vendredi 10 avril 2015

Caroline part à l'atelier de rénovation ^^

Voilà, c'est vendredi et une fois n'est pas coutume, je prends un jour de congé à mon travail. Et pas pour faire du shopping (non non, j'ai déjà dépensé assez sur ebay ces derniers temps, mais bien pour accompagner (transférer?) Caroline à l'atelier.

Bon, c'est qui cette Caroline? Hé bien, il s'agit de la motrice 7500 du Musée, qui a été, du temps où elle voyageait encore sur les lignes commerciales, surnommée comme cela par les membres du personnel du dépôt de Woluwé.

Voilà la bête...





Si elle part à l'atelier, c'est pour y subir une petite remise en état et lui redonner son aspect de 1975. Elle va, entre autres, être remise en peinture, avoir des "nouveaux" phares (ronds au lieu de carrés) et les sièges vont reprendre une teinte bleue (et non grise).





Il n'y a pas que Caroline qui part à l'atelier. Le véhicule de service 7 est aussi transféré (à Belgrade) pour un problème de freins. Comme il ne freine plus, il ne voyagera pas seul, mais tracté par le dépanneur 2. 

Devinette: trouverez-vous l'horrible araignée qui se trouve sur la photo ci-dessous? 






Je ne devrais pas en parler, mais j'ai raté mon premier déraillement. Trop occupée à prendre des photos, je n'ai pas vu le dépanneur 2 qui sortait des rails au moment de l'attelage avec le véhicule de service numéro 7. J'ai du me contenter de prendre une photo de la roue (à droite sur la photo), qui n'est plus dans le rail, mais sur le rail. Allez hop, une éclisse et voilà le dépanneur 2 de nouveau dans le droit chemin!


  
Prêts au départ!



A Montgomery, dans Caroline. Le convoi 2+7 nous suit...
 


Les étangs d'Ixelles sous le soleil...



... le convoi (2 + 7) est toujours derrière nous (mais malheureusement à contre-jour).



Le convoi (2+7) nous quitte à Belgrade, nous continuons ver Cureghem, via (un petit tronçon) de la jonction Nord-Midi. C'est infesté d'aiguillages, de feux de signalisation, de trams qui vont dans toutes les directions. Bref, c'est l'horreur! (Mais ca fait une très belle photo ^^)



Bien arrivés à Cureghem. Caroline prend place sur la seule voie restée libre, entre une 7900 et une 3000.






Le personnel de Cureghem travaille sur la motrice 7948, qui est une des deux voisines de Caroline. Je ne sais pas trop ce qu'on lui fait, mais il a des étincelles qui jaillissent de tous les côtés et qui éclairent l'habitacle. Je regrette de ne pas avoir mes chaussures de sécurité aux pieds, mais cela ne m'empêche pas de faire une petite photo souvenir ^^



De retour à Woluwé avec le dépanneur 2, sous le soleil.





Merci aux collègues, ca aura été une très belle et agréable sortie ;-)

A bientôt,

Callisto

jeudi 9 avril 2015

La machine à coudre à navette vibrante "Vickers" ^^

Petit article à caractère historique et relatif à la firme Vickers. J'avoue tout, je n'en avais jamais entendu parler avant de tomber sur l'une de leurs publicités, dans un numéro de "La Femme chez Elle" de 1923. Le nom ne me semblait pas être allemand et une recherche Google m'a vite appris qu'il s'agissait en fait d'une marque anglaise.

Je vous avais déjà parlé d'une Wertheim "produit blanc" qui n'avait d'autre but que de cacher sa provenance germanique. Hé bien les machines à coudre Vickers s'inscrivent un peu dans le même ordre d'idée, vous allez voir...



Rétroactes...

