dimanche 20 septembre 2020

La gare maritime de Tour & Taxis ^^

C'était une visite qui me tenait à coeur: la gare maritime, construite entre 1900 et 1907 sur le site de Tour et Taxis, et qui faisait l'objet d'une restauration profonde depuis 2016 (dont je vous avais parlé dans un précédent article) est accessible au public depuis le 26 mai. Les travaux sont toujours en cours, mais il est désormais possible de flâner dans cette ancienne gare, qui se veut désormais être un espace de travail, de shopping et de loisirs.

Quelques chiffres pour commencer la visite: cette ancienne gare de marchandises, l'une des plus grandes d'Europe, fait 280m de long, 180m de large et 24m de haut. Et la rénovation est simplement splendide, mettant en valeur la structure faite de métal, de verre et de bois. 

C'est parti pour une petite visite des lieux...





Etat du chantier lors de l'inauguration, le 26 mai 2020

Ce que j'ai trouvé très chouette, mais pour lesquelles j'ai un doute que ce soit perenne, ce sont les panneaux interdisant l'accès aux zones encore en travaux, qui sont décorés avec des anciennes vues de la gare maritime. Cela donne une idée de l'activité qui y régnait au siècle passé ^^





Retour en 2020 et suite de la visite...











N'hésitez pas à passer y faire un tour si vous en avez l'occasion, la visite mérite largement le détour.

A bientôt et prenez bien soin de vous,

Callisto

lundi 14 septembre 2020

"La Mode Illustrée", 14 septembre 1884 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du 14 septembre 1884. Vous y trouverez des gravures de mode féminine, notamment des robes, des manteaux, mantelets et paletots, ainsi que des costumes pour petit garçon et petite fille.

Bonne découverte!












dimanche 6 septembre 2020

Les différents type d'aiguilles (1/2): les aiguilles à pédale ^^

C'est parti sur une mini-série consacrée aux aiguilles qui existaient sur le réseau des Tramways Bruxellois durant l'entre deux-guerre. Cet épisode-ci est consacré aux aiguilles à pédale. Dans le second épisodes, nous parlerons des aiguilles électriques, à contrepoids, à ressort, ainsi que des aiguilles "folles" et de caniveaux.

Commençons donc par les aiguilles à pédale. Il s'agit d'aiguilles devant être manoeuvrées par une tige métallique terminée par un bloc de bois à enfoncer dans le logement ad hoc.


Voici ce qu'en disent les instructions pour receveur en vigueur en 1928:

Manoeuvre des aiguillages
La manoeuvre d'une aiguille à pédale est faite par le receveur de la dernière remorque du tram qui doit franchir l'aiguille. Cette manoeuvre doit toujours se faire au moyen du bloc réservé à cet usage et elle exige la plus grande attention de la part du receveur.


Sur la photo ci-dessous, on voit un pédaleur (c'est le nom donné aux aiguilleurs d'aiguilles à pédale) qui se trouve à hauteur de l'appareil de voie vers la rue Delaunoy. Il tient sa pédale à la main.



On notera que cet aiguillage était rarement utilisé en temps normal. Il sera par contre bien utile durant la seconde guerre mondiale, où il servira au détournement des lignes ne pouvant passer sur leur pont "normal", détruit en mai 1940 afin de retarder l'avancement des troupes allemandes. 


Voyons maintenant comment fonctionne cette aiguille. Il s'agit d'un dispositif à ressort : il faut enfoncer le bloc avec le pied, ce qui a pour effet de faire bouger l'aiguille. En retirant le pied, le bloc remonte et l'aiguille reprend sa position initiale.



La photo ci-dessous nous montre une pédale du modèle ayant succédé à celle avec bloc de bois. Celle-ci se termine par une tige métallique à introduire dans un trou rond ad hoc et à enfoncer pour déplacer l'aiguille.




Comme les pédales devaient être maintenues enfoncées pour que l'aiguille prenne l'orientation "modifiée", s'est posé le problème des premiers trams "à un agent" (lesquels étaient susceptibles de rencontrer l'un ou l'autre aiguillage à pédale).

D'où l'invention du dit "bloc à griffes", constitué de l'extrémité de la pédale alors classique (tige métallique surmontée d'une "plate-forme" où appuyer le pied) complétée par un arceau métallique qui, lorsqu'il était abaissé, faisait sortir des "griffes" qui maintenait l'objet en position enfoncée, aussi longtemps que l'on ne relevait pas le dit arceau. 

Cela nécessitait un effort physique de la part du personnel, vu qu'il fallait se baisser jusqu'au sol pour manoeuvrer le dispositif. 


On notera qu'il existe encore des aiguilles "à pédale" sur l'actuel réseau de la STIB, notamment l'aiguillage 7803 du Cimetière de Jette.






Bon dimanche, et à bientôt pour la suite,

Callisto

mardi 1 septembre 2020

Les derniers passages à niveau de la région bruxelloise ^^

Partons aujourd'hui à la découverte de 3 des 5 derniers passages à niveau de la région bruxelloise. Ceux-ci sont situés à Ganshoren, le long des lignes de chemin de fer 50 et 60, le long des marais de Jette et de Ganshoren et du Bois du Laerbeek.

