Hasselt et son jardin japonais ^^

La suite de nos photos de vacances :-)

Si, comme nous, vous avez envie de dépaysement et de vous rendre dans un petit morceau de Japon sans devoir prendre l’avion, nous vous conseillons le jardin japonais de Hasselt.

=> www.japansetuin.be

En gros...

• 6 euros l’entrée pour les adultes, gratuit pour les moins de 12 ans. L'entrée à l'exposition d'estampes est comprise dans le prix.

• Facilement accessible depuis la gare de Hasselt.

• Bon à savoir: l’office du Tourisme dispose d’une carte proposant une promenade à travers la ville qui passe entre autres par le Jardin Japonais.

Pour le reste, Hasselt est une chouette petite ville sans voiture (ou presque) où il fait bon flâner. On peut encore y voir d'anciennes maisons à colombage et y découvrir un musée du genièvre ainsi qu'un musée de la Mode :-)

Découvrons tout cela en images ^^

Le Jardin Japonais:

Le Musée du Genièvre:

Terminons avec quelques photos de vêtements d'époque prises au Musée de la mode de Hasselt.

Avec, dans l'ordre des photos:

• une robe de visite en satin de la maison Lipman, vers 1893

• une robe des sœurs Boué, vers 1919

• la "New York Skyline dress" de Gabrielle Chanel, collection automne - hiver 1926

• une robe de la maison Beer, vers 1901

• une robe à l'anglaise, vers 1780-1790

• une robe à la française, vers 1770-1775

Bon weekend et à bientôt!

"La Mode Illustrée", 28 septembre 1884 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du 28 septembre 1884. Vous y trouverez des gravures de mode féminine, notamment des toilettes de mariage, des coiffures et accessoires de coiffure ainsi que des toilettes pour petit garçon et pour petite fille.

Bonne découverte!

Inauguration des premiers autobus des Tramways Bruxellois, 18 septembre 1907 ^^

L'ancienne presse belge numérisée regorge de détails parfois oubliés des historiens traminots, vu que ces "petites histoires" ne sont pas relatées dans les rapports annuels des sociétés de transport concernées. Aujourd'hui, je vous invite à revivre l'inauguration du service d'autobus proposé par les Tramways Bruxelles le 18 septembre 1907.

Le premier extrait que je vous propose est issu du journal "Le Soir" du 16 septembre 1907. Il nous relate les derniers essais réalisés et nous donne une description de ces autobus.

"Les Tramways Bruxellois ont procédé cette semaine aux derniers essais avec un autobus qui, prochainement, fera le service entre la Bourse et la place Communale d'Ixelles. Un autre circulera entre la Bourse et la porte de Hal. Enfin, il y en a un troisième en réserve.

Le service régulier continuera à être assuré par les omnibus à chevaux, les autobus viendront simplement renforcer le service.

Chaque voiture pèse 5 tonnes et coûte environ 30.000 francs. Elle doit être amortie en 6 ans. Chacune des 4 roues coûte déjà 1.000 francs. Les roues de devant ont des caoutchouc pleins, les roues de derrière des cubes de caoutchouc juxtaposés. Il a fallu établir un atelier spécial d'ajustage et de réparations rue Juste-Lipse, avec un personnel spécial. Les conducteurs d'autobus sont d'anciens cochers dont on a fait l'éducation en ces temps derniers et qui marchent très bien.

La voiture a un moteur à benzine à quatre cylindres. Elle a 32 places: 12 assises au centre, 12 sur la plate forme de devant et 8 sur la plate forme de derrière. Elle est peinte en jaune clair avec des filets marron et des filets or. La dépense en essence est de 80 centimes par kilomètre."

L'inauguration même a lieu le mercredi 18 septembre, à 15h, à la Porte de Namur. Je vous ai sélectionné trois extraits qui abordent des thèmes différents: la liste des invités, les premières avaries et quelques aspects "techniques".


A. Lu dans "Le Petit Bleu du Matin" du 19 septembre 1907:

"Les autobus bruxellois ont fait leur apparition sur la ligne Ixelles-Bourse. Ce mercredi, la société a procédé à l'inauguration de ce service auquel, dès vendredi, sera affecté l'autobus n°1.

M. le bourgmestre Duray, d'Ixelles, M. Albert Janssen, sous directeur général, M. Dugniolle, directeur de l'exploitation, MM. Prins et Groeters, ingénieurs de la Compagnie, assistaient à cette première sortie.

L'autobus a mis 11 minutes (au lieu de 16 que mettent les omnibus à chevaux) pour faire le trajet Ixelles-Bourse. Dans la pratique, il effectuera la montée aussi bien que la descente en 14 minutes.

Un autobus restera en réserve jusqu'à ce que la compagnie ait pris livraison d'un 3ème poids lourd. A ce moment, l'autobus n°2 sera affecté à la ligne Bourse - Porte de Hal."

