"La Mode Illustrée", 18 mai 1884 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du 18 mai 1884. Vous y trouverez des gravures de mode féminine (notamment des robes, des costumes, des mantelets et des chapeaux), ainsi divers articles de layette.

Bonne lecture!

Projet de chemin de fer souterrain, Bruxelles, mai 1885 ^^

Attention: trésor: ceci est peut-être le premier projet de métro à Bruxelles ! Ne soyons pas étonnés: les ingénieurs de l'époque rêvaient déjà d'un tunnel sous la Manche, et ce dès 1880.

Nous pouvons ainsi lire, dans le « Journal de Bruxelles » du 11 mai 1885 :

Le quartier du bas de la ville n’est relié directement à celui du haut et à la commune d'Ixelles que par des voies de communication à rampes assez fortes.
Les moyens de locomotion rapide entre ces deux points extrêmes laissent essentiellement à désirer : les omnibus de pavé, dont les départs n’ont lieu que toutes les 20 minutes, constituent, en effet, comme transport en commun, l’unique ressource pour les personnes que leurs affaires ou leurs plaisirs appellent au centre de la ville.

Monsieur Gillon, ingénieur à Liège, s’est préoccupé de cette situation et a soumis un projet de chemin de fer souterrain à traction par câble métallique, partant du bas de la rue de la Madeleine, à l’angle de la rue de la Putterie, pour aboutir à la porte de Namur, en passant transversalement sous la Petite rue de la Madeleine, les rues des Armuriers, Cantersteen, de la Croix-Blanche, Notre-Dame, Ravenstein, Montagne de la Cour, place Royale, rues  de Namur, Bréderode, Thérésienne et de la Pépinière. 

Il demande à la ville de bien vouloir appuyer les résultats de ses études, en vue de l’établissement de cette voie ferrée funiculaire, dont l’idée n’est pas nouvelle, puisqu’elle a déjà reçu son application dans d’autres villes, comme à Constantinople et à Lyon.

Le mémoire descriptif qui accompagne le projet de M. Gillon renferme les détails de l’opération. Nous n’en donnerons ici que les grandes lignes :

1. La longueur du tunnel serait de 1.010 mètres.

2. La largeur du tunnel serait de 8 mètres.

3. La hauteur serait de 6 mètres 30, depuis le dessous du radier jusqu’à l’extrados de la voûte. 

4. L’épaisseur entre cet extrados et le dessus du pavage serait de :

• 3 mètres sous la petite rue de la Madeleine,
• 5 mètres sous la rue des Armuriers,
• 6.50 mètres sous la rue Cantersteen,
• 10 mètres sous l’impasse Saint Roch,
• 9 mètres sous la rue de la Croix-Blanche,
• 7,50 mètres sous la rue Notre-Dame,
• 6 mètres sous la rue de la Montagne de la Cour, en regard de la rue Ravenstein,
• 1,50 mètres sous la place Royale,
• 5 mètres sous la rue Brederode,
• 7,50 mètres sous la rue Thérésienne,
• Et 6 mètres sous la rue de la Pépinière.

5. Les départs, tant par la voiture montante que par la voiture descendante, auraient lieu toutes les 5 à 6 minutes, de sept heures du matin à minuit, de trois gares, qui seraient situées :

• Au pied (rue de la Putterie),
• Au milieu (Place Royale)
• Et au sommet de la côte (Porte de Namur).

A côté de l’emplacement de cette gare supérieure, se trouveraient installées les machines fixes à vapeur. L’éclairage à la lumière électrique et la ventilation seraient aménagés de façon à donner entière satisfaction au public voyageur et les péages, pour un parcours total ou partiel, seraient fixés comme suit : 15 centimes en seconde et 25 centimes en première classe. 

6. Le tunnel aboutirait à la rencontre du tramway à vapeur d’Ixelles et de la voie exploitée par les Tramways Bruxellois, ce qui permettrait aux habitants du bas de la Ville de se rendre rapidement et d’une façon sûre au Quartier Léopold et au Bois de la Cambre.


La question de la concession est entièrement de la compétence du Gouvernement, et non de la Ville de Bruxelles.

Aucune suite n'a visiblement été donnée à ce projet, pourtant relancé en 1894 suite à la demande des ingénieurs François Wellens, A. Le Brun et Arthur du Roy de Blicquy d'établir un funiculaire aérien reliant le haut et le bas de la ville.

