mercredi 31 décembre 2014

Bonne et heureuse année 2015! ^^

Je cherchais désespérément le lien entre les tramways de Bruxelles et les machines à coudre anciennes. Je crois que j'ai trouvé (voir photo ci-dessous).




Je sens que 2015 va être une année d'un excellent cru! (De toute façon, pire que 2014, ca va être difficile ^^ Je vous rappelle que j'ai quand même fini l'année en me jetant sous un tram, hein ^^)


Sous le Barnum "Brill" 95


Sinon, voici quelques photos prises lors de ma sortie du 27 décembre avec le Musée du Tram bruxellois... Je ne commente pas les photos: elles parlent d'elles-mêmes (sous la neige, c'était magique ^^)

Avec la 1305 MTUB à Tervuren


On se serait cru à bord du Transsibérien...
 

La 1305 MTUB à travers la forêt de Soignes


Le Musée a posté une petite vidéo de leur sortie effectuée le lendemain sur sa page facebook, et ca donne ceci => https://www.youtube.com/watch?v=PekDCTd0RLs#t=14


Meilleurs voeux de bonheur pour cette année nouvelle,




Callisto

mercredi 24 décembre 2014

Mes créations de Noël ^^

Noel approche, alors on prépare les cadeaux ;-)


Eveline a donné de sa personne et nous voilà avec deux jolies taies d'oreiller "Winnie l'Ourson", ainsi qu'avec un "monstre monstrueux" (réalisé à partir d'une vieille écharpe trouée. Il est laid, mais très doux ^^)





Eveline a également travaillé pour l'école de mon fils, car j'ai reçu une commande pour un costume d'ange pour Jules, la mascotte de la classe.
Voici la robe vue de devant...



... et ici vue de derrière, avec ses petites ailes ;-)





Une fois portée par Jules, ca donne çà:




Il n'est pas mignon?
Et on dit: "merci qui?"
Merci Eveline!





Voilà, "Trois petits points", c'est fini pour 2014, mais je vous retrouverai avec plaisir en 2015 ;-)
D'ici là, je vous souhaite un très joyeux Noël et une excellente année 2015!


Meilleurs voeux,

Callisto

vendredi 19 décembre 2014

J. G. Brill, Philadelphie ^^

Je me suis posé la question de savoir si les tramways Brill, qui datent d'à peu près de la même époque que mes machines à coudre, étaient fabriqués d'une manière "similaire". Je me suis donc lancée dans des recherches à caractère historique ^^


Johann Georg Brill, le fondateur de la société "J. G. Brill & Co", est un immigrant allemand né en 1817. Il s'installe à Philadelphie en 1847 avec sa femme, sa fille et son fils.
Il se fait engager chez "Murphy & Allison", qui fabrique des voitures hippomobiles mais quitte cette société en 1868 dans le but d'ouvrir son propre atelier, qui propose principalement des pièces de rechange. Les affaires prospèrent, l'atelier s'étend et J. G. Brill commence à commercialiser des véhicules complets, réputés pour leur conception innovante et leur robuste qualité.
L'entreprise fabrique des tramways hippomobiles, à traction par câbles, électriques (urbains et interurbains), ds trolleybus. Ses "trucks" (bogies) sont distribués dans le monde entier.


J.G. Brill décède en 1888, et ses trois fils reprennent la société familiale. Ils font construire une nouvelle usine à l'angle de la 62ème rue et de Woodland Avenue, sur un site idéalement situé entre deux voies de chemin de fer.


En 1902, la société Brill & Co est le plus important fabricant de matériel roulant aux Etats-Unis. Le carnet de commande est bien rempli, et l'usine est agrandie par deux nouvelles fonderies et de nouveaux ateliers d'assemblage. Leur plus grosse commande arrive en 1911, à savoir 1500 tramways pour la Philadelphia Rapid Transit Company. Il faudra deux ans pour honorer la commande, avec des livraisons dépassant parfois la centaine de voitures sur un mois.

La société est en pleine expansion et rachète d'autres usines à travers les USA: l'American Car Company (Saint-Louis, 1902), la Kuhlman Car Company (Cleveland, 1904), la John Stephenson Company (Elizabeth, New-Jersey - comme Singer! 1904) et la Wason Manufacturing Company (Springfield, 1906).
Elle ouvre aussi sa première usine à l'étranger (à Gallardon, en France, dans les années 1910) afin d'assurer la production des véhicules (principalement des tramways) et des bogies destinés aux marchés étrangers.


Bien entendu, la firme participe à l'effort de guerre lors de la première guerre mondiale. L'usine produit des avions, des canons et des chariots destinés à transporter les munitions. Les femmes remplacent les hommes partis au front. 

Publicité J.G. Brill, datant de 1926   (c) André Peeters

L'entreprise déclare une perte de plus d'un million de dollars en 1933, suite à la crise économique et à l'augmentation du trafic automobile. L'usine française est cédée à Electroforge en 1936. 

