dimanche 7 avril 2019

L'Europe en cartes postales anciennes: la famille royale belge ^^

J'ai retrouvé, en brocante, une série de photos-cartes postales de la famille royale de Belgique. Je vous les présente ci-dessous, en faisant de mon mieux pour les replacer "par date".

On commence avec Marie-Louise, la première Reine des Belges, et son fils (Louis-Philippe ou Léopold, difficile à dire - 1833 ou 1835).



Ensuite, on fait un gros saut dans le temps pour admirer un autre bébé. Nous sommes en 1902 (c'est écrit au verso de la carte) et l'enfant n'est autre que le futur Léopold III.




Léopold III, toujours, vers 1910 cette fois. Il pose avec sa maman, la reine Elisabeth.




Nous sommes au début des années 30, avec Marie-José, la soeur de Léopold III, et son mari, le prince Umberto d'Italie.





Probablement à la même époque, un portrait de la princesse Joséphine-Charlotte, la fille ainée de Léopold III et de la princesse Astrid.



On retrouve la princesse Joséphine-Charlotte avec ses frères Baudouin et Albert, sur ce cliché de 1934.



Portrait de famille, probablement du début des années 40, qui nous présente Léopold III accompagné de ses trois enfants.




Et pour finir, dans les années  50, le roi Baudoin inspectant une batterie aérienne.



Bon dimanche!

mercredi 3 avril 2019

Une lampe des Tramways Bruxellois ^^

Trouvée, par hasard, cette publicité pour la firme "Briquet de De Raet", établie rue de Manchester 13 à Molenbeek-Saint-Jean. Cette firme fabriquait, entre autres, des appareils d'éclairage pour chemins de fer, tramways, villes, usines et charbonnages, ainsi que dans les pièces métalliques en tout genre (comme, par exemple, des refroidisseurs ou des radiateurs pour voitures).




La lampe présentée sur la publicité ci-dessous est tout à fait semble à celles qu'utilisaient les Tramways Bruxellois. J'ai eu la chance d'en photographier une (en parfait état) sous tous les angles. Les photos parlent d'elles-même:













Voici à quoi ressemblait ce modèle de lampe lorsqu'il était allumé:




Et pour finir, en petit bonus, voici comment les verres (du tube à l'intérieur de la lampe) étaient conditionnés afin de les protéger. Ils étaient emballés individuellement dans du papier kraft et isolés les uns des autres par de la paille.




Bonne soirée,

Callisto

dimanche 31 mars 2019

"La Mode du Petit Journal", 31 mars 1907 ^^

Au sommaire de ce numéro de "La Mode du Petit Journal" paru le 31 mars 1907, vous trouverez de nombreuses gravures de robes et de toilettes, un patron-prime permettant de réaliser une chemise de nuit, des idées de cadeaux pour une jeune communiante ainsi que diverses publicités.

Bonne lecture,

Callisto





















mercredi 27 mars 2019

L'ancienne gare de marchandises de Bruxelles-Petite-Ile (Anderlecht) ^^

Ce soir, je vous emmène à lé découverte de (ce qu'il reste de) la gare de marchandise de Bruxelles Petite Île. Cette gare a été mise en service le 16 juin 1924, afin de soulager la gare de Tour et Taxi d'une partie de son trafic. 

Cette gare se situait au bout de la rue des deux gares, sur Anderlecht, à proximité du canal et du chemin de fer, comme on peut le voir sur cet extrait de plan du réseau des Tramways Bruxellois de 1924.




Cette carte de 1947 nous permet d'avoir une idée de la disposition des (nombreuses) voies.



Le site est toujours occupé par Infrabel, et est affecté en centre logistique. Les travaux de transformation se sont achevés en novembre 2009. Par contre, il e reste pas grand chose de l'ancien hall de gare, visiblement laissé à l'abandon (suite à un incendie, parait-il...).







La gare de marchandises de Bruxelles-Petite-Île abritait également l’imprimerie centrale des chemins de fer et le dépôt central des imprimés. Ce bâtiment semble avoir plus de chance que l'ancien hall de gare vu qu'il est toujours utilisé (et en bon état).



La gare de Bruxelles-Petite-Ile, c'est aussi un magnifique pont de chemin de fer...





... sur lequel les Tramways Bruxellois sont venus fixer leur ligne aérienne en 1930, lors de la prolongation de la ligne 18 (qui reliait la place communale de Laeken à la gare du Midi depuis le 1er mai 1911) jusqu'à la gare de marchandise de la Petite Île. Nous y reviendrons certainement dans un prochain article.



Plus au sud, le long du boulevard industriel, on arrive au dépôt de la STIB de Petite Île. J'avais eu la chance de visiter ce dépôt, alors en cours de construction, lors d'une sortie organisée avec le Musée du Transport Urbain Bruxellois.