Le Musée du tram vicinal de Schepdael ^^

C'était mon cadeau de fête des mères à moi-même: la visite de l'ancien dépôt vicinal de Schepdael (chaussée de Ninove 955 à Dilbeek). J'en rêvais et comme chacun sait: "if you can dream it, you can do it" ^^ 

J'ai donc pris le bus 128 à la Gare de l'Ouest et, une vingtaine de minutes plus tard, j'étais au Musée. Celui-ci a été entièrement rénové et est à nouveau ouvert au public depuis le mois de septembre 2018, grâce à l'aide de bénévoles.

Je vous propose un petit tour du site, en quelques photos...

La vue extérieure depuis la chaussée de Ninove

La cour, avec les remises 2 et 3 au fond du dépôt, le magasin et la balance à droite.

Plusieurs véhicules sont exposés dans les remises. On peut notamment y voir trois locomotives de tramway.

Pour une fois que j'ai des locomotives de tramways dans le champ de mon objectif, je me suis fait plaisir et les
ai photographiées sous toutes les coutures.

Dans la remise n°2, on peut voir une exposition de burettes à huile, de lampes, ainsi que de ces plaques de destination.

Les bâtiments sont magnifiques, avec les fenêtres à croisillons et en forme d'oeil de boeuf.

Le dépôt vu depuis la remise n°3.

Dans la cour, une exposition intéressante, qui montre comment étaient construites les voies vicinal: ici dans l'asphalte...

... et ici dans les pavés.

"Défense de circuler sans autorisation sur le chemin de fer"

"Défense de circuler sur la voie". La photo est prise depuis la balance,
avec vue sur la remise n°1, qui abrite un convoi d'une locomotive et de deux voitures

La balance et le magasin à marchandises

N'hésitez pas à visiter ce musée, il est tout simplement magnifique. J'y ai passé un excellent moment, d'autant plus que, comme vous le voyez sur les photos, la météo était splendide. De plus, l'entrée ne coûte que 3 euros. Vous trouverez plus d'infos pour planifier votre visite sur leur site internet "Tramsite Schepdael".

NB: le Musée est facilement accessible en transport en commun depuis Bruxelles via le bus "de Lijn" 128 qui relie la Gare de l'Ouest à Ninove. L'arrêt "Schepdael Centrum" est à moins d'une centaine de mètres du Musée.

Bonne soirée, et bonne fête des mères à toutes les mamans,

Callisto

"La Mode Illustrée", 11 mai 1884 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du dimanche 11 mai 1884. Vous y trouverez des gravures de mode féminine, qui nous présentent diverses robes, accessoires de coiffure et accessoires pour chapeaux.

Bonne lecture et bon weekend!

Quand une lettre fait toute la différence ^^

Selon la liste du matériel roulant du Musée du Transport Urbain Bruxellois, la chevaline 2 de la société du Tram-Car Nord-Midi, que l'on voit ci-dessous lors du défilé du 1er mai 2019, est la réplique d'un véhicule construit en 1891 par  la firme "Heynadier" à Avignon (France). 

Cette information a été fournie par feu Michel Leprince, dans la brochure-programme qui accompagnait le défilé du 21 juillet 1985 et a, depuis lors, été reprise dans plusieurs publications, dont le guide du Musée du Transport urbain bruxellois. Cependant, il m'a été impossible de trouver la moindre information sur cette firme ou sur un carrossier qui aurait porté ce nom. Pire: les annuaires du Vaucluse ne reprennent aucun habitant dont le nom de famille aurait été "Heynadier".

Par contre, on retrouve, notamment, sur Gallica, un brevet d'invention du 24 avril 1845 pour un ressort à recouvrement s'appliquant tout genre de voiture, pris par les frères Meynadier, carrossiers à Avignon, rue de l'Oratoire 8 à Avignon (Vaucluse).

On y lit également, dans l'édition du 19 juillet 1902 du journal "L'Œuvre socialiste : organe des fédérations socialistes autonomes : Ardèche-Drôme, Gard, Vaucluse" qu'un dénommé François-Marie Meynadier, carrossier à Avignon, est désigné comme juré lors d'un procès qui a lieu devant les assises du Département du Vaucluse.