Exclue du concept "PCC", l'entreprise cesse ses activités de production de tramways et restreint ses activités dès le début des années 1940.


La firme fusionne avec l'American Car & Foundry Motor Company en 1948 et cesse définitivement ses activités en 1958, après avoir produit, au total, plus de 45 000 voitures de chemin de fer, tramways, trolleybus, autobus et remorques



Quelques liens intéressants:
* Pour un article (rédigé en anglais) richement illustré (gravure de l'usine, portraits de J.G. Brill et de ses enfants), cliquez ici
* Pour un ancien plan qui reprend tous les bâtiments de l'usine, c'est ici
* Pour un aperçu de ce qu'il reste de l'usine aujourd'hui (= pas grand chose), cliquez ici ou cliquez là
* Pour un aperçu de différents véhicules produits par la firme ainsi que des ateliers de l'usine, c'est là

J'espérais trouver un quelconque lien entre les trams et les machines à coudre, mais pas de chance, cette fois je n'ai pas trouvé :-)
Mais je me suis quand même bien amusée à faire toutes ces recherches, et j'espère que vous avez malgré tout eu un peu de plaisir à parcourir cet article.

Et cette fois, promis, vous retrouverez Eveline lors de mon prochain article!

Bonne  fin de journée et bon weekend,

Callisto

lundi 15 décembre 2014

La devinette de Noël ^^

La devinette du jour ;-) Alors, allons-y, la voici: quel est le point commun entre une machine à coudre ancienne (n'importe laquelle doit faire l'affaire, mais à en choisir une au hasard, prenons ma chère Eveline, une belle allemande de 1917)...

Eveline, Th. Acht, Trier (1917)


... et la balayeuse de neige Brill "Barnum" 95 du Musée du Transport Urbain Bruxellois?
 
La "J. G. Brill Company" est une société américaine basée à Philadelphie qui a fabriqué toutes sortes de matériel roulant (tramways, bus et voitures de chemin de fer) entre 1868 et 1956. Le "Barnum" 95 date de 1904.



Vous ne trouvez pas? Un tout petit peu d'imagination suffit pourtant. Allez, je vous aide. Le point commun, le voici:


Mwais Mwais, je sais, la devinette est compliquée ;-) Mais comme je suis bonne joueuse, je vous explique tout: la "petite boite" de la photo ci-avant est en fait un bouchon graisseur géant. Une fois la boite ouverte, on se rend compte qu'elle est remplie de grosse laine (appelée "étoupe") et sur laquelle il convenait de rajouter "un peu d'huile". Bon, si "un peu d'huile" pour une couturière se traduit par "une et une seule goutte d'huile", en "langage tram", ca se traduit par "un bon centimètre d'épaisseur". Mais sinon le principe est le même. L'étoupe va se retrouver imprégnée d'huile qu'elle va diffuser lentement mais surement dans le mécanisme des roues de la Barnum.


Bon, la question subsidiaire est bien entendu "mais Callisto que faisais-tu avec cette Barnum?" Bah, rien du tout, juste un petit entretien car elle était de sortie ce weekend.  

Car à force de réparer des machines à coudre, j'ai eu peu à peu l'envie de réparer (ou à tout le moins d'appendre à réparer) d'autres choses. De préférence quelque chose un peu plus gros qu'une machine à coudre, mais semblable en même temps, et surtout de tout aussi vintage. Et après cette découvertes du "bouchon graisseur géant", je crois pouvoir affirmer que j'ai trouvé mon bonheur: les vieux trams du Musée du Transport Urbain Bruxellois feront parfaitement l'affaire!  

C'était mon premier jour de travail en tant que bénévole et je me suis beaucoup plue. L'ambiance est chaleureuse, l'équipe est composée de personnes compétentes et passionnées et, de plus, c'est le seul endroit que je connaisse où il est possible de se jeter sous un tram en tout sécurité (ce que je n'ai bien entendu pas hésiter à faire - que ne ferais-je d'ailleurs pas pour mes lecteurs!).

Sous le Barnum 95

Je vous mets quelques autres photos, histoire de vous faire profiter de toutes les activités auxquelles j'ai participé (et de vous donner envie de venir me faire un petit coucou au musée):

* Ici le poste de conduite de la 7721. Je ne conduis pas les trams, je vous rassure tout de suite, mais j'ai apprécié la vue de la fosse depuis le poste de conduite de la rame qui se trouvait dessus ^^





* Je suis également allée à Tervuren dans un tramway "historique" (ici la 1505, un ancien tram standard des années 1930 muni d'une flèche qu'on peut apercevoir dans le coin supérieur droit de la photo ci-dessous).

