samedi 9 décembre 2017

L'Europe en anciennes cartes postales: Bruxelles et ses tramways (série 7) ^^

Un petit tour de Bruxelles en anciennes cartes postales, ca vous dit? Oui, alors, c'est parti! Il y a des tramways sur certaines cartes, et d'autres n'ont "pas vraiment à voir", comme celle de la Princesse Clémentine en promenade au Bois de la Cambre ou celle d'un âne dans le parc Josaphat.

Bonne vision en tout cas ^^

Nldr: Ces cartes postales n'ont pas voyagé, sauf mention contraire dans la légende en-dessous de la photo.

L'avenue de l'Hippodrome et le café des Etangs d'Ixelles


La place des Barricades


La Place de la Bourse




La Porte de Flandre - cette carte a voyagé le 20 juillet 1914




L'entrée de l'Avenue de Tervueren


La Princesse Clémentine en promenade au Bois de la Cambre


Parc Josaphat


Laeken: le pont tournant de l'Avenue Van Praet, construit en 1909/1910.
Détruit les 16/17 mai 1940 afin de "ralentir" la progression des troupes allemandes

mercredi 6 décembre 2017

Voitures chevalines 1 à 26 des Voies Ferrées Belges - suppression des impériales, 1881-1885 ^^

Dans un précédent article, j'écrivais, au sujet des anciennes voitures chevalines 1 à 26 des Voies Ferrées Belges (compagnie Morris): 

Les voitures à impériale sont repeintes en 1876 en livrée verte aux couleurs de la compagnie nouvellement créée, et la moitié des voitures voit ses 16 fenêtres "mauresques" être remplacées par 8 grandes fenêtres rectangulaires (4 fenêtres de chaque côté).

La suppression de l’impériale est décidée en 1881, pour les 13 voitures transformées en 1876, pour les deux raisons suivantes:
* Le risque de blessure et d’accident dû aux branches basses des marronniers de l’avenue Louise. Vu que la Ville de Bruxelles n’effectuait pas les opérations d’élagage en temps opportun, les passagers devaient se baisser et parfois même se coucher sur les banquettes pour éviter ces branches.
* Le fait que les receveurs n’avaient pas toujours le temps de monter sur l’impériale entre deux arrêts afin d’y percevoir la recette.

Les voitures transformées ont continué leur service jusqu’en 1898/1899.

Cette information n'est peut être pas tout à fait complète ni... correcte. Je m'explique...

Les 26 toutes premières voitures de tramway bruxelloises étaient dotées d'une impériale. On voit, sur la photo ci-dessous, à gauche, la voiture 7 qui est préservée, dans son état d'origine au Musée du Transport urbain bruxellois. A droite, un dessin des années 20 (ou 30) qui représente ce à quoi les voitures à impériales ont du ressembler après leur transformation (suppression de l'impériale et agrandissement des plates formes d'une trentaine de centimètres, afin de compenser la réduction de capacité des voitures).


 
Comme toutes les chevalines (à part la 7) auraient été déclassées et démolies avant 1910, il est difficile de dire à partir de quoi le dessin de 1920/1930 a été réalisé (probablement à partir de photos d'époque). La légende de la voiture transformée indique "Voitures 1 à 13, transformation par les Tramways Bruxellois en 1881".

Les 13 voitures en question seraient les 1, 2, 3, 5, 6, 8, 9, 10, 11, 14, 15, 16 et 18.  Les voitures 12, 17, 19, 20, 23 et 24 auraient, elles aussi, été privées de leur impériale, avec agrandissement des plates formes en compensation, à une date inconnue. Ces 19 voitures auraient été ensuite, en 1898, transformées en remorques pour la traction électrique. Au moins 4 de ces véhicules (les voitures 3, 8, 12 et 24) étaient encore en service vers 1908/1909.

Voilà une belle histoire me direz-vous. Une belle histoire, écrite dans les années 20/30 par les responsables du service du matériel roulant des Tramways Bruxellois.


On aurait pu en rester là. Seulement, pas de chance, en faisant des recherches, je suis tombée (sans me faire mal) sur une information "alternative" et à priori fiable, vu qu'il s'agit de trois rapports rédigés par la Ville de Bruxelles en 1883, 1884 et 1885: 
* le rapport de 1883 mentionne que 10 voitures auraient vu leur impériale supprimée cette année-là;
* le rapport de 1884 mentionne qu'un second lot de 10 voitures serait sur le point de subir la même amputation (fin 1884 donc);
* dans le rapport établi en octobre 1885, on peut lire que "sur les 26 voitures à impériales hors service, 24 sont actuellement transformées en voitures sans impériale".