La firme Vickers a été créée à Sheffield en 1828 par Edward Vickers et son beau-père, George Naylor. Il s'agit à l'origine d'une fonderie. Mais comme toutes les entreprises de l'époque, ils cherchent à se diversifier. Elle va se lancer dans le production d'arbres de transmission pour les moteurs de navire en 1868, dans les hélices en 1872, dans diverses pièces d'artillerie (notamment des mitrailleuses) dès 1890, dans les navires de guerre dès 1901 (pour le compte de la Royal Navy), dans les voitures en 1905, dans les torpilles en 1911 et même dans les avions (le "Supermarine Spitfire", c'est eux) et les chars de combat (le "Centurion") durant la Seconde Guerre Mondiale.

Vous aurez vite compris que cette firme est bien plus célèbre pour sa production de matériel militaire que pour ses machines à coudre. Mais peu importe.


Revenons à la Première Guerre mondiale. Qu'avons nous à l'époque? Diverses firmes allemandes qui exportent leur production en masse, notamment en Angleterre. Suite au conflit, un blocus est instauré sur les produits allemands. Bref, les machines à coudre se font rare. Mais la demande, elle, augmente: outre la demande domestique normale, l'industrie textile souhaite elle aussi avoir des machines pour soutenir l'effort de guerre. Autrement dit, il faut des machines! Vickers y voit une opportunité supplémentaire de se diversifier et va mettre au point un modèle (un seul!) de machine à coudre à navette vibrante. Il s'agit d'un modèle simple, efficace et facile à produire, et dont le design s'inspire d'un modèle de machine produit par Frister & Rossmann, qui était fort populaire.

Publicité Vickers de 1914

La machine à coudre à navette vibrante produite par Vickers va connaître beaucoup de succès en Angleterre. Cet unique modèle sera produit jusque dans les années 40.
La firme Frister & Rossmann, quant à elle, fera faillite et sera rachetée par Gritzner en 1925. Je suis incapable de dire si cette faillite est due à la concurrence de la Vickers, mais je me permets quand même de soulever cette "coïncidence"... 

Je vous remets ma "petite pub" de 1923 (pour le plaisir)...




Je vous souhaite de passer une excellente soirée!

A bientôt,

Callisto

dimanche 5 avril 2015

Dyle & Bacalan / Les Ateliers de la Dyle, Louvain / Leuven ^^

Je me suis lancée dans diverses recherches sur la société "Dyle & Bacalan" (anciennement les "Ateliers de la Dyle) et, comme toujours, je me fais un plaisir d'en partager le résultat avec vous ;-)

Cette société a été fondée en 1866 à Louvain (Leuven, Belgique) par Louis Bosmans et Aimé Durieux. Elle s'appelle alors "Société en Commandite A. Durieux et Cie" et est spécialisée dans le matériel ferroviaire. Elle produit toute sorte d'autres constructions métalliques, comme des ponts roulants, des grues, des charpentes métalliques et des tramways.
Ce sont eux qui, en 1873, construisent la charpente des serres du Palais de Laeken.




La société fusionne en 1879 avec la "Société des Chantiers de Bacalan" (Bordeaux) qui est spécialisée dans la construction de navires. Elle s'appelle dorénavant "SA de Travaux Dyle & Bacalan".  Elle rachète, en 1902, la "Société belge métallurgique de fabrication des Corps Creux" et se lance dans la fabrication de véhicules automobiles. A la veille de la Première Guerre Mondiale, l'usine emploie près de 2500 travailleurs.

Publicité "Dyle & Bacalan", 1914

La société est scindée en 1928. Tandis que le site de Bacalan est racheté par les "Ateliers et Chantiers Maritimes du Sud-Ouest", le site de Louvain devient les "Ateliers de la Dyle".

Publicité "Dyle & Bacalan", 1926   (c) André Peeters

La firme (qui produit toujours du matériel ferroviaire et toutes sortes d'autres constructions métalliques) fusionne en 1959 avec les "Ateliers de Construction de Familleureux", les "Ateliers de Construction métallique de Tirlemont" et les "Forges Usines et Fonderies Haine-Saint-Pierre" afin de former les "Ateliers belges réunis" (qui fusionnent eux-mêmes avec "La Brugeoise et Nivelles" en 1977).