Ces marais et bois sont tous repris comme réserves naturelles et sont gérées par Bruxelles-Environnement.

Le Bois du Laerbeek, juste avant l'orage.


Le premier passage à niveau de la promenade d'aujourd'hui se trouve à proximité de l'arrêt de tram "Exposition" (ligne 9 de la STIB, reliant Simonis à l'Arbre Ballon, dont nous reparlerons ci-après).





Le second, actuellement infranchissable suite à des travaux, donne accès, depuis le Bois, à l'avenue Joseph Peereboom.





Le troisième est situé rue au Bois, passé le stade de foot et le club de pétanque.



Les deux passages à niveau que je n'ai pas photographiés, car trop éloignés de ma promenade, sont situés, d'une part, près du rond-point reliant les rues au Bois et Vanderveken et, d'autre part, rue Nestor Martin.

Il était question, dans la presse, de supprimer ces passages à niveau, voir même de les remplacer par des "alternatives" afin de les sécuriser. Cette "sécurisation" me semble illusoire, tant il est facile d'accéder aux voies depuis les sentiers traversant le Bois.

Un accès aux voies depuis un sentier de promenade.


Pour finir, comme promis, un petit mot au sujet de l'Arbre Ballon (de Jette, de Wemmel ou de Dieleghem, selon les sources).

Cet Arbre Ballon était un hêtre centenaire de +/- 25 mètres de haut, présentant la forme d'un ballon sphérique et situé sur une colline. Il marquait la "frontière" entre les communes de Jette et de Wemmel et était visible depuis la Colonne du Congrès.

L'Arbre Ballon de Dieleghem


Son tronc fut brisé lors d'une tempête, le 12 mai 1912. Il faut dire que toute la partie inférieure du tronc, de 4,5 mètres de circonférence, était creuse car rongée par les xylophages. En 1909, en vue de consolider le tronc creux après que des vandales aient tenté d'y mettre le feu, on y avait versé plusieurs mètres cubes de béton. Cela n'aura pas suffit!

L'Arbre Ballon, après la tempête du 12 mai 1912.



Bonne soirée, prenez bien soin de vous,

Callisto

lundi 24 août 2020

"La Mode Illustrée", 24 août 1884 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du 24 août 1884. Vous y trouverez des gravures de mode féminine, notamment des robes, des vestes, des bijoux, des toilettes pour enfant et pour petite fille, ainsi que des toilettes de deuil.

Bonne découverte!












lundi 17 août 2020

Journal de (dé)confiement, épisode 11: Juillet 2020 ^^

Retour en images sur mes activités de déconfinement du mois juillet 2020. Tout d'abord, avec cette magnifique visite du Musée de l'Afrique à Tervueren. Le bâtiment a été magnifiquement restauré: l'extérieur, l'intérieur, les peintures, c'est juste superbe!











Etant en congé, j'en ai également profiter pour effectuer le suivi des chantiers qui m'intéressent, comme la pose des nouvelles voies avenue de la Reine et l'aménagement d'un parc à la gare royale.
 




Les vacances, c'est également l'occasion de photographier un autre type de matériel roulant, comme le "trambus" qui dessert la ligne 820 "UZ Brussel - Zaventem Luchthaven" exploitée par la société De Lijn.

Trambus 820 circulant en direction de l'aéroport, Sint Annalaan à Grimbergen (Strombeek)


Trambus 820 circulant en direction de l'UZ (Jette), chaussée Romaine (Esplanade).


Et pour finir cette série de photos, je ne peux résister à partager avec vous la photo de cette jolie machine à coudre Singer 28K, fabriquée dans l'usine de Kilbowie (en Ecosse) en 1908 et croisée dans la vitrine d'un magasin de tissus.



Bonne soirée, prenez bien soin de vous,

C.

lundi 10 août 2020

Journal de (dé-)confinement, épisode 10: Une petite Mundlos Original Victoria ^^

Cela faisait longtemps que je n'avais plus eu l'occasion de remettre en état une machine à coudre. Et chance pour moi, il s'agissait d'un modèle que je n'avais encore jamais rencontré auparavant: une Mundlos Original Victoria. Je vous raconte tout en photos :-)

Profitons de l'été pour travailler au jardin ^^


Pour rappel, ce modèle était produit par la firme Mundlos, fondée en 1863 à Magdebourg (Allemagne) par Friedrich Heinrich Mundlos (23/12/1836-27/4/1928, un ancien cordonnier et métallurgiste) et Hermann Schulz.
F. H. Mundlos

La firme commence par produire des répliques des machines à coudre Singer, avant de changer de modèle et de créer des copies des machines britanniques de la marque "Howe". 

Son premier "vrai" modèle, la "Victoria" est lancé en 1882. Quant à l' "Original Victoria", elle est commercialisée pour la première fois en 1888. Cette machine nécessite des aiguilles 20X1.
Voyons les photos...












Petite particularité: l'éjecteur de navette se trouve juste sous le dévidoir. Il s'actionne via un petit bouton...



 ... qui actionne la tige de l'éjecteur. Ingénieux :-)



Après un bon nettoyage et un bain d'huile, la machine recoud sans souci ^^




Bonne soirée et à bientôt,

Callisto