La 1505


Si l'extérieur de la motrice ne paie pas de mine (le musée en possède de biens plus jolies), l'intérieur, lui par contre, ne m'a pas laissée de marbre. Mais j'avoue que l'ambiance a l'intérieur de la motrice est bien plus dépaysante en vrai que sur la photo. Ce fut un vrai voyage dans le temps ;-)




Inutile de préciser que j'ai passé une super journée au Musée et que j'ai déjà hâte d'y retourner (ce sera pour 10 janvier).
Comme quoi finalement, les machines à coudre, ca mène à tout ;-)



Je tiens à remercier Yves, Alain et Rudi ainsi que toute l'équipe du GTT pour leur accueil chaleureux, et à féliciter tous les bénévoles du MTUB pour le super travail qu'il font! Bravo les gars ;-)


A très bientôt,


Callisto

PS: promis, je me reconcentre sur mon core-business et je reparle "machines à coudre" dès mon prochain article!

dimanche 14 décembre 2014

Des accessoires Pfaff ^^

Et voilà que j'ai encore fait des petits achats sur Ebay. Ce n'est pas bien, je sais ^^ Mais peu importe, moi je suis très satisfaite de mes trouvailles et je m'empresse donc de partager les photos de mes "trésors" avec vous.

Tout d'abord, une boite à accessoires en fer (encore pleine!), une ampoule  à baïonnette, une quinzaine de canettes (qui ne vont sur aucune de mes machines, mais peu importe) et une burette à huile (trop la classe!).




Comme je vous l'ai dit, la boite à accessoire est pleine: un pied à quilter, deux ourleurs, un tournevis, 4 boites d'aiguilles 130R, un pied à repriser, un guide à coudre droit, une plaque couvre-griffe, ...



... ainsi que trois nouveaux venus (de gauche à droite): un pied pour couture rabattue, un pied pour boutonnière et pied pour poser des boutons. Va falloir tester ^^ 



J'ai aussi "hérité" de trois modes d'emploi de la machine Pfaff 230...



... et d'un manuel de couture de 1962, que je trouve  extrêmement bien fait: il explique l'histoire de la machine à coudre et la manière dont chaque type de machine (navette longue ou ronde) fonctionne. Il y a une importante section relative aux différents pieds et accessoires et aux possibilités qu'ils offrent. L'ouvrage se termine par un photo-reportage relatif à la fabrication d'une machine à coudre. J'adore!



J'ai également reçu deux publicités pour la Pfaff 332 (une en allemand et une en français)...



... et une "grammaire de coupe et de couture" qui, d'après son slogan, fera de moi une couturière accomplie en 24 leçons. Je suis septique mais, promis je testerai aussi ;-)



Merci à mon ebayeuse de m'avoir dégoté tout cela!


Bon dimanche et à bientôt,

Callisto

mercredi 10 décembre 2014

Le pied à piquer au bord ("edge stitcher", référence Simanco 36865) ^^

J'en rêvais... et le voici: mon pied à piquer au bord ("edge stitcher" en anglais, référence Simanco 36865. 

Voici à quoi ressemble ce pied:



Ce guide se fixe sur la machine à la place du pied presseur. Il permet de coudre sur l'extrémité du bord du tissu. Les diverses fentes de ce pied servent de guides pour assembler des dentelles, des broderies, mettre bord à bord des tissus ourlés ou repliés ou coudre des galons. 

Notez qu'il est possible de régler la distance séparant le bord du tissu de la couture en ajustant l'ergot "A" (voir image ci-dessous) vers la droite ou vers la gauche. 



Voyons maintenant comment utiliser cet accessoire: on place le premier tissu dans une fente...



... on place le second tissu dans une autre fente...



... on coud et, voilà le résultat! Ici les points du dessus...



... et ici ceux du dessous.



Verdict?

Hé bien, je suis déçue. Tout d'abord parce que ce pied est bien moins facile d'utilisation qu'il n'y parait (c'est la galère pour guider les deux tissus en même temps!) et ensuite, parce que, dans le même genre, je préférais le pied à poser des bandes de tissus (qui, certes, offre des possibilités nettement plus limitées mais qui tient nettement mieux les tissus en place).

Je pense malgré tout que ce pied mérite un second essai, je vous tiendrai ua courant du résultat ^^

Bon travaux de couture,

Callisto

dimanche 7 décembre 2014

Le zigzageur Singer 160620 ^^

Cet article est consacré à mon troisième modèle de zigzagueur Singer. je vous ai déjà parlé du zigzagueur Suisse (référence Simanco 160990), d'un zigzagueur tout simple (Simanco 121706) et voici un modèle "intermédiaire", à savoir le Simanco 160620.

A titre d'information préliminaire, "Simanco" est l'abréviation pour "Singer Manufacturing Company" et ce terme signifie juste qu'il s'agit d'un accessoire pour machine à coudre Singer.