L'usine et ses bâtiments, qui se trouvaient Diestsepoort à Louvain, ont été vendus en 1968 et n'existent plus. Le site est actuellement occupé par l'usine Stella Artois d'InBev.
J'ai retrouvé quelques anciennes photos de l'usine. Pour les visualiser, cliquer ici ou cliquer là.


Comme toujours, je vous propose divers liens "pour aller plus loin":


1. Dyle & Bacalan a, entre autres, produit des bombardiers entre 1925 et 1929. J'ai retrouvé une ancienne vidéo montrant le modèle DB10 (un bimoteur de bombardement de nuit) en vol, ainsi que des photos du DB20 et du DB70.

2. Parmi la production automobile (principalement de l'assemblage), on peut citer les fameuses Ford Willys, en 1956. On notera la très jolie carte postale de l'usine affichée sur leur page.

3. Pour un aperçu de la production de matériel roulant et de la charpente des serres de Laeken, il faut consulter l'album photo de la Bibliothèque nationale d'Espagne.

4. Pour des photos de bateaux issus de la production de la firme Dyle et Bacalan, voir ici et .

5. Et pour finir quelques photos d'un tram du Musée, qui est de fabrication "Dyle & Bacalan". J'avais le choix entre les motrices 5001, 5008, 5016, 5018 et 5025 et mon choix (totalement aléatoire) s'est porté sur cette dernière, qui faisait donc partie d'une série de motrices numérotées 5001 à 5025. Elles desservaient les lignes 16 et 18 conduisant à l'Exposition universelle de 1935. 




La motrice 5025 a ensuite longtemps circulé sur la ligne 15 qui faisait le tour des boulevards de la petite ceinture. Équipée de portes en 1948, elle a terminé sa carrière sur la ligne 81 en 1976. La 5025 a été remise dans son état d'origine avec des plates-formes ouvertes et des compartiments des deux classes. Voici les photos que j'en ai prise, hier, au Musée:


La motrice 5025


Les compartiments


Le poste de conduite


"TB" : "Tramways Bruxellois"


Allez, je vous promets qu'à ma prochaine visite aux Serres de Laeken, je m'appliquerai pour vous faire un super reportage photo!

Bon dimanche,

Callisto

Le Petit Echo de la Mode du 24 mai 1931 ^^

Continuons avec les anciens magazines de mode, mais cette fois, faisons un petit bond dans le temps: direction 1931!

Je vous épargne tout commentaire et vous laisse avec le scan des photos de mode et des recettes de cuisine proposée dans le magazine ;-)











Bon dimanche,

Callisto

vendredi 3 avril 2015

La Femme chez Elle, 15 septembre 1923 ^^

Pour changer de "La Mode Illustrée", passons à une autre revue féminine, à savoir "La Femme chez Elle". Il s'agit ici d'un numéro datant du 15 septembre 1923.





Grande nouveauté: ce magazine est illustré par des photographies.



Le numéro comprenait encore sa planche de décalcomanies à appliquer au fer chaud, et sa planche de patron (en l'occurence des broderies, mais que je n'ai pas pu scanné car le format était trop grand pour mon scanner).



Outre les articles de mode, il y a également des articles intitulés "Bébé" et "Ouvrages divers".





Mais ce que j'aime le plus, ce sont les publicités...













Et pour finir, quelques recettes de cuisine:





Un super numéro, j'en suis ravie ;-)

Bonne soirée et à bientôt,

Callisto

mercredi 1 avril 2015

La Mode Illustrée, 24 décembre 1905 ^^

Nous voilà arrivés au terme de notre série "La Mode Illustrée, 1899-1905". Je vous propose le dernier numéro: 24 décembre 1905.

















Et bien sûr, une pub ;-)




Et surprise, ce numéro avait encore son patron de dessin décalquable au fer chaud!



J'espère que cette série vous a plu ;-) A partir d'aujourd'hui, le blog retrouve sa fréquence de publication habituelle, à savoir un article tous les 4 jours environs.

Bonne soirée et à bientôt,

Callisto