Une fois n'est pas coutume, vous allez vous retrouver avec deux usines de machines à coudre pour le prix d'une! Pourquoi cela? Hé bien parce que les deux machines à coudre dont je vais vous parler ont été fondées par deux frères, Adolf et Richard Knoch.
Adolf part en Amérique, où il travaille dans diverses usines dont celle de d'Isaac Singer. Il revient en Allemagne, dans sa ville natale de Saalfeld, où il fonde son propre atelier en 1860. Son frère l'imite en 1863. Ils vont tous les deux fabriquer des machines à coudre et, pour l'un comme pour l'autre, les affaires vont vite prospérer. Adolf fabrique plutôt des machines semi-industrielles, tandis que Richard privilégie les machines domestiques. Il renomme son entreprise "Victoria" en 1894.
Au décès d'Adolf en 1897, son fils reprend la direction de l'entreprise. Il va se lancer dans le rachat de divers concurrents (Ossa, Tittel & Nies, Stoewer,...). Suite à ces rachats et à la diversification qui s'en suit (vélos et meubles, principalement), il fait démolir et reconstruire son complexe industriel. La millionième machine est produite en 1927.
Après la Seconde Guerre mondiale, les deux usines seront expropriées sans aucune compensation et intégrées au VEB Textima.
L'usine d'Adolf Knoch est à nouveau démolie et reconstruite en 1959, tandis que la production de machines à coudre est délocalisée à Wittenberge. Les bâtiments sont intégrés au VEB Carl Zeiss Jena, une entreprise spécialisée en optique de précision (microscopes, instruments chirurgicaux et objectifs photographiques).
L'usine "Victoria" (sise Kulmstraße 33) n'a pas trop changé d'aspect depuis 1914, lorsqu'elle a été entièrement été reconstruite après un incendie. Le site a été entièrement réaménagé en 2010, et abrite aujourd'hui diverses entreprises (dont le Saalfelder Auktionshaus, qui a un très joli site web, avec plein de photos).
Adolf part en Amérique, où il travaille dans diverses usines dont celle de d'Isaac Singer. Il revient en Allemagne, dans sa ville natale de Saalfeld, où il fonde son propre atelier en 1860. Son frère l'imite en 1863. Ils vont tous les deux fabriquer des machines à coudre et, pour l'un comme pour l'autre, les affaires vont vite prospérer. Adolf fabrique plutôt des machines semi-industrielles, tandis que Richard privilégie les machines domestiques. Il renomme son entreprise "Victoria" en 1894.
Au décès d'Adolf en 1897, son fils reprend la direction de l'entreprise. Il va se lancer dans le rachat de divers concurrents (Ossa, Tittel & Nies, Stoewer,...). Suite à ces rachats et à la diversification qui s'en suit (vélos et meubles, principalement), il fait démolir et reconstruire son complexe industriel. La millionième machine est produite en 1927.
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| Vue d'artiste de l'usine Adolf Knoch, vers 1920 |
Après la Seconde Guerre mondiale, les deux usines seront expropriées sans aucune compensation et intégrées au VEB Textima.
L'usine d'Adolf Knoch est à nouveau démolie et reconstruite en 1959, tandis que la production de machines à coudre est délocalisée à Wittenberge. Les bâtiments sont intégrés au VEB Carl Zeiss Jena, une entreprise spécialisée en optique de précision (microscopes, instruments chirurgicaux et objectifs photographiques).
L'usine "Victoria" (sise Kulmstraße 33) n'a pas trop changé d'aspect depuis 1914, lorsqu'elle a été entièrement été reconstruite après un incendie. Le site a été entièrement réaménagé en 2010, et abrite aujourd'hui diverses entreprises (dont le Saalfelder Auktionshaus, qui a un très joli site web, avec plein de photos).
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| Vue de l'usine vers 1920 |
Quelques liens intéressants:
* une magnifique machine à coudre à navette droite, produite par les ateliers Adolf Knoch en 1898, sur le site de NaemaSchmiede
* toujours sur le même site, une Rhenania de 1885 produite par Richard Knoch
* une splendide machine à écrire Alfred Knoch, clone du modèle produit par Ford* toujours sur le même site, une Rhenania de 1885 produite par Richard Knoch
* pour les albums du Needle Bar, c'est ici pour Alfred et là pour Richard.
Mon attention a été attirée plus d'une fois sur le fait que les gravures que je partage avec vous sont des vues d'artistes représentant les diverses manufactures et qu'elles ne doivent pas être prise pour la réalité.
Hors, pour la première fois, dans le cas de l'usine "Victoria", on peut comparer la gravure avec une photo actuelle, ainsi que les diverses photos qui se trouvent sur le site du Saalfelder Aktionshaus. Et là on peut voir qu'il y a quand même un petit air de ressemblance ;-)
Bonne fin de journée,
Callisto
Mon attention a été attirée plus d'une fois sur le fait que les gravures que je partage avec vous sont des vues d'artistes représentant les diverses manufactures et qu'elles ne doivent pas être prise pour la réalité.
Hors, pour la première fois, dans le cas de l'usine "Victoria", on peut comparer la gravure avec une photo actuelle, ainsi que les diverses photos qui se trouvent sur le site du Saalfelder Aktionshaus. Et là on peut voir qu'il y a quand même un petit air de ressemblance ;-)
Bonne fin de journée,
Callisto
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