Ce n'est pas tout à fait la même histoire que celle mentionnée ci-avant! En ayant discuté avec un ami, celui-ci m'indique que, déjà dans les années 1920-1930, il existait différentes versions de la transformation des voitures à impériales, qui ne concordaient pas. Sans doute est-il normal de retrouver ces discordances une centaine d'année plus tard!

Bonne soirée et à bientôt,

Callisto

dimanche 3 décembre 2017

"La Mode du Petit Journal", 3 et 10 décembre 1905 ^^

Au sommaire de ces deux numéros de "La Mode du Petit Journal" parus les 3 et 10 décembre 1905, vous trouverez de nombreuses gravures de robes et de toilettes, ainsi que des blouses en lainage.

Bonne lecture,

Callisto




















mercredi 29 novembre 2017

Nettoyage des voies et des appareils de voies sur les réseaux de Hambourg, d'Hanovre et de Stuttgart, en 1956 ^^

I. Hambourg

Le réseau de Hambourg, qui comporte 1200 changements de voies, possède l'équipement le plus complet pour le nettoiement des changements de voie et des boites d'aiguillage.
Il est muni de:
* 8 camions-citerne avec lances à eau (Opel 6 cylindres - photo 1)
* 5 camions atelier (photos 2 et 3)
* 2 camions aspirateurs de boues (photos 4 et 5)

Photo 1: camion Opel avec lance à eau en service à Hambourg

Normalement, 7 camionnettes à jets d'eau sont en service, une étant de réserve. Elles sont desservies par deux hommes. Chaque camionnette comporte un réservoir d'eau de 1.300 litres. Une pompe, actionnée par le moteur du camion, donne normalement 4 kilos de pression à la lance. Cette pression peut être portée jusqu'à 12 kilos en fonction des besoins. La lance a une forme particulière (coudée - que l'on peut voir sur les photos 2 et 3 ci-dessous) et donne un jet pratiquement cylindrique.  Une camionnette permet le nettoiement de 150 aiguillages par journée de 8 heures. La consommation d'eau est de l'ordre de 2.600 litres, soit deux fois la capacité du réservoir. 

Les camionnettes ateliers sont également desservies par deux hommes. Elles sont équipées de l'outillage nécessaire à l'entretien mécanique des appareils de voies, et notamment d'un chalumeau.
 
Photo 2: au fond: camion atelier en service à Hambourg
au 1er plan: lance de nettoyage des aiguilles


Photo 3: idem que la photo 2


Enfin, les camions aspirateurs de boues enlèvent les dépôts reposant au fond des boites, des puisards et des avaloirs. Ils font le tour du réseau en 4 semaines environ.

Photo 4: camion aspirateur de boues Rüdiger en service à Hambourg


A Hambourg (350 kilomètres de voies), le nettoiement de rail se fait, entre autres, avec un véhicule sur pneus muni de bissels relevables (photo 5 ci-dessous). Ce bissel porte un doigt racleur avec tubulure d'aspiration et injection d'eau. Le réseau de Hambourg est équipé de deux véhicules sur rails et d'un véhicule sur pneu.
 
Photo 5: camion avec bissel pour le nettoiement des rails du réseau de Hambourg

Le réseau de Hambourg utilise des abris pour voyageurs avec cloisons disposées en zig-zag et en verre armé.

Photo 6: abri pour voyageur à Hambourg


II. Hanovre

Une voiture motrice pour le nettoiement des rails est en service à Hanovre pour 277 kilomètres de voie simple (voir photos 7 et 8). Cette voiture comporte dans chaque sens de marche un doigt racleur, à l'extrémité d'un tuyau d'aspiration avec jet d'eau pour humidification des poussières et détritus.

