lundi 2 août 2021

"La Mode Illustrée", 26 juillet, 2 et 9 août 1874 ^^

Voici trois magazines un peu plus anciens que ceux que je vous propose habituellement. Il s'agit de magazines "La Mode Illustrée" parus en 1874, en date des dimanches 26 juillet ainsi que les 2 et 9 août.

Vous y trouverez des toilettes pour femmes et pour enfant, des motifs de broderies, des robes de chambre, une redingote, des cravates et une aumonière.

Bonne lecture,

Callisto























mercredi 28 juillet 2021

Inauguration de la ligne de Boitsfort, 28 juillet 1887 ^^

L'ancienne presse belge numérisée regorge de détails parfois oubliés des historiens traminots, vu que ces "petites histoires" ne sont pas relatées dans les rapports annuels des sociétés de transport concernées. Aujourd'hui, je vous emmène revivre l'inauguration de la prolongation de la ligne du réseau du chemin de fer à voie étroite de Bruxelles à Ixelles-Boendael, vers l'hippodrome de Boitsfort.


Le 6 juillet 1887, la ligne reliant la Petite Suisse au Café du Lac, est ouverte à l’exploitation. Trois semaines plus tard, le 28 juillet, un prolongement allant jusqu’à la chaussée de La Hulpe (hippodrome de Boitsfort), par les actuelles avenues du Derby et de la Forêt, est inauguré sous le couvert d’une autorisation spéciale. L’arrêté royal accordant la concession de ce dernier prolongement ne sera en effet promulgué que le 9 juillet 1888. 

Voyons ce qu'en dit la presse de l'époque...



Extrait #1: L'Indépendance Belge du 8 juillet 1887:

Dans quelques jours, la ligne du tram à vapeur d'Ixelles à Boitsfort, prolongée jusqu'au champ de courses, sera livrée au public.
Depuis mercredi (soit depuis le 6 juillet), les voyageurs peuvent être transportés jusqu'au café du Lac, sur la route de Boendael.



Extrait #2: L'Indépendance Belge du 29 juillet 1887:

Le tramway à vapeur d'Ixelles est désormais relié à Boitsfort. Le service a été inauguré jeudi matin (= le 28 juillet).



Extrait #3: L'Indépendance Belge du 1er août 1887:

Le premier dimanche du tramway à vapeur d'Ixelles-Boitsfort a été pluvieux. Alors que chacun bénit la pluie qui vient, après deux mois de sécheresse presque ininterrompue rafraîchir le sol, plantes et gens, administrateurs et conducteurs de tram maudissaient l'eau fâcheuse et inopportune. Ne pouvait-elle pas attendre au lendemain?


C'est en face du champ de course, dans la propriété de M. Auguste de Laveleye, coupée en deux par la voie, qu'est installée provisoirement la station du tramway à vapeur, en attendant que la ligne soit poussée sur la chaussée de la Hulpe jusqu'à la drève du Caporal. Le voyage est plus long que par le chemin de fer, mais l'agrément des voitures ouvertes sera, par les beaux temps, une compensation.

Si Boitsfort hésite, Ixelles est enchanté et Boendael est ravi, Boendael jusqu'ici surtout isolé, et maintenant desservi par des trains réguliers. La bâtisse a tout l'air d'escompter la nouvelle communication. On découvre sur le parcours quantité de petits coins à peine soupçonnés, des villas tentantes, et des sites qui bientôt peut être feront pousser dans les champs nombre de Buen-retiro et de Bel-respiro économiques.



Extrait #4: L'Indépendance Belge du 2 août 1887:


Le temps, qui d'abord avait fait grise mine aux Bruxellois amateurs de parties de campagne, n'a pas tardé à s'éclaircir dimanche et toute la ville s'est répandue aux environs.


Le tramway à vapeur d'Ixelles (ligne de Boendael-Boitsfort) n'a pas transporté moins de 1.800 voyageurs. Il a fallu, pour cela, pas mal de trains supplémentaires.


Je termine cet article par quelques précisions par rapport à la gare de Boitsfort, dont on peut voir ci-dessous une photo datant d'après la reprise du réseau d'Ixelles-Boendael par la société des Tramways Bruxellois.