J'ai reçu mon zigzagueur avec son mode d'emploi (en français), sa vis de fixation et une plaque à piquer au bord.



Le revoici, mais monté sur ma Singer Feathweight. Comme tout les zigzagueur, il vient se fixer à la fois sur le pied presseur et sur le pince-aiguille, de manière à épouser les mouvements de va et vient de la barre d'aiguille.



Comment fonctionne t'il? D'une manière toute simple: à chaque mouvement de l'aiguille, le bras du zigzagueur va venir faire actionner une came, qui va elle même actionner le pied qui se trouve sous l'aiguille de manière à ce que celui-ci déplace latéralement le tissu de manière à créer le point zigzag.



Verdict? J'ai adoré! C'est de loin mon modèle de zigzagueur préféré! Il est simple, facile d'utilisation et efficace. De plus, il m'a donné de très beaux points (pour un premier essai, cela s'entend). Voyez par vous-même! Ici les points du dessous...



... et ici ceux du dessus.



Je suis déjà impatiente de retravailler avec cet accessoire!

Bon dimanche,

Callisto

mercredi 3 décembre 2014

La lubrification du moteur ^^

Maintenant que j'ai enfin du lubrifiant pour moteur, je vais enfin pouvoir... lubrifier mes moteurs ^^ Bienvenue dans le monde mystérieux de la mécanique ;-)

Commençons par découvrir ce magnifique accessoire qu'est un tube de lubrifiant, d'autant plus que "mon" tube est un tube authentique de 1950. Voici son "emballage", avec la mention "made in Canada"...



... et sa publicité intégrée: "un composant pur et qui ne goutte pas, qui garde sa consistance et qui possède de hautes qualités lubrifiantes" (ce n'est pas moi qui le dit, c'est la traduction de libre de ce qui est écrit sur la boite sur la photo ci-dessous).



Et voilà le fameux tube. On peut voir sur la photo que le tube est ouvert et que le lubrifiant "coule" par le haut du tube.



Nous voilà familiarisés avec le lubrifiant, passons à la lubrification. Rien de bien compliqué, il suffit de remplir de lubrifiant les deux coupelles prévues à cet effet. Je vous les ai indiquées à l'aide des deux flèches rouges sur les photos ci-dessous.

Première coupelle (à gauche):

 


Deuxième coupelle (à droite):



Les coupelles sont totalement vides. Je plonge la tête du tube de lubrifiant, j'appuie, je retire le tube et...



... voilà la coupelle pleine de lubrifiant. On répète l'opération sur la seconde coupelle et le moteur est prêt à être utilisé ^^



A titre d'information: mon revendeur de machines à coudre m'a déconseillé l'usage des lubrifiants actuels, car ils ne sont pas conçus pour les machines anciennes. Si vous ne trouvez pas de lubrifiant "d'époque", pas de panique, car vous pouvez fabriquer votre lubrifiant vous-même. Comment? En mélangeant quelques gouttes d'huile de machine à coudre avec de la vaseline pure (sans additif, parfum, ou quoi que ce soit d'autre dedans).


Bonne "miche popote" (comme on dit chez nous ^^), et à bientôt!


Callisto

jeudi 27 novembre 2014

Mon premier atelier-couture ^^

Les machines à coudre, c'est génial à la maison, mais en "vrai" (en groupe quoi), c'est encore mieux.
Comme l'école de mon fils organisait un atelier-couture afin de coudre des marionnettes pour la classe de musique, je n'ai pas hésité à prendre un jour de congé pour y participer.


Evidemment, c'est ma Singer 221K Featherweight qui s'y colle. Que serais-je sans elle?



Allez, zou on se lance. La mise en place est difficile. Problème de canette, de réglage de la tension, de casse de fil. Je crois qu'il y a bien fallu 45 minutes de réglages en tout genre avant de faire mes premiers points!



Ma "mission"? Rajouter une bande de tissu aux "pieds" de petites marionnettes en forme d'animaux (car dans leur configuration actuelle, on voit la main du marionnettiste qui passe en dessous).
Le travail n'est pas évident, d'autant plus qu'il faut gérer l'élasticité du tissu. J'ai profondément regretté de ne pas avoir une 222 au lieu d'une 221...
(ndlr: la 222 a un bras libre, ce qui m'aurait vraiment facilité le travail).



Une autre photo qui illustre elle aussi le travail qui m'a été demandé d'effectuer.




Pendant que je rame avec mes "rallonges", la première marionnette prend vie.



Après trois heures de travail, nous avons plein de nouvelles marionnettes et j'ai tout juste eu assez de temps que pour finir toutes mes rallonges. Ouf ^^



Une dernière petite photo souvenir pour mes fans ;-)



Le prochain atelier est dans deux semaines, j'espère que j'aurai également l'occasion d'y participer!

A bientôt,

Callisto