B. Lu dans "Le XXe Siècle" du 19 septembre 1907:

"Le second autobus, qui avait déjà subi une panne au moment de se mettre en marche, a suivi la première voiture à petite distance mais en cours de route, il a eu un second accroc.

Sur tout leur parcours les véhicules ont provoqué une vive curiosité et à en juger par le nombre de personnes qui dès l'arrivée à la Bourse voulaient déjà y prendre place, ils se sont assurés d'avance la faveur du public."

C. Lu dans "Le Journal de Bruxelles" du 19 septembre 1907

"Le wattman est isolé, mais il est cependant fort heureusement en rapport avec les voyageurs: c'est à dire que c'est lui qui, au signal d'arrêt donné par le receveur, fait fonctionner le très ingénieux dispositif qui sert de barrière mobile et leur rend ainsi la liberté. Grâce à ce dispositif, on ne verra plus de voyageurs imprudents descendre de voiture ou y monter avant l'arrêt complet du véhicule. Ce machinisme va discipliner les plus récalcitrants. On accède à l'arrière par deux marches placées de côté, comme dans les omnibus parisiens.

La roulement est léger et doux, la trépidation insignifiante. Ils stoppent avec aisance et sans secousse et virent avec majesté. Donc pas de critique sérieuse à tout le moins: peut-être trouvera-t-on le moyen d'élargir les marches d'accès ou de les déraidir. Peut-être aussi les distingués ingénieurs de la société trouveront-ils un dispositif qui mettra davantage les passagers d'arrière à l'abri de la poussière.

M. Janssen fils, qui fut notre très aimable pilote au cours de cette excursion, est un ingénieux ingénieur."

Ces essais d'autobus (et cette inauguration) ne sont pas les premiers en région bruxelloise. La plus ancienne trace d'essais de transport par autobus retrouvée à ce jour est cet extrait de "L'Indépendance Belge" du 12 décembre 1905 qui nous apprend que: 

"L'omnibus automobile qui a été autorisé à faire des essais sur la ligne des trams-cars Nord-Midi, a commencé à circuler dimanche soir.
Les autorités communales de Saint-Josse-ten-Noode et de Saint-Gilles assistaient à cette "inauguration" dont on devine le succès dans les rues encombrées de monde".

Bon dimanche,

Callisto

Anvers, la Tall Ships Race et le Musée de la Red Star Line ^^

Après avoir mis en ligne des photos prises au 1er semestre 2022 avec énormément de retard, le retard continue de s'accumuler et je vous présente, tardivement certes, mais avec grand plaisir, mes photos de vacances!

On commence par Anvers, où nous avons notamment visité le Musée de la Red Star Line, qui nous raconte 62 ans d'émigration vers les USA à partir d'Anvers (1872-1934).

• Facilement accessible depuis la gare centrale d'Anvers (5 arrêts avec le tram 24)

• 10 euros pour un adulte, gratuit pour les moins de 18 ans.

• un parcours thématique (trilingue Nl - Fr - En) est prévu pour les enfants.

L'histoire de la Red Star Line, en très court...

La Red Star Line s'appelle officiellement la "Société Anonyme de Navigation Belge-Américaine" ou SABNA. Elle est fondée en 1872 par des magnats du transport maritime américain et deux partenaires commerciaux belges: Jules Bernard von der Becke et William Edward Marsily. Leur idée était de transporter des marchandises entre l'Amérique et l'Europe et de prendre des passagers pour le voyage retour.

Leur navire "Vaderland" quitte Anvers (Rijnkaai) le 20 janvier 1873 pour son 1er voyage officiel vers Philadelphie. La Red Star Line prospère jusqu'à la 1ere guerre mondiale. Deux navires partent chaque semaine vers l'Amérique du Nord.

Les Etats-Unis limitent l'immigration dans les années 1920. Les affaires périclitent alors rapidement et la Red Star Line est mise en liquidation. Ses navires seront rachetés par la Holland America Line.

Pour en revenir au Musée, même s'il retrace l'épopée des transatlantiques et de la Red Star Line, il est avant tout un Musée de l'émigration, vu que le parcours (semé d'embuches) des candidats émigrants est reproduit à travers les différentes salles du Musée. On peut notamment suivre le parcours de Basia, 9 ans, qui fuit l'Ukraine en 1919 avec sa maman, son frère et ses 4 soeurs. Leur périple durera 2 ans et Basia, après avoir rejoint Anvers, être passée par la désinfection et la sélection médicale, devra encore rester 9 mois en quarantaine avant de rejoindre son papa.

De nombreux autres témoignages d'émigrant de toutes les époques sont proposés de salle en salle, notamment celui d'Albert Einstein, le plus célèbre d'entre eux (il a voyagé sur le Belgenland).

Nous avons énormément apprécié cette visite, et espérons que ce petit compte rendu vous donnera envie de le visiter vous aussi!

Plus d'infos pour votre visite? 

=> www.redstarline.be

Passons maintenant aux photos :-)

Deux vues extérieures du bâtiment:

Et à l'époque...

