Et c'est reparti pour une nouvelle "haute saison" au Musée du Transport Urbain Bruxellois. Une météo estivale, une ambiance du tonnerre, des bénévoles motivés et
plus de 35 passagers dans le tram qui m'a emmenée au Cinquantenaire. Que
demander de plus?
La motrice 428 de la société générale des Chemins de fer Economiques est prête à partir pour le Cinquantenaire |
... Tandis que la motrice 1305 et sa remorque 671 attendent les voyageurs à destination de Tervueren |
Tervueren station |
Lors du voyage retour, nous croisons la motrice 59, qui s'achemine vers Stockel |
Que demander de plus disions nous? Comme les horaires sont très bien conçus, j'ai une demi-heure d'attente avant de repartir vers le Cinquantenaire. J'en profite pour arpenter les allées. J'y trouve toujours des choses qui n'étaient pas là avant, ou que je n'avais jamais remarquées. Ici un appareil qui permettait de perforer les souches de billets en cas de changement de prix.
Lorsqu'un changement de tarif était annoncé, il fallait faire des stocks de billets perforés afin d'être prêt pour le jour du changement, tout en conservant un stock suffisant de billets non perforés pour tenir le coup jusqu'à la date fatidique.
Lorsqu'un changement de tarif était annoncé, il fallait faire des stocks de billets perforés afin d'être prêt pour le jour du changement, tout en conservant un stock suffisant de billets non perforés pour tenir le coup jusqu'à la date fatidique.
L'entièreté de la presse |
zoom sur les puissantes dents perforeuses |
Evidemment, c'est plus fort que moi, il a fallu que je chipote... J'avais un magazine dans mon sac, je l'ai sorti, placé dans la fente et perforé ;-)
je place la magazine dans la fente, je tourne la presse de toutes mes forces... |
et tadaam! J'ai un super magazine perforé ^^ |
Juste sur la gauche de la presse à perforer les souches de tickets, on trouve une machine à timbre-sec "TIVB" qui servait à valider les cartes de plusieurs voyages qui arrivaient de chez l'imprimeur E. Guyot. Le but était d'éviter que des cartes (non munies de ce timbre-sec) ne sortent des ateliers de l'imprimeur et ne soient mises sur le marché "illégalement".
Ces machines fonctionnaient à l'aide d' une pédale. Les agents présentaient une à une les 20 cartes de chaque carnet avec les mains, appuyaient sur la pédale et apposaient ainsi le timbre-sec sur la carte.
Les hommes qui maniaient ces machines étaient d' une dextérité inouïe.
Il leur fallait environ 1 minute par carnet de cartes. En même temps,
cela leur permettait de vérifier que chaque carnet contenait bien 20
cartes.
J'ai aussi placé mon magazine en dessous "pour voir ce qu'il se passait", mais il ne s'est rien passé: je n'ai sans doute pas appuyé assez fort, car le timbre-sec était tout juste illisible!
Allez, assez fait de bêtises, et en plus c'est l'heure de ma correspondance. Une dernière photo dans la cour du Musée...
Et me voilà arrivée à Tervueren ^^
Une très agréable sortie printanière, rien à dire, c'était super ^^
Pour rappel, le Musée du Transport Urbain Bruxellois est ouvert tous les samedis, dimanches et jours fériés, de 13 à 19h, d'avril jusqu'au mois de juin. Toutes les infos sont ici => http://trammuseum.brussels/
Bonne soirée,
Callisto
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