Trouvé en cherchant autre chose (comme souvent):
Je cherchais un café-restaurant "Au Tivoli" qui était exploité en 1869. Pour mes recherches, j'ai consulté les anciens almanachs commerciaux scannés et disponibles en ligne sur le site des archives de la Ville de Bruxelles.
Je n'ai pas trouvé ce café-restaurant, mais, par contre, j'ai trouvé un tas d'anciennes publicités pour des machines à coudre "bruxelloises". Et moi qui ne désespérait de ne pas en trouver!
Je vous présente chacune des publicités en indiquant le lien vers la page web où elle peut être consultée (ne sachant pas si les images peuvent, ou non, être reproduites).
Je n'ai pas trouvé ce café-restaurant, mais, par contre, j'ai trouvé un tas d'anciennes publicités pour des machines à coudre "bruxelloises". Et moi qui ne désespérait de ne pas en trouver!
Je vous présente chacune des publicités en indiquant le lien vers la page web où elle peut être consultée (ne sachant pas si les images peuvent, ou non, être reproduites).
A. Almanach commercial de 1866.
A tout seigneur, tout honneur, nous commencerons cette rubrique en présentant les machines à coudre Howe assemblées et commercialisées (sous licence) par Firmin Mignot. Son adresse n'est pas encore Rue Neuve 101-103 (comme sur les tickets chromo faisant sa publicité) mais rue de la Limite 12 (derrière l'Observatoire). La publicité reproduite dans l'almanach nous apprend qu'il est également spécialisé dans les machines à coudre à broder et à franger.
Nous partons rue du Lombard, au numéro 3, où se trouvait la manufacture de machines à coudre perfectionnées et construites par F. Corbet. La manufacture comportait un atelier dédié aux réparations. Chaque machine vendue était accompagnée d'une instruction qui permettait d'apprendre seul à la faire fonctionner. C'est amusant de lire que chaque revendeur avait ses arguments de vente ^^
Passons à J-D Charlier, rue d'Assaut, 19 bis, qui se présente comme étant agent général de la compagnie Singer. La publicité est légèrement mensongère (on est pas loin des fake-news): on y lit que les machines à coudre Singer sont en usage dans tous les couvents, asiles, institutions de charité et écoles. Bon évidemment, ce n'était probablement pas le cas (de un) et, (de deux), la compagnie Singer avait quasi offert les machines à coudre utilisées par ces institutions, en les vendant à bas prix à des fins de propagande.
Donc, d'abord, Singer leur offre d'importantes réductions sur les machines vendues et, après, Singer peut affirmer: "ils utilisent nos machines, c'est que ce sont les meilleures, n'est ce pas?"
Comme je le disais avant, chaque société avait ses arguments de vente. Et ceux-ci, c'étaient ceux d'Edward Clark, qui avait mis cette stratégie marketing en place.
B. Almanach commercial de 1870.
On y retrouve H.J. Petit et sa fabrique de machines à coudre du 14 de la rue des Croisades. On y apprend qu'il avait une succursale au 61 de la rue Neuve et qu'il a reçu trois médailles lors d'expositions universelles:
* Paris en 1867,
* Amsterdam en 1868,
* et Le Havre en 1869.
A tout seigneur, tout honneur, nous commencerons cette rubrique en présentant les machines à coudre Howe assemblées et commercialisées (sous licence) par Firmin Mignot. Son adresse n'est pas encore Rue Neuve 101-103 (comme sur les tickets chromo faisant sa publicité) mais rue de la Limite 12 (derrière l'Observatoire). La publicité reproduite dans l'almanach nous apprend qu'il est également spécialisé dans les machines à coudre à broder et à franger.
Nous partons rue du Lombard, au numéro 3, où se trouvait la manufacture de machines à coudre perfectionnées et construites par F. Corbet. La manufacture comportait un atelier dédié aux réparations. Chaque machine vendue était accompagnée d'une instruction qui permettait d'apprendre seul à la faire fonctionner. C'est amusant de lire que chaque revendeur avait ses arguments de vente ^^
Passons à J-D Charlier, rue d'Assaut, 19 bis, qui se présente comme étant agent général de la compagnie Singer. La publicité est légèrement mensongère (on est pas loin des fake-news): on y lit que les machines à coudre Singer sont en usage dans tous les couvents, asiles, institutions de charité et écoles. Bon évidemment, ce n'était probablement pas le cas (de un) et, (de deux), la compagnie Singer avait quasi offert les machines à coudre utilisées par ces institutions, en les vendant à bas prix à des fins de propagande.
Donc, d'abord, Singer leur offre d'importantes réductions sur les machines vendues et, après, Singer peut affirmer: "ils utilisent nos machines, c'est que ce sont les meilleures, n'est ce pas?"
Comme je le disais avant, chaque société avait ses arguments de vente. Et ceux-ci, c'étaient ceux d'Edward Clark, qui avait mis cette stratégie marketing en place.
B. Almanach commercial de 1870.
On y retrouve H.J. Petit et sa fabrique de machines à coudre du 14 de la rue des Croisades. On y apprend qu'il avait une succursale au 61 de la rue Neuve et qu'il a reçu trois médailles lors d'expositions universelles:
* Paris en 1867,
* Amsterdam en 1868,
* et Le Havre en 1869.
L'usine de machines à coudre de H.J. Petit, sise au 14 de la rue des Croisades |
On retrouve également un dénomme Joseph Lierneux, mécanicien, qui revend des machines à coudre américaines des marques Elias Howe Junior et Wheeler & Wilson. Son magasin, sis chaussée de Ninove 104 à Molenbeek-lez-Bruxelles, vend aussi de l'huile, des aiguilles du fil et autres accessoires divers, ainsi que des flocons pour literie.
Une autre annonce, sur la même page, nous présente la fabrique de machines à coudre de P. Jacubowitz, sise rue des Boiteux 15 à Bruxelles. Sa gamme de produit est large est variée: machines américaines Elias Howe, Wheeler & Wilson, Singer et autres. Toute machine livrée par sa maison est garantie. Il offre également des facilités de paiement: 10 francs par mois.
Il commercialise également des journaux de mode pour homme et dame, ainsi que des modèles de vêtement en grandeur naturelle dans un magasin se trouvant de l'autre côté de la même rue, au numéro 26.
Au 82 de la rue du Midi se trouve l'agence générale pour les machines à coudre Loewe, tenue par R.B. Turner. Son modèle phare, une machine à main, s'appelle "La Princesse Louise". Il commercialise également des pièces détachées, des machines à tricoter et des machines à broder munies d'un appareil à soutacher.
C'en est fini pour mes trouvailles du jour!
Bonne soirée et à bientôt,
C.
Bonne soirée et à bientôt,
C.
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