Le Musée regorge d'anciens documents (affiches, cartes postales, publicités, listes de voyageurs, anciennes photos,...) dont je vous reproduis mes préférées ci-dessous.

Le parcours thématique pour les enfants nécessite de réaliser un certain nombre de missions. Pour celle-ci, nous avons du créer notre propre bateau avec des bâtonnets en bois. Ca a été un sacré travail, et le résultat est top!

On notera aussi que le bâtiment a été magnifiquement rénové, tout en maintenant des éléments d'époque: portes, escaliers, mais aussi le carrelage de la salle d'examen médical et des inscriptions d'époque dans plusieurs langues, destinée aux émigrants.

Quittons le Musée et partons sur le Rijnkaai afin d'aller y voir les vieux gréements

Belle journée, et à bientôt sur nos lignes!

L'Europe en cartes postales anciennes: le collège Saint-Pierre de Louvain ^^

Rentrée scolaire oblige, notre tour d'Europe en cartes postales anciennes nous emmène aujourd'hui à la découverte du collège Saint-Pierre de Louvain.

 
Ce collège ouvre ses portes le 1er octobre 1890 sous le nom de "Collegium Sancti Petri". Cet établissement scolaire est situé au numéro 13 de la Minderbroedersstraat, à Louvain, dans un ancien hôtel particulier construit en 1862 pour la famille d'Udekem d'Acoz. C'est un établissement réservé aux garçons. 


En 1920, le collège ouvre également une section primaire. Le bâtiment sera partiellement détruits par des bombardements en 1944. Une nouvelle aile est construite dans les années 50, afin de créer de nouvelles classes. Quant à l'internat, il ferme en 1967.  

 
Ce site est inscrit, dès 1971, à la liste du patrimoine immobilier classé.

 
La mixité n'est instaurée qu'en 1995, soit 105 ans après l'ouverture de l'école. Le site comporte aujourd'hui plus de 1000 étudiant.e.s.

Bonne découverte!

La façade

La statue de Saint-Pierre

La Chapelle

Le Parloir

Le Jardin

Le Dortoir

Le Réfectoire

La serre

Ostende et le Domein Raversijde ^^

Bienvenue à Ostende, par une journée pluvieuse, avec, pour commercer, son bateau mythique: le Mercator, cinquième navire-école de la marine marchande belge (1932 - 1961).

Quittons le port de plaisance pour nous rendre au jardin japonais du Shin Kai Tei. Un endroit hors du temps et hors du monde. L'entrée est gratuite et interdite aux animaux.

Quittons maintenant le centre-ville afin de nous rendre au domaine de Raversijde et son musée du Mur de l'Atlantique, qui permet de visiter des batteries et des galeries construites durant des Première et Seconde Guerres mondiales. Au total, le site compte plus de 60 bunkers et deux kilomètres de tranchées qui ont pu être conservées car elles ont été construites sur des terres appartenant au prince Charles de Belgique, qui a fait en sorte qu'elles ne soient pas détruites après la guerre, et qu'elles soient conservées comme monument national.

Le Musée en lui-même est divisé en deux grosses parties: la batterie Aachen de 1915 et la batterie Saltzwedel Neu de 1941. Plusieurs bunkers et galeries ont été restaurées afin de leur rendre l'état qu'ils devaient avoir pendant la guerre. ces rénovations, relativement récentes (la fin des travaux remonte à 2019), ont duré 3 ans et ont couté 3.500.000 euros.

Le prix du billet d'entrée coute 8 euros pour un adulte. Suivre les flèches bleues d'abord, puis les rouges (je me suis trompée et cela m'a obligée à faire un long détour pour revenir sur mes pas et reprendre ma visite au bon endroit).

Mon fidèle Kraken fait le guet: aucun bateau ou avion allié en vue. Ouf!

L'entrée du dortoir de la galerie Aachen.

Toujours rien en vue. Re-ouf ^^

Une galerie parmi d'autres, dans la batterie Saltzwedel Neu. C'est un vrai labyrinthe et il fait parfois se pencher un peu car certaines entrées et/ou sorties de tunnel ne sont pas très hautes.

Mais au moins, les soldats y étaient protégés de la pluie (et des balles en cas d'attaque).

Diverses vues de la batterie Saltzwedel Neu. 

Parfois, des pokemons se cachent dans les hautes herbes à la sortie d'une galerie :-)

Vous l'aurez compris, ce musée est également un très bon spot pour faire des photos de tram ^^

A bientôt, et d'ici là prenez bien soin de vous!

"La Mode Illustrée", 17 août 1884 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du 17 août 1884. Vous y trouverez des gravures de mode féminine, notamment des robes, des mantelets, des cols, des fichues, des épingles pour chapeaux ainsi que des objets de trousseaux (chemises, jupons et pantalons, corsages, bas et même un peignoir).

Ce numéro consacre également un long article au deuil tant sous l'angle "coutumes" que "costumes". Je l'ai trouvé très intéressant et me fait donc un plaisir de le partager avec vous.

Bonne découverte!