Photo 7: voiture pour le nettoiement des rails de Hanovre


Photo 8: détail du dispositif pour le nettoyage


Le réseau de Hanovre dispose d'une voiture-échelle avec plate-forme relevable par dispositif X (photo 9 ci-dessous). Cette disposition a l'avantage de rendre complètement libre l'intérieur de la cabine. La manoeuvre se fait à l'aide d'un moteur électrique alimenté par batterie.
Photo 9: Voiture-échelle Schörling en service à Hanovre


III. Stuttgart

Le réseau de Stuttgart comporte 140 kilomètres de lignes à écartement métrique. Les rails y sont nettoyés, comme à Hambourg, par un véhicule sur pneus muni de bissels relevables (photo 10).

Photo 10: détail de l'aspiration du camion avec bissel pour le nettoiement des rails de Stuttgart.

Le réseau de Stuttgart possède également un camion aspirateur de boues de marque Schörling (photo 11).

Photo 11: le camion aspirateur de boues Schörling en action à Stuttgart

La photo 12 représente une voiture motrice articulée à 3 bogies en service à Stuttgart. Avec ses 25 mètres de long et ses 24 tonnes à vide, elle peut accueillir 220 voyageurs.

Photo 12: voiture motrice articulée à 3 bogies de Stuttgart

samedi 25 novembre 2017

L'Europe en cartes postales anciennes: les Serres royales de Laeken ^^

Après nos visites du Palais royal de Bruxelles et du domaine royal de Laeken, terminons notre parcours à travers le parc royal pour une petite visite des Serres royales, tel qu'elles se présentaient à la "Belle Époque".

Bonne visite ^^


L'Eglise de fer


La Serre aux Azalées


L'Escalier Embarcadère


La Serre des Palmiers chauds


L'Orangerie


La Sortie de la Serre du Congo


Le Buffet du Garden-Party


Les Galeries de l'Eglise


La Serre de l'Embarcadère


Le Pavillon Narcisse


La Serre du Théâtre


La Serre Diane


Le Jardin d'Hiver


L'Eglise de fer

mercredi 22 novembre 2017

C'est (presque) Noël avant Noël ^^

La période des fêtes approchant à grand pas, il était (presque) temps de penser à s'offrir un cadeau à soi-même. Je me suis donc fait plaisir et me suis offert quelques anciens tickets de tramways. Et pas des moindres, vu qu'il s'agissait de tickets que je n'avais pas encore dans ma collection ^^

On commence avec un très beau ticket d'entrée pour l'exposition internationale de Bruxelles de 1897. J'avais déjà vu des cartes d'abonnement pour cette exposition, mais un ticket d'entrée, c'est bien le premier que je vois ^^



Ensuite, comme en 1897, l'exposition a lieu en partie au Cinquantenaire et en partie à Tervueren (assez loin des gares du Nord et du Midi, où arrivent généralement les voyageurs), la meilleure manière de s'y rendre est d'y aller en tramway. Le ticket d'entrée à l'exposition était donc accompagne d'un "coupon Exposition", qui permettait d'accéder à la gare temporaire des Tramways Bruxellois aménagée dans l'enceinte même de l'exposition, sur le site du Cinquantenaire. Ce ticket a été délivré sur la ligne spéciale "Gare du Nord-Exposition" spécialement créée assurer une desserte directe entre la Gare du Nord et le Cinquantenaire. Il existait également une ligne spéciale "Gare du Midi -Exposition" (mais dont je n'ai pas de ticket).

 
Autre ticket dont je ne possédais pas encore d'explaire: un ticket de ayant été délivré sur la ligne du Tram Car Nord-Midi (qui reliait les gares du Nord et du Midi, comme le nom de la société le laisse sous-entendre):


On reste dans les tous vieux tickets d'avant 1900 avec les deux exemplaires suivants: le premier ticket a été délivré sur la ligne des boulevards circulaires du haut de la Ville après 1894 (autrement dit, après l'électrification de la ligne), et le second, en 1897 sur la ligne spéciale "Gare du Nord - Exposition" déjà évoquée ci-avant. 



Autrement dit, le ticket ci-dessus va avec le ticket d'entrée à l'exposition et le "coupon-exposition" à 5 centimes ;-)

On finit avec deux tickets qui ont probablement voyagé au tout début du 20ème siècle. Le premier a été délivré sur la ligne "Schaerbeek-Bois" et le second est un billet de correspondance délivré sur la ligne des boulevards circulaires du haut de la ville.



Voilà tout ce qu'il faut pour se préparer à passer de joyeuses fêtes de fin d'année ;-)

Belle soirée à toutes et tous,

Callisto