Lors de sa création, cette gare se trouvait  au bout de l'avenue de la Forêt, du côté droit, quand on se dirige vers l'hippodrome. Elle occupait l'espace actuellement dédié au carrefour entre les avenues de la Forêt et Franklin Roosevelt et la chaussée de la Hulpe. Afin de permettre la création de ce carrefour, la gare des tramways a du déménager, en 1932, de l'autre côté de l'avenue de la Forêt (soit du côté gauche quand on se dirige vers l'hippodrome). Ce second terminus est désaffecté le 4 juillet 1955 avant d'être vendu quelques mois plus tard.

Quant au Café du Lac, il se trouvait sur le coin de l'avenue du Derby et de l'avenue Air Marshal Coningham (du côté des numéros impairs de cette dernière). Il est également démoli dans le début des années 50, pour laisser place à un complexe d'immeubles à appartements.

dimanche 25 juillet 2021

Ouverture annuelle du Palais Royal de Bruxelles, édition 2021 ^^

Je suis allée visiter le Palais Royal de Bruxelles ce dimanche après-midi.

Vous me direz que c'est connu, que le Palais est ouvert aux visiteurs chaque année, que c'est toujours le même parcours et bla bla bla.
Hé bien pas du tout!

Covid oblige, le nombre de visiteurs est limité. Et c'est très bien. Pour une fois, pas de files d'attentes interminables ni de bouchons ou de bousculades: j'avais la salle des Glaces pour moi toute seule. Il y a également un chouette petit film qui retrace "l'année royale" écoulée, une visite des jardins (ce qui ne se faisait pas avant) et surtout une petite exposition consacrée au 1er train ayant circulé entre Bruxelles et Malines, avec une maquette du train, une maquette de la gare de l'allée verte, divers documents iconographiques et quelques éléments du train électrique du Prince Charles de Belgique.

Hé bien, c'était de loin la meilleure visite que j'ai faite du Palais! Vous en trouverez quelques photos ci-dessous.

Si jamais vous souhaitez vous aussi profiter de cette mini-expo "trains" organisée dans le cadre d'Europalia:
* C'est possible jusqu'au 29/8

* C'est gratuit, mais la réservation est obligatoire

* Attention: les bouteilles d'eau ne sont pas autorisées dans le Palais. Si vous en avez une dans votre sac à dos, elle sera confisquée à l'entrée.

N'hésitez pas à réserver, cette visite mérite très largement le détour!

Belle soirée et surtout prenez bien soin de vous!


PS: pensez à cliquer sur les photos pour les agrandir ^^























vendredi 23 juillet 2021

Un indicateur des chemins de fer soviétiques de 1958 ^^

LE truc qui m'occupe depuis hier et qui m'amuse beaucoup :-)

Il s'agit d'un indicateur-horaire (расписание en cyrillique) des chemins de fer soviétiques, hiver (зима en cyrillique) 1958/1959. Une pure merveille!


L'indicateur est accompagné de sa carte ("схема железных дорог CCCP" en cyrillique  ou "schéma ferroviaire de l'URSS" en français). Chaque ligne est numérotée afin de permettre de trouver facilement l'horaire correspondant. On notera que la carte reprend également les différents fuseaux horaires qui traversent l'URSS.






J'adore aussi les armoiries de l'URSS, avec le marteau et la faucille, retrouvées en début d'ouvrage. Un vrai voyage dans le temps :-)




Passons aux horaires proprement dit.

La première partie de l'indicateur est consacrée à la répartition des lignes ferroviaires entre les différentes gares de Moscou. Pour chaque gare, on retrouve la liste des destinations que l'on peut atteindre au départ de celle-ci.

Ensuite on passe aux liaisons internationales. Ci-dessous, l'horaire pour Prague, Budapest et Sofia.




Voici l'horaire d'une autre ligne internationale: Léningrad - Vilnius - Kaunas - Varsovie - Berlin.




L'indicateur présente ensuite les lignes intérieures. J'en ai reproduit quelques unes ci-dessous. Commençons avec la ligne 3, qui relie Moscou à Simféropol et Sébastopol en passant par la ville de Koursk. 





