dimanche 24 mars 2019

Des Tramways (Bruxellois) et des mules, mars 1877 ^^

L'ancienne presse belge numérisée regorge de petits détails parfois oubliés des historiens traminots, vu que ces "petites histoires" ne sont pas relatées dans les rapports annuels des sociétés de transport concernées. Aujourd'hui, partons à la découverte d'un essai de traction par des mule(t)s.

Bien évidemment, vu que cet essai (auquel aucune suite connue n'a été donnée) n'est pas relaté ailleurs que dans la presse, on n'en sait pas plus...



1er extrait: "L’Indépendance Belge" du 24 mars 1877


"Les Tramways Bruxellois viennent de recevoir un transport de 6 mules, achetées pour faire des essais de traction sur leurs lignes. On procède, en ce moment, à leur entraînement. Attelées par couple à un grand break de dressage, elles font de longues promenades en ville sur le parcours des trams. Elles ont très bon air et ne paraissent nullement humiliées de leurs longues oreilles. On dit qu’elles seront sous peu mises en service."


2ème extrait: "L’Echo du Parlement" du 27 mars 1877

"Les chevaux des Omnibus de la Compagnie des Tramways Bruxellois vont être remplacés par des mulets. De nouveaux essais ont été faits hier et avant-hier, à ce sujet, sur la ligne centrale : ils ont été satisfaisants. Ces animaux, on le sait, sont plus durs que les chevaux, ils résistent mieux aux fatigues, ils supportent mieux les alternatives du chaud et du froid, et sont, en outre, plus légers à la course.

Jusqu’à présent, les mulets qui ont servi aux essais n’ont été attelés qu’à des wagons-tram de service. Mais à dater d’aujourd’hui, ce mode de traction va être appliqué au service public entre les gares du Midi et du Nord. On assure même que ce mode de traction est préférable à l’emploi des machines, qui sont d’un prix très élevé et qui nécessitent, au reste, un certain entretien.
"


3ème et dernier extrait: "Le Courrier de l’Escaut" du 31 mars 1877

"Depuis deux jours, les Tramways Bruxellois font des essais assez curieux. Des mules, qu’on a fait venir du Poitou, remplacent les chevaux. Les braves bêtes s’acquittent vaillamment de leur besogne. Elles ont le pas très ferme et résistent mieux à la fatigue que les superbes coursiers qu’elles sont appelées à remplacer."

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