uniquement le transport des marchandises, peut-on réellement parler d'un projet de transport en commun? Je vous laisse juger!


Bonne soirée,

Callisto

mercredi 7 octobre 2020

"La Mode Illustrée", 7 octobre 1888 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du 7 octobre 1888. Vous y trouverez des gravures de mode féminine (notamment des robes, des mantelets et des manteaux), ainsi que divers modèles de chapeaux.

Bonne lecture et bonne soirée!












mardi 29 septembre 2020

Les différents type d'aiguilles (2/2): les aiguilles électriques, à contrepoids, à ressort, "folles" et de caniveaux ^^

Après les aiguilles à pédale, voyons les autres types d'aiguilles qui existaient durant l'entre deux-guerre:

1. Les aiguilles électriques étaient actionnées par le passage de la roulette sur un  appareil, appelé contacteur, fixé au fil de trolley. Les tramways devaient toujours passer à allure ralentie sous le contacteur.
Pour prendre la direction vers la droite, il fallait que le courant soit coupé, donc le conducteur devait mettre sa manivelle au point mort.
Pour prendre la direction vers la gauche, il fallait prendre du courant au premier ou au second cran de série. Si nécessaire le frein mécanique était légèrement serré.
Ces manoeuvres devaient toujours se faire, même si les aiguilles étaient déjà dans la bonne position.


2. Les aiguilles à contrepoids.  Le contrepoids garantissait que l'aiguille restait bien dans la position imposée.



Ce type d'aiguille n'a été utilisé à Bruxelles, en ce qui concerne les tramways, que sur des sites "hors circulation": dépôts, Usine Centrale, gare de tramways des Grands Palais,...


3. Les aiguilles à ressort
étaient surtout rencontrées aux terminus en triangle: la lame est repoussée par les roues du tram reculant (mais autorise le passage), et se remet toujours en position ad hoc pour le départ sans manoeuvre du personnel (rue des Marchandises à la Petite Ile, par exemple).

 

4. Les "aiguilles folles" sont celles qui peuvent être manoeuvrées à la pince. Elles restent dans la dernière position qu'on leur a imposée (en utilisant la pince) ou qui a été la conséquence du passage des roues (cas des aiguilles prises "en talon").



5. Les aiguilles de caniveau, dont nous avons déjà parlé dans un précédent article.
Un aiguilleur de caniveau en poste au boulevard Adolphe Max, entre 1940 et 1942.

Les receveurs devaient également être au courant de la manoeuvre des aiguilles en caniveau afin de pouvoir, le cas échéant, remplacer un aiguilleur momentanément absent.



Bonne soirée, et à bientôt,

Callisto

dimanche 20 septembre 2020

La gare maritime de Tour & Taxis ^^

C'était une visite qui me tenait à coeur: la gare maritime, construite entre 1900 et 1907 sur le site de Tour et Taxis, et qui faisait l'objet d'une restauration profonde depuis 2016 (dont je vous avais parlé dans un précédent article) est accessible au public depuis le 26 mai. Les travaux sont toujours en cours, mais il est désormais possible de flâner dans cette ancienne gare, qui se veut désormais être un espace de travail, de shopping et de loisirs.

Quelques chiffres pour commencer la visite: cette ancienne gare de marchandises, l'une des plus grandes d'Europe, fait 280m de long, 180m de large et 24m de haut. Et la rénovation est simplement splendide, mettant en valeur la structure faite de métal, de verre et de bois. 

C'est parti pour une petite visite des lieux...





Etat du chantier lors de l'inauguration, le 26 mai 2020

Ce que j'ai trouvé très chouette, mais pour lesquelles j'ai un doute que ce soit perenne, ce sont les panneaux interdisant l'accès aux zones encore en travaux, qui sont décorés avec des anciennes vues de la gare maritime. Cela donne une idée de l'activité qui y régnait au siècle passé ^^





Retour en 2020 et suite de la visite...











N'hésitez pas à passer y faire un tour si vous en avez l'occasion, la visite mérite largement le détour.

A bientôt et prenez bien soin de vous,

Callisto

lundi 14 septembre 2020

"La Mode Illustrée", 14 septembre 1884 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du 14 septembre 1884. Vous y trouverez des gravures de mode féminine, notamment des robes, des manteaux, mantelets et paletots, ainsi que des costumes pour petit garçon et petite fille.

Bonne découverte!












dimanche 6 septembre 2020

Les différents type d'aiguilles (1/2): les aiguilles à pédale ^^

C'est parti sur une mini-série consacrée aux aiguilles qui existaient sur le réseau des Tramways Bruxellois durant l'entre deux-guerre. Cet épisode-ci est consacré aux aiguilles à pédale. Dans le second épisodes, nous parlerons des aiguilles électriques, à contrepoids, à ressort, ainsi que des aiguilles "folles" et de caniveaux.

Commençons donc par les aiguilles à pédale. Il s'agit d'aiguilles devant être manoeuvrées par une tige métallique terminée par un bloc de bois à enfoncer dans le logement ad hoc.


Voici ce qu'en disent les instructions pour receveur en vigueur en 1928:

Manoeuvre des aiguillages
La manoeuvre d'une aiguille à pédale est faite par le receveur de la dernière remorque du tram qui doit franchir l'aiguille. Cette manoeuvre doit toujours se faire au moyen du bloc réservé à cet usage et elle exige la plus grande attention de la part du receveur.


Sur la photo ci-dessous, on voit un pédaleur (c'est le nom donné aux aiguilleurs d'aiguilles à pédale) qui se trouve à hauteur de l'appareil de voie vers la rue Delaunoy. Il tient sa pédale à la main.



On notera que cet aiguillage était rarement utilisé en temps normal. Il sera par contre bien utile durant la seconde guerre mondiale, où il servira au détournement des lignes ne pouvant passer sur leur pont "normal", détruit en mai 1940 afin de retarder l'avancement des troupes allemandes. 


Voyons maintenant comment fonctionne cette aiguille. Il s'agit d'un dispositif à ressort : il faut enfoncer le bloc avec le pied, ce qui a pour effet de faire bouger l'aiguille. En retirant le pied, le bloc remonte et l'aiguille reprend sa position initiale.



La photo ci-dessous nous montre une pédale du modèle ayant succédé à celle avec bloc de bois. Celle-ci se termine par une tige métallique à introduire dans un trou rond ad hoc et à enfoncer pour déplacer l'aiguille.




Comme les pédales devaient être maintenues enfoncées pour que l'aiguille prenne l'orientation "modifiée", s'est posé le problème des premiers trams "à un agent" (lesquels étaient susceptibles de rencontrer l'un ou l'autre aiguillage à pédale).

D'où l'invention du dit "bloc à griffes", constitué de l'extrémité de la pédale alors classique (tige métallique surmontée d'une "plate-forme" où appuyer le pied) complétée par un arceau métallique qui, lorsqu'il était abaissé, faisait sortir des "griffes" qui maintenait l'objet en position enfoncée, aussi longtemps que l'on ne relevait pas le dit arceau. 

Cela nécessitait un effort physique de la part du personnel, vu qu'il fallait se baisser jusqu'au sol pour manoeuvrer le dispositif. 


On notera qu'il existe encore des aiguilles "à pédale" sur l'actuel réseau de la STIB, notamment l'aiguillage 7803 du Cimetière de Jette.






Bon dimanche, et à bientôt pour la suite,

Callisto