Ensuite, voici la ligne 4 qui relie Leningrad à Moscou.




Passons à la ligne 5, qui est celle du Transsibérien: Vladivostok, Irkoutsk, Novosibirsk, Tioumen, Sverdlovsk, Bouï, Moscou. Les horaires s'étendent sur une dizaine de pages tant la liste des gares desservies est longue. Quant à la durée du voyage, elle est longue elle aussi: 8 jours!






Passons à la ligne 6, dont le trajet ne prend que deux pages: Moscou - Smolensk - Minsk - Brest - Vilnius - Kaunas - Kaliningrad.





Je vous épargne la suite des lignes (il y en a près de 400!) qui sont visiblement classées par ordre d'importance (les dernières lignes sont des petites lignes locales, qui ne desservent que 3 ou 4 arrêts).

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée et de bonnes vacances (en URSS ou ailleurs lol) :-)

mardi 20 juillet 2021

"La Mode Illustrée", 20 juillet 1884 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du 20 juillet 1884. Vous y trouverez des gravures de mode féminine, notamment des robes, un manteau d'été, des mantelets, ainsi qu'une large sélection de linge de corps pour enfants.

Bonne découverte!









PS: au cas où vous auriez manqué l'info, je vous redonne le lien vers ma nouvelle page Facebook => https://www.facebook.com/leblog2callisto

samedi 10 juillet 2021

Une tenue en soie "1900" ^^

Avec un peu de retard (beaucoup même), je publie enfin ces quelques photos de mon ensemble "Belle Epoque" en soie. Il a été réalisé sur mesure par la créatrice Anne-Sophie Toniazzi. Je la remercie vivement pour sa création ^^

L'ombrelle, quant à elle, a été chinée sur un marché aux puces.


Bon weekend et à bientôt!









aaa

samedi 3 juillet 2021

Un catalogue des Usines Métallurgiques du Hainaut (Couillet) ^^

Trouvé lors d'une brocante, ce chouette catalogue des Usines Métallurgiques du Hainaut, dont je vous avais déjà parlé dans un précédent article. Il n'est malheureusement pas daté, mais doit probablement remonter aux années 1920.

Pour rappel, l
a Société anonyme des Usines Métallurgiques du Hainaut, anciennement "Société anonyme des Hauts Fourneaux, Usines et Charbonnages de Marcinelle & Couillet", a été fondée en 1835 et est l'un des plus anciens établissements sidérurgique de Belgique. Ce complexe industriel comprenait aussi un atelier de construction métallique et un atelier de construction de locomotives. Dans les années 20, l'UMH emploie près de 4.000 ouvriers et produit environ 90 locomotives par an.

Outre les mines, les charbonnages et laminoirs à tôle qu'elle exploite, la SA des Usines Métallurgiques du Hainaut possède 4 hauts-fourneaux, 75 fours à coke, une aciérie "Thomas" équipée de 4 convertisseurs à oxygène, un blooming pour lingots, une fonderie de fonte, une cimenterie de laitier et une briqueterie.

La production de locomotives s'arrête dans les années 30.

En 1955, l'UMH fusionne avec la Société Métallurgique de Sambre et Moselle et change sa raison sociale en "Société Métallurgique Hainaut-Sambre SA". Elle refusionnera avec Cockerill en 1981 afin de former la nouvelle société Cockerill-Sambre. L'activité sidérurgique s'arrête cependant en 1986 et le site est désaffecté en 1989. Les infrastructures sont rapidement rasées. Le site a été reconverti et est occupé par un centre de tri (pour les déchets) et diverses PME.



Revenons-en maintenant au catalogue, qui présente leurs différentes productions (aciers, rails, tôles, essieux, arbres coudés ainsi que diverses machines-outils) et surtout leurs locomotives. On y retrouve également deux vues de l'usine (intérieur et extérieur). N'étant pas en mesure de partager toutes les pages du catalogue (il y en a plus de 80!), je me suis contentée de quelques modèles de locomotives de l'Etat Belge.

Bonne découverte!