Attention: trésor: ceci est peut-être le premier projet de métro à Bruxelles ! Ne soyons pas étonnés: les ingénieurs de l'époque rêvaient déjà d'un tunnel sous la Manche, et ce dès 1880.
Nous pouvons ainsi lire, dans le « Journal de Bruxelles » du 11 mai 1885 :
Le quartier du bas de la ville n’est relié directement à celui du haut et à la commune d'Ixelles que par des voies de communication à rampes assez fortes.
Les moyens de locomotion rapide entre ces deux points extrêmes laissent essentiellement à désirer : les omnibus de pavé, dont les départs n’ont lieu que toutes les 20 minutes, constituent, en effet, comme transport en commun, l’unique ressource pour les personnes que leurs affaires ou leurs plaisirs appellent au centre de la ville.
Monsieur Gillon, ingénieur à Liège, s’est préoccupé de cette situation et a soumis un projet de chemin de fer souterrain à traction par câble métallique, partant du bas de la rue de la Madeleine, à l’angle de la rue de la Putterie, pour aboutir à la porte de Namur, en passant transversalement sous la Petite rue de la Madeleine, les rues des Armuriers, Cantersteen, de la Croix-Blanche, Notre-Dame, Ravenstein, Montagne de la Cour, place Royale, rues de Namur, Bréderode, Thérésienne et de la Pépinière.
Il demande à la ville de bien vouloir appuyer les résultats de ses études, en vue de l’établissement de cette voie ferrée funiculaire, dont l’idée n’est pas nouvelle, puisqu’elle a déjà reçu son application dans d’autres villes, comme à Constantinople et à Lyon.
Le mémoire descriptif qui accompagne le projet de M. Gillon renferme les détails de l’opération. Nous n’en donnerons ici que les grandes lignes :
1. La longueur du tunnel serait de 1.010 mètres.
Nous pouvons ainsi lire, dans le « Journal de Bruxelles » du 11 mai 1885 :
Le quartier du bas de la ville n’est relié directement à celui du haut et à la commune d'Ixelles que par des voies de communication à rampes assez fortes.
Les moyens de locomotion rapide entre ces deux points extrêmes laissent essentiellement à désirer : les omnibus de pavé, dont les départs n’ont lieu que toutes les 20 minutes, constituent, en effet, comme transport en commun, l’unique ressource pour les personnes que leurs affaires ou leurs plaisirs appellent au centre de la ville.
Monsieur Gillon, ingénieur à Liège, s’est préoccupé de cette situation et a soumis un projet de chemin de fer souterrain à traction par câble métallique, partant du bas de la rue de la Madeleine, à l’angle de la rue de la Putterie, pour aboutir à la porte de Namur, en passant transversalement sous la Petite rue de la Madeleine, les rues des Armuriers, Cantersteen, de la Croix-Blanche, Notre-Dame, Ravenstein, Montagne de la Cour, place Royale, rues de Namur, Bréderode, Thérésienne et de la Pépinière.
Il demande à la ville de bien vouloir appuyer les résultats de ses études, en vue de l’établissement de cette voie ferrée funiculaire, dont l’idée n’est pas nouvelle, puisqu’elle a déjà reçu son application dans d’autres villes, comme à Constantinople et à Lyon.
Le mémoire descriptif qui accompagne le projet de M. Gillon renferme les détails de l’opération. Nous n’en donnerons ici que les grandes lignes :
1. La longueur du tunnel serait de 1.010 mètres.
2. La largeur du tunnel serait de 8 mètres.
3. La hauteur serait de 6 mètres 30, depuis le dessous du radier jusqu’à l’extrados de la voûte.
4. L’épaisseur entre cet extrados et le dessus du pavage serait de :
- 3 mètres sous la petite rue de la Madeleine,
- 5 mètres sous la rue des Armuriers,
- 6.50 mètres sous la rue Cantersteen,
- 10 mètres sous l’impasse Saint Roch,
- 9 mètres sous la rue de la Croix-Blanche,
- 7,50 mètres sous la rue Notre-Dame,
- 6 mètres sous la rue de la Montagne de la Cour, en regard de la rue Ravenstein,
- 1,50 mètres sous la place Royale,
- 5 mètres sous la rue Brederode,
- 7,50 mètres sous la rue Thérésienne,
- Et 6 mètres sous la rue de la Pépinière.
5. Les départs, tant par la voiture montante que par la voiture descendante, auraient lieu toutes les 5 à 6 minutes, de sept heures du matin à minuit, de trois gares, qui seraient situées :
- Au pied (rue de la Putterie),
- Au milieu (Place Royale)
- Et au sommet de la côte (Porte de Namur).
6. Le tunnel aboutirait à la rencontre du tramway à vapeur d’Ixelles et de la voie exploitée par les Tramways Bruxellois, ce qui permettrait aux habitants du bas de la Ville de se rendre rapidement et d’une façon sûre au Quartier Léopold et au Bois de la Cambre.
La question de la concession est entièrement de la compétence du Gouvernement, et non de la Ville de Bruxelles.
Aucune suite n'a visiblement été donnée à ce projet, pourtant relancé en 1894 suite à la demande des ingénieurs François Wellens, A. Le Brun et Arthur du Roy de Blicquy d'établir un funiculaire aérien reliant le haut et le bas de la ville.
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