samedi 5 janvier 2019

Les machines à coudre Phoenix et la firme Baer & Rempel (Bielefeld, Allemagne) ^^

Carl Baer est originaire de Sonnenburg, en Allemagne. Il y apprend le métier de serrurier. Il quitte sa ville natale pour Berlin, où il travaille comme mécanicien, puis comme chef d'atelier, avant de s'installer à Bielefeld où il travaille auprès d'un horloger en 1858 avant de fonder son propre atelier en 1859. 




En 1860, il fonde la
firme Adler avec son associé Heinrich Koch. La firme s'appelle alors "Nähmaschinenfabrik C. Baer und Koch" et emploie 14 ouvriers dès les premiers mois. Leur atelier devient vite trop petit et la firme emménage dès 1862 dans une nouvelle usine, sise Bahnhofstrasse à Bielefeld. Les machines fabriquées sont des répliques des machines Wheeler & Wilson, puis de Grover & Baker.

  Carl Baer quitte l'entreprise en 1865 et s'associe à Rudolf Rempel afin de fonder une nouvelle société: la "Bielefeld Nähmaschinenfabriek Baer und Rempel". L'usine se trouve sur la Kleine Bahnhofstrasse. Les machines à coudre qui y sont produites sont, encore une fois, des répliques d'anciens modèles produits par la firme Wheeler & Wilson.





Un petit mot sur Rudolf Rempel, qui apport le capital de la société "Baer & Rempel": il nait le 31 mai 1815 à Bielefeld. Son père, professeur de langues et de géographie, meurt en 1825 à l'âge de 53 ans. Faute de ressources financières, Rudolf arrête ses études et est placé comme apprenti chez Bertelsmann & Sohn, l’un des plus importants négociant en linge à Bielefeld. Il épouse Minna Veerhoff, la fille d'un riche propriétaire, ce qui lui assure une bonne condition financière. Il se lance en 1839 dans le commerce du lin, ainsi qu'en politique. À 26 ans, il est élu au conseil municipal de la ville de Bielefeld. Il se consacre entièrement au développement et à la prospérité de la vie industrielle de sa ville. Il décède subitement le 28 août 1868, à l'âge de 53 ans, comme son père. A sa mort, ses fils lui succèdent à la tête de l'entreprise. On notera que Carl Baer épouse l'une des filles de Rudolf Rempel.



Dès 1875, l'entreprise rencontre des difficultés financières. Sans compter que l'usine est détruite dans un incendie en 1879, ce qui amène Carl Baer à quitter l'entreprise, dont la direction est alors assurée par Max Rempel. Le premier modèle de machine "Phoenix", la Phoenix A, est créé en 1880 sur base d'un modèle Wheeler & Wilson à navette droite.

L'usine fabrique des vélos de 1898 à 1905, et survit aux deux guerres mondiales (bien que l'usine et son stock aient été détruits en 1945), avant d'être rachetée par la firme Anker en 1958. La nouvelle société, qui s'appelle "Anker-Phoenix-Nähmaschine AG", arrête la production de machines à coudre 9 ans plus tard, avant de faire faillite en 1976.



Quelques liens utiles:


* un catalogue commercial, vers 1900
* un site qui permet de dater une machine Baer & Rempel en fonction du numéro de série
* une vue de l'usine en 1913


mardi 1 janvier 2019

Bonne et heureuse année 2019 ^^

Avec le blog, je vous souhaite tout plein de belles choses à l'occasion de cette nouvelle année 2019!

Je vous ai retrouvé d'anciennes cartes postales "de voeux", j'en profite pour les partager avec vous ;-)

A bientôt,

C.



Cette carte a voyagé le 31 décembre 1905






Cette carte a voyagé le 29 décembre 1908


Cette carte a voyagé le 31 décembre 1906




Cette carte a voyagé le 31 décembre 1906


Cette carte a voyagé le 1er janvier 1910


Cette carte a voyagé le 2 janvier 1910

vendredi 28 décembre 2018

Acte de concession de la ligne du Bois de la Cambre à William Morris, 12 novembre 1868 ^^

ACTE DE CONCESSION DES TRAMWAYS DE LA VILLE DE BRUXELLES.