François-Marie Meynadier semble intéressé par la construction de voitures "spéciales" vu que le Conseil général du Vaucluse lui commande, en 1897, la fourniture d'une voiture cellulaire destinée au transport des prévenus et des détenus entre la prison d'Avignon et le Palais de Justice, pour un prix de 2.200 francs.


Le site Généanet retrace la généalogie de la famille Meynadier. On y retrouve Antoine Maynadié (1779-1841), charron et forgeron illettré, qui est présenté comme "le premier Meynadier". Ses fils François, Antoine, Etienne et Auguste travaillent avec lui et partagent ses activité de charron, forgeron et carrossier. François-Marie (1853-?) est le fils d'Auguste. Généanet nous apprend qu'il est né au domicile familial, impasse de l'Oratoire n°8 à Avignon. Il est lui aussi carrossier. On ne connait pas sa date de décès, mais il est en tout cas toujours en vie en 1900, vu qu'il fait office de témoin lors du mariage de son frère François-Joseph.

Il existe d'ailleurs toujours un concessionnaire automobile du nom de Meynadier à proximité d'Avignon, à Ales, dans le Gard.


Le nom de famille de ce fabricant est donc vraisemblablement entaché d'une coquille, vu qu'il a existé plusieurs personnes ayant comme nom de famille "Meynadier", et qui ont exercé la profession de carrossiers à Avignon, alors que le nom d’ "Heynadier" est introuvable.  Le plus probable est même que les voitures du Tram-Car Nord-Midi aient bel et bien été fabriquées par François-Marie Meynadier. 

Malheureusement, cela ne nous dit toujours pas pourquoi ces voitures y ont été commandées. On peut, bien entendu émettre l'hypothèse que Polydore Vanderschueren, administrateur du Tram-Car Nord-Midi ainsi que des abattoirs de Cureghem, des tramways de Naples, d'Odessa, et de Salonique, et de la société des pêcheries à vapeur, ait déjà, dans le passé, contracté avec François-Marie Meynadier dans le cadre de ses autres activités et qu'il avait été satisfait de ses services.


Chers lecteurs, toute information complémentaire est, bien évidemment, la bienvenue!


Bonne soirée,

Callisto

Ouverture des Serres Royales de Laeken - Printemps 2019 ^^

Les serres royales de Laeken se composent d'un vaste ensemble de serres, réalisées en verre et en métal. Le tout a été conçu en 1873 par l'architecte Alphonse Balat, dans le parc attenant au château royal de Laeken (Bruxelles). La charpente métallique a été réalisée par la firme Dyle & Bacalan, bien connue des amateurs de matériel ferroviaire. 

Comme le palais se trouve à 15 minutes en bus de chez moi, je me suis offert une petite visite matinale: j'étais là à l'ouverture. C'était magnifique, les photos parlent d'elles-mêmes...(et en plus, il n'y avait quasi personne, j'avais limite les serres royales pour moi toute seule ^^).

Bonne soirée!

Vue extérieure du jardin d'hiver

La Tour Japonaise

L'atelier de peinture de la Reine Elisabeth

Circulation des trams "Musée", 5 mai 2019 ^^

Voici quelques photos prises lors du la circulation des trams "Musée" de ce dimanche 5 mai. Bonne vision ^^

 

L'Europe en anciennes cartes postales: Ixelles, Schaerbeek et Ostende ^^

Notre tour d'Europe en cartes postales anciennes nous fait aujourd'hui faire escale à Ixelles, Schaerbeek et Ostende. Commençons notre promenade à l'entrée du Bois de la Cambre...

Nous partons maintenant à la découverte de la Chocolaterie Thierry Antoine, 37 rue du Prince Royal à Ixelles. Cette chocolaterie existe déjà au 19ème siècle, vu que l'entreprise prend part à l'Exposition Universelle d'Amsterdam de 1883. La production continue jusque dans les années 1970.

Nous restons à Ixelles avec cette ancienne vue de la place Sainte-Croix (l'actuelle place Flagey)...

... et cette carte nous montrant la garderie de la crèche de la rue du Nid.

Nous partons maintenant pour Schaerbeek, pour découvrir les étangs du parc Josaphat...

... ainsi que l'avenue Princesse Elisabeth.

Notre promenade se termine à Ostende où nous découvrons la gare maritime et la plage.

Bon weekend,

Callisto