Les véhicules de transport en commun de l'agglomération bruxelloise.
Cet article relatif aux transports en commun bruxellois a été publié dans l'hebdomadaire "Le Génie Civil" du 18 novembre 1939. Le magazine complet peut être consulté gratuitement en ligne sur le site www.gallica.fr qui reprend toutes les collections numériques de la Bibliothèque nationale de France.
Bonne découverte ^^
Le Génie Civil a déjà donné des renseignements sur les véhicules de transports en commun de la ville de Bruxelles, notamment au sujet des moyens de communication desservant l'Exposition internationale tenue dans cette ville en 1935. Nous complétons ces renseignements à l'aide de documents qui nous ont été communiqués par le même auteur.
La figure ci-dessous montre les principaux types de véhicules en service sur les réseaux des Tramways Bruxellois et des Autobus Bruxellois.
La grande voiture visible à droite est une motrice actionnée par quatre moteurs autoventilés, d'une puissance unihoraire de 60 ch chacun, sous la tension de 275 volts et tournant normalement à la vitesse de 1.220 t/mn. La ligne d'alimentation est à la tension de 550 volts. Les deux moteurs de chaque bogie sont groupés en série d'une façon permanente et le controller de commande réalise le couplage de ces deux groupes de moteurs en série ou en parallèle. Les moteurs sont suspendus en trois points au châssis de bogie, et la transmission est effectuée par accouplement élastique et engrenages protégés par un carter. Tous les essieux de la voiture sont moteurs. Les bogies ne comportent pas de plaque de garde. Les boites d'essieux n'ont pas de glissière et sont rattachées aux extrémités des longerons de châssis par des bras oscillants.
Chaque voiture aune longueur totale de 13,57 mètres et pèse à vide 14.900 kilos. Elle peut transporter normalement 90 voyageurs.
Le trolleybus est celui dont les caractéristiques ont été données dans le Génie Civil du 30 septembre. Il est actionné par un moteur compound de 107 ch, permettant la récupération du courant en pente, ainsi qu'au cours du freinage, entre les vitesses de 40 et 13 km/h.
L'autobus visible à gauche de la figure est actionné par un moteur Diesel (construction Brossel) de 125 ch, à 6 cylindres, avec chambre sphérique de précombustion du type Ricardo. La carrosserie est entièrement métallique; elle comporte un compartiment médian de 24 places assises et deux plateformes de 18 places chacune, avec portières automatiques pliantes.
La voiture située à l'arrière-plan est une ancienne voiture motrice transformée et modernisée dans les ateliers de la société des Tramways bruxellois. Les moteurs électriques transformés permettent de réaliser des accélérations de 1 m/s2 et d'atteindre des vitesses de 60 km/h. Le réseau comporte plusieurs centaines de ces motrices, qui ont une puissance unihoraire, soit de 120 ch, soit de 180 ch; elles remorquent généralement une voiture pouvant offrir 64 places, la capacité de la rame ainsi formée étant de 130 voyageurs.
Le parc de matériel roulant des transports en commun de la région de Bruxelles comporte actuellement les véhicules suivants:
- 960 motrices de tramways;
- 420 remorques;
- 55 autobus de grande capacité, à moteurs Diesel ;
- 12 trolleybus (dont 7 seulement en service).
A ces véhicules s'ajoutent quelques autobus à essence, du type utilisé à Paris, de 40 à 50 places.
D'autre part, la Société nationale des Chemins de fer vicinaux dessert plusieurs faubourgs importants de Bruxelles au moyen de voitures électriques de 250 ch, presque toutes à bogies, dont l'une avait été exposée à Paris en 1937.
Voici que l'on sait de cette voiture SNCV à bogies exposée à Paris en 1937: cette motrice qui circule sur des voies électrifiées à 600 volts, peut, grâce à son poids peu élevé (20.500 t) et à ses quatre moteurs autoventilés de 62 chevaux de puissance uni-horaire, circuler à 75 ou 80 km/h en palier, en transportant 78 voyageurs dont 30 assis, et même, sur les lignes du littoral, 90 voyageurs dont 40 assis.
L'emploi de deux bogies dont les pivots sont distants de 6,200 m, dont l'empattement est de 1,900 m, et le diamètre des roues de 0,660 m, pour une longueur totale de caisse de 13,420 m, permet une circulation aisée à grande vitesse sur des lignes dont le tracé est parfois quelque peu tourmenté.
Le courant est capté sur la ligne électrique au moyen d'un pantographe. Le freinage est du type électro-oléo-pneumatique.
Cette motrice, qui peut au besoin remorquer un ou plusieurs véhicules, est construite par la Société anonyme Baume et Marpent à Haine-Saint-Pierre, l'équipement électrique étant fourni par la Société Anonyme des Constructions électriques de Charleroi.
Voici que l'on sait de cette voiture SNCV à bogies exposée à Paris en 1937: cette motrice qui circule sur des voies électrifiées à 600 volts, peut, grâce à son poids peu élevé (20.500 t) et à ses quatre moteurs autoventilés de 62 chevaux de puissance uni-horaire, circuler à 75 ou 80 km/h en palier, en transportant 78 voyageurs dont 30 assis, et même, sur les lignes du littoral, 90 voyageurs dont 40 assis.
L'emploi de deux bogies dont les pivots sont distants de 6,200 m, dont l'empattement est de 1,900 m, et le diamètre des roues de 0,660 m, pour une longueur totale de caisse de 13,420 m, permet une circulation aisée à grande vitesse sur des lignes dont le tracé est parfois quelque peu tourmenté.
Le courant est capté sur la ligne électrique au moyen d'un pantographe. Le freinage est du type électro-oléo-pneumatique.
Cette motrice, qui peut au besoin remorquer un ou plusieurs véhicules, est construite par la Société anonyme Baume et Marpent à Haine-Saint-Pierre, l'équipement électrique étant fourni par la Société Anonyme des Constructions électriques de Charleroi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.