Encore un peu plus au sud, on retrouve la Senne (à ciel ouvert), qui longe le boulevard Paepsem. 



J'en bien évidemment profité pour photographier un pont ferroviaire supplémentaire ^^




En continuant de longer le boulevard Paepsem en direction de l'est, on arrive au pont égyptisant rue du Charroi, dont nous avons déjà parlé dans un précédent article.

La balade s'arrête donc ici!

Bonne soirée et à bientôt pour d'autres aventures,

Callisto

dimanche 24 mars 2019

Des Tramways (Bruxellois) et des mules, mars 1877 ^^

L'ancienne presse belge numérisée regorge de petits détails parfois oubliés des historiens traminots, vu que ces "petites histoires" ne sont pas relatées dans les rapports annuels des sociétés de transport concernées. Aujourd'hui, partons à la découverte d'un essai de traction par des mule(t)s.

Bien évidemment, vu que cet essai (auquel aucune suite connue n'a été donnée) n'est pas relaté ailleurs que dans la presse, on n'en sait pas plus...



1er extrait: "L’Indépendance Belge" du 24 mars 1877


"Les Tramways Bruxellois viennent de recevoir un transport de 6 mules, achetées pour faire des essais de traction sur leurs lignes. On procède, en ce moment, à leur entraînement. Attelées par couple à un grand break de dressage, elles font de longues promenades en ville sur le parcours des trams. Elles ont très bon air et ne paraissent nullement humiliées de leurs longues oreilles. On dit qu’elles seront sous peu mises en service."


2ème extrait: "L’Echo du Parlement" du 27 mars 1877

"Les chevaux des Omnibus de la Compagnie des Tramways Bruxellois vont être remplacés par des mulets. De nouveaux essais ont été faits hier et avant-hier, à ce sujet, sur la ligne centrale : ils ont été satisfaisants. Ces animaux, on le sait, sont plus durs que les chevaux, ils résistent mieux aux fatigues, ils supportent mieux les alternatives du chaud et du froid, et sont, en outre, plus légers à la course.

Jusqu’à présent, les mulets qui ont servi aux essais n’ont été attelés qu’à des wagons-tram de service. Mais à dater d’aujourd’hui, ce mode de traction va être appliqué au service public entre les gares du Midi et du Nord. On assure même que ce mode de traction est préférable à l’emploi des machines, qui sont d’un prix très élevé et qui nécessitent, au reste, un certain entretien.
"


3ème et dernier extrait: "Le Courrier de l’Escaut" du 31 mars 1877

"Depuis deux jours, les Tramways Bruxellois font des essais assez curieux. Des mules, qu’on a fait venir du Poitou, remplacent les chevaux. Les braves bêtes s’acquittent vaillamment de leur besogne. Elles ont le pas très ferme et résistent mieux à la fatigue que les superbes coursiers qu’elles sont appelées à remplacer."

mercredi 20 mars 2019

L'ancienne brasserie Wielemans-Ceuppens à Forest (Bruxelles) ^^

Ce soir, je vous propose une visite rapide de l'ancienne brasserie Wielemans-Ceuppens, située au 354 de l'avenue Van Volwem à Forest. L'ancien bâtiment industriel (ou plutôt ce qu'il en reste, vu que la plus grande partie de la brasserie a été démolie) a été reconverti en un centre d'art contemporain, le Wiels

L'entrée du centre, qui se fait via l'ancienne salle des cuves, et tout simplement magnifique. J'aime beaucoup le contraste entre la couleur dorée des cuves et le vert des mosaïque des escaliers. C'est juste magnifique ^^







Après avoir traversé la salle des cuves, qui fait également office de café, restaurant, un second escalier permet d'accéder à la librairie et à la billetterie.



Un ascenseur permet d'accéder à la terrasse panoramique du 5ème étage. Cette terrasse offre une splendide vue sur la ville...

la vue en direction du sud


... ainsi que sur les voies de chemin de fer toutes proches. On aperçoit notamment le pont ferroviaire de raccordement qui part de Forest-Est en direction de Cureghem (au centre gauche de la photo ci-dessous). Vu de loin, il a l'air tout petit. Jusque dans les années 90, la voie de raccordement était double. Ce pont avait un pont jumeau, qui a aujourd'hui disparu.

la vue en direction du nord

Cette terrasse est en tout cas un excellent endroit pour regarder passer les trains (ci-dessous, un Eurostar) ^^

La vue en direction de l'ouest


Quittons la terrasse et reprenons l'ascenseur afin de revenir "au plancher des vaches". On peut encore voir, dans le parking du Wiels, un petit morceau de la voie qui reliait la brasserie au réseau du chemin de fer.
La voie se trouve au centre de la photo, sur le bas. On ne la voit pas bien du tout, je le concède. Mais elle est bien là!


