mardi 23 juin 2015

Crinolines & Cie ^^

Petite visite sous le soleil à l'exposition "Crinolines & Cie" qui se tient actuellement au Musée du Costume et de la Dentelle à Bruxelles et dont voici le "roman-photo" ^^

Les premières photos n'ont rien à voir, ce sont les fontaines de l'hôtel de Ville ;-)




La façade du musée...



Nous voilà dans la première salle de cette expo qui retrace chronologiquement les grandes "évolutions" de la mode durant la seconde moitié du 19ème siècle. On commence la visite en 1850 et l'"invention" de la machine à coudre...



Les ombrelles sont de deux types: il y a les ombrelles-marquises, dont on sait plier le manche et qui s'utilisent pour aller en voiture, pour les promenades ou les visites. Les grands ombrelles à manche fixent accompagnent les toilettes de ville que revêtissent ces dames pour se rendre à pied à un rendez-vous.

Ci-dessous: une robe de baptême, toujours vers 1850.



Robe à transformation, vers 1850. La robe à transformation est une tenue en plusieurs pièces et dont la jupe peut se porter plusieurs corsages assortis. Les corsages à manches longes se portent la journée, tandis que les corsages à manches courtes et les décolletés se portent le soir.



Robe à transformation à motif tartan, vers 1860.



Deux tenues pour enfant, vers 1860 toujours.



Vers 1870, la mécanisation de l'industrie textile et l'ouverture des grands magasin démocratisent les articles de mode. Les tenues féminines se parent de rubans, de dentelles, de boutons et de noeuds.

La crinoline, cage d'acier ou d'osier de forme généralement ronde sur laquelle est déployée la jupe, disparait au profit de la tournure, qui est une sorte de demi-crinoline qui prends place sous le dos de la jupe.
Cette tournure est également appelée "faux-cul", "cul de Paris" ou "pouf".




Des portraits-carte de visite, ou photo-cartes postales, dans un album photo. Ils témoignent de la réussite sociale des personnes qui y figurent, posant dans leur plus beaux atours. 



Chaque famille possède un album capable de recevoir ces photo-cartes de visite, qui s'échangent aussi bien dans la sphère publique que privée.
Ces petites cartes, qui font 6cm sur 10, avaient un cout de revient relativement faible et étaient extrêmement populaires au sein de la bourgeoisie.



Que serait une exposition consacrée à la mode de la fin du 19ème siècle sans un catalogue de tissus de l'époque et quelques exemplaires de "La Mode Illustrée"?





L'exposition se termine en apothéose avec une section consacrée à la dentelle de Bruxelles qu'illustre cette magnifique jupe d'apparat en dentelle, créée pour l'exposition universelle de Paris en 1867 et offerte à l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III.





Je vous rajoute la photo d'une jolie ombrelle en dentelle et de son manche en ivoire:



L'expo est finie, retour à la maison via la Place de la Monnaie (qui comme son nom de l'indique pas est en fait une maison d'opéra).




Bonne soirée et à bientôt,

Callisto

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