Entre la Ville de Bruxelles, représentée par M. Jules Anspach, Bourgmestre, assisté de M. Adolphe Lacomblé, Secrétaire communal, agissant au nom du Collège, et en exécution de la délibération du Conseil en date du 26 octobre 1868, d'une part,

Et Sir William Morris, particulier, domicilié à Londres, Old Jewry et à Blackheat, dans le Comté de Kent, d'autre part,

Il a été conclu la présente convention:

La concession accordée à MM. Frédéric-Ernest Nyts et Thibaut Morel pour la construction d'un Chemin de fer Américain, le 16 novembre 1866, est transférée à Sir Morris, pour le terme de quatre-vingt-dix ans, aux clauses et conditions du cahier des charges de cette concession, sauf les modifications suivantes auxquelles il s'oblige à se conformer:

1° Le prix maximum à réclamer des voyageurs par tête et par kilomètre, pendant toute la durée de la concession, ne pourra dépasser 10 centimes pour la première classe et 9 centimes pour la seconde classe.
Toutefois ce prix, quelle que soit la distance parcourue, ne devra pas être inférieur à 12 centimes pour la première classe et 10 centimes pour la seconde classe;

2° Les voitures seront conformes au modèle annexé au présent contrat;

3° Les travaux seront achevés comme suit:
La première section, s'étendant du bois de la Cambre à la place Louise, le 1er mai 1869; la deuxième section, de la place Louise à la place des Palais, le 15 mai 1869; la troisième section, de la place des Palais à l'ancienne porte de Schaerbeek, le 1er juin 1869.

4° Le service commencera, en été, au plus tard, à 8 heures du matin, et finira, au plus tôt, à 10 heures du soir; en hiver il commencera, au plus tard, à 9 heures du matin, et finira, au plus tôt, à 9 heures du soir. Les prix pourront être doublés après dix heures du soir.

5° La taxe annuelle sera de 73 francs par voiture pendant les cinq premières années. A l'expiration de cette période, la taxe pourra être successivement augmentée de 25 francs chaque année jusqu'à 250 francs.
Le quart de cette taxe sera dû pour les voitures supplémentaires que le concessionnaire fera circuler dans les circonstances exceptionnelles, sans dépasser le nombre de 25 jours par année.
Si ce nombre est dépassé, la taxe entière est exigible. Pour les voitures du service ordinaire, la taxe sera exigible pour toute l'année, du 1er janvier au 31 décembre, quelle que soit l'époque de leur mise en circulation. Elle sera payée par anticipation et ne pourra donner lieu à aucune restitution, même si le nombre des voitures subissait une diminution.

Fait double à Bruxelles, le 12 novembre 1868.
Signé J. Anspach, A. Lacomblé, Morris.

Enregistré à Bruxelles le 12 novembre 1868, volume 17, folio 45, recto, case 2. Reçu en principal et additionnels, deux francs vingt centimes.
Le Receveur,
Signé Lefebvbe.

mardi 25 décembre 2018

Joyeux Noël 2018 ^^

Avec le blog et ces quelques anciennes cartes postales de la collection O. Dasnoy, nous vous souhaitons une très joyeuse fête de Noël 2018.

A bientôt sur le blog,

Callisto





Cette carte a voyagé le 24 décembre 1907






Cette carte a voyagé le 22 décembre 1913


Cette carte a voyagé le 24 décembre 1906


Cette carte a voyagé le 24 décembre 1904


Cette carte a voyagé le 24 décembre 1906


Cette carte a voyagé le 22 décembre 1902

Cette carte a voyagé le 23 décembre 1906

samedi 22 décembre 2018

Un ancien ticket "carré" des Tramways de Gand ^^

J'ai récupéré un tout vieux ticket (petit et carré) des Tramways de Gand...


... Ce qui nous donne l'occasion de revisiter cette belle ville grâce aux cartes postales de la Belle Epoque qui m'ont été offerte par O. Dasnoy.

Bonne vision, et à bientôt,


Callisto




  


Gand, la Halle aux Draps, 14 août 1906


Gand, l'ancienne boucherie, 1903


Gand, le Palais de Justice, 14 août 1906


Gand, panorama de la place du Vendredi, 24 octobre 1907

mercredi 19 décembre 2018

L'Europe en anciennes cartes postales: Bruxelles insolite (1/2) ^^

Je vous propose un petit voyage insolite à Bruxelles, illustré par d'anciennes cartes postales de la Belle Epoque récupérées en brocante. Nous passerons par des lieux moins connus comme le boulevard Militaire, le canal de Willebroeck, la caserne du Petit Château et les galeries Saint-Hubert.

Bonne vision!





Cette carte a voyagé le 23 septembre 1906


Cette carte a voyagé le 1er janvier 1908


Cette carte a voyagé le 25 septembre 1908











dimanche 16 décembre 2018

"La Mode Illustrée", 16 et 23 décembre 1877 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru les dimanches 16 et 23 décembre 1877. Vous y trouverez  des gravures de mode féminine (notamment des toilettes, des accessoires de coiffure et des bijoux), divers modèles de robes pour fillettes, des bonnets et fichus, ainsi qu'un costume de patineuse.

Bonne lecture!