Nous quittons le Wiels et continuons notre promenade vers la rue du Charroi, où l'on peut admirer un pont de chemin de fer au décor égyptisant, que la SNCB aurait bien voulu démolir dans les années 1990. Elle avait pour projet de déplacer les colonnes, de style art nouveau et en forme de fleurs de lotus, construites en 1910 par l'architecte Castiau, et de les exposer dans le hall de la gare du Midi, alors en cours de rénovation. Une demande de classement était intervenue dès 1993, qui a donné lieu a un classement définitif le 16 mars 1995. 







Afin de permettre d'y faire passer le RER, il a faut renforcer les structures portantes du pont, en le démontant pièce par pièce. Les travaux ont commencé en 2017 et sont toujours en cours. La fin des travaux de rénovation est prévue pour décembre 2022.




Pour en savoir plus sur l'histoire de la brasserie Wielemans-Ceuppens et sur le bâtiment de l'avenue Van Volxem, je vous conseille cet excellent ouvrage, disponible sous la forme de pdf sur le site internet du centre d'art contemporain Wiels

Bonne soirée,

Callisto

samedi 16 mars 2019

Traction et chauffage à la Compagnie Brésilienne, 1876-1877 ^^

Suivant un article de la "Revue Universelle": la longueur totale des tramways de Bruxelles en exploitation à la fin de 1876, se montait à 45.312 mètres.
Le nombre de véhicules en service sur toutes les lignes était de 84, et celui des chevaux de 750.
Le prix d'établissement de ces tramways se décompose approximativement comme suit:
* Voie simple: de 19.750 à 24.800 francs par kilomètre.
* Chevaux (y compris les harnais et accessoires): 1.200 francs par cheval.
* Voitures: 9.000 francs par voiture
* Ecuries, remises, ateliers, bureaux par cheval en service: de 2.000 à 2.500 francs par cheval.

Cet article nous permet d'en savoir un peu plus sur la traction chevaline, telle qu'elle était organisée à la Compagnie Brésilienne (ou compagnie Becquet).



1. Harnachement.

La Compagnie Brésilienne a traité avec un entrepreneur pour tout ce qui concerne le harnachement et les cuirs de voiture. Cette société paie l'entretien et le renouvellement à raison de 85 centimes par jour et par voiture à deux chevaux, et de 55 centimes par voiture à un cheval. Toute voiture de supplément mise en service coute 6 centimes par heure.


2. Ferrage.

Le ferrage se fait dans les mêmes conditions que l'entretien des harnais. Ce ferrage coûte 14,50 francs par cheval et par jour à la Compagnie Brésilienne.


3. Palefreniers.

Le nombre de palefreniers dans un dépôt varie suivant le travail qu'ils ont à faire. Lorsqu'ils sont chargés du pansage, du lavage des harnais, du harnachement et des relais, on compte un palefrenier pour 10 chevaux. A la Compagnie Brésilienne, chaque palefrenier a 12 chevaux à soigner, vu qu'il ne fait pas les relais et que ce sont les cochers qui attellent. Les relais sont faits par des enfants sous la conduite d'un palefrenier ou d'un laveur.



J'en profite pour partager avec vous cet article paru dans le journal "L'Indépendance Belge" du 16 décembre 1877, et qui nous relate le premier essai de chauffage des voitures de la Compagnie Brésilienne:

Une heureuse innovation, dont se félicitera le public, vient d'avoir lieu dans le service du tramway de la Compagnie Brésilienne. Depuis le commencement des grands froids, Monsieur Evrard, en accord avec la direction de la Compagnie, a placé un appareil de chauffage sur la voiture numéro 12. L'épreuve a complètement réussi.

Le système est des plus simples. Un petit poêle, placé sous la plate-forme, chauffe trois tubes d'eau qui serpentent dans les deux compartiment de la voiture et qui y répandent une chaleur bienfaisante. Les voyageurs, venant jeudi matin de la station du Midi, transis de froid, ont été heureux de se réchauffer les pieds au contact de ces tubes placés dans les interstices des claies qui traversaient les omnibus.

Le coût du chauffage n'est guère que de 40 centimes par jour. L'appareil, d'une structure simple, ne doit pas être très dispendieux. Si l'épreuve réussit, et l'on a guère de raison d'en douter, toutes les voitures seront munies de cet appareil.



Bon weekend,

Callisto


mercredi 13 mars 2019

"La Mode Illustrée", 13 mars 1910 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du 13 mars 1910. Vous y trouverez des gravures de mode féminine (notamment des blouses, des jupes et des robes), un article sur les coiffures à la mode, divers motifs de broderies, ainsi que trois modèles d'oeufs de Pâques à réaliser soi-même.

Bonne lecture!