Et de 8 ^^

Voici ma dernière acquisition, qui est à la fois la huitième machine de ma collection et la seconde Featherweight ^^ J'ai craqué sur son tiroir à accessoires, et comme vous allez pouvoir le voir par vous-mêmes dans le reportage photo, je n'ai pas été déçue!

Commençons par la machine. C'est une Singer 221K1, exactement la même que celle que je possède déjà...

... mais à quelques exceptions près quand même.

D'abord, elle est plus récente (elle est sortie d'usine le 24 avril 1950, comme en atteste son numéro de série "EF 705698")...

 ... et elle est ornée du badge du centenaire, qui célèbre les 100 ans de la firme Singer.

Je vous explique maintenant le tout gros défaut de cette machine: elle a un moteur américain, qui tourne en 110 volts. Je vais donc devoir lui trouver un adaptateur avant de pouvoir la remettre en service.

Passons maintenant en revue les différents accessoires qui accompagnaient la machine...

1. Une boite de transport, qui ferme et donc la poignée n'est pas abîmée.

2. Un zigzagueur Singer, référence Simanco 160620, accompagné de son mode d'emploi.

3. Quelques accessoires d'époque: une pochette à aiguilles 15X1, des aiguilles 130/705h et un tube de lubrifiant pour moteur.

4. Divers accessoires de couture:
- quatre canettes
- un pied ourleur ajustable, référence Simanco 35931
- un petit tournevis en aluminium, référence Simanco 120378
- un pied à froncer, référence Simanco 121441
- un pied à poser du biais, référence Simanco 121464
- un pied pour ourlet rouloté 5/64, référence Simanco 120855
- un edge stitcher (enfin!), référence Simanco 36865

5. Un  mode d'emploi d'origine et rédigé en français ^^

6. Un "stoppeur" (accessoire qui permet, selon sa notice, de transformer n'importe quelle machine à coudre ancienne en une machine moderne - j'attends de tester pour voir ce que cet accessoire fait exactement, car là, je dois avouer que je n'en ai aucune idée!).

7. Et enfin, une publicité pour Singer, qui s'était glissée au milieu du mode d'emploi de la machine.

Je suis très satisfaite de mon achat, il n'y a plus qu'à tester tout cela ^^ Je vous tiens au courant (comme toujours!)

Bonne fin de journée,

Callisto

Il faut sauver le soldat 15K! ^^

Bon, au menu de cet après-midi, la "dissection" de ma Singer 15K. Pourquoi je la dissèque? Ben parce que j'en avais envie depuis longtemps et surtout parce que le mécanisme est complètement bloqué. Ce blocage est probablement du au fait que la machine aurait été huilée avec de l'huile alimentaire. L'huile s'est figée et est devenue plus dure et collante que de la glu. Elle s'est infiltrée partout, et comme je vous l'avais expliqué dans la présentation générale de ma machine, j'ai du retirer le guide pour coudre droit du pied presseur à l'aide d'une pince grippe!

Plus sérieusement, en tant que collectionneur, cela me fait du mal de devoir me séparer d'une de mes machines, mais j'essaie de prendre les choses du bon côté et comme la 15(K), c'est une machine produite à plus de 22 millions d'exemplaire, je n'ai pas trop de remords d'en "disséquer" une (et puis, c'est pour la bonne cause c'est pour la (ma?) science!)

Bon, bref passons, alors la séance de dissection, ca a donné quoi?

Je n'ai malheureusement pas de photo, car j'ai plongé la machine dans de l'eau bouillante, avec plein de produit vaisselle et que j'ai tout astiqué à la brosse à dent (pour enlever un maximum de vieille huile)

Après cela, j'ai sorti la trousse à outil et j'ai, à l'aide d'un marteau, d'une pince grippe et d'un jeu de tournevis, démonté tout ce qui était possible.

Ensuite, j'ai emmené le "cadavre" à la cave et gardé les pièces utiles que j'ai nettoyées en profondeur. Enfin, quand je dis "je", je devrais plutôt dire "nous", car mon fils a aidé:

Je sais bien que le travail des enfants est interdit, mais il était tellement content d'aider et de jouer avec grosse bassine d'eau chaude que je l'ai laissé faire ^^

Voyons maintenant l'inventaire des pièces récupérées lors de la dissection:

* une barre de pied presseur

* un boitier dans lequel on vient placer le porte canette des machines à navettes rotatives.
On le voit ici en pièces détachées...

... et ici ré-assemblé:

 

* un dévidoir doté d'un joint torique tout neuf

* des griffes (référence Simanco 15279)

* un dispositif d'arrêt de mouvement

* une plaque de face et son bloc de tension, un pied pour coudre droit, deux grosses vis moletées et un serre-aiguille

* une plaque à aiguille

* une plaque de couverture pour la chambre de visite qui se trouve à l'arrière de la machine

* et finalement un volant

Pour la petite histoire, mon fils a joué toute la soirée avec le volant ("vroum vroum" qu'il disait) et j'ai eu beaucoup de mal à le retrouver. Et pour cause, il l'avait caché dans le coffre de sa voiture ^^

Je vous épargne les photos du "cadavre" (parce que j'ai trop la flemme que pour descendre en prendre dans la cave), mais je vous donne le lien vers la discussion y relative sur le site www.lamachineacoudre.net, comme ca, si jamais vous avez une machine à coudre bloquée par de l'huile alimentaire, vous pourrez faire votre shopping parmi les conseils des "experts" afin de mettre toutes les chances de votre côté pour décoincer la vôtre!

Moi je vous laisse, je vais aller ranger et étiqueter chacune de mes pièces détachées!

Bonne soirée et à bientôt,

Callisto

Un ouvrage de référence ^^

Cela faisait longtemps que j'hésitais à investir (la modique somme de 30 euros), mais finalement, comme c'était mon anniversaire, je me suis dit que j'allais me faire plaisir.

Me voilà donc l'heureuse propriétaire d'un magnifique ouvrage - rédigé en allemand - qui retrace l'histoire de l'industrie allemande de la machine à coudre. Outre des informations sur l'histoire de chaque fabricant, on peut également y retrouver des statistiques de production, le nom des modèles produits et de nombreuses illustrations.

Voilà donc la page de couverture de mon super bouquin "Alte Nähmaschinen" écrit par Peter Wilhelm.

Bon, évidemment, comme je ne parle pas allemand (mais alors là pas du tout ^^), je ne risque pas d'en faire mon livre de chevet, mais j'ai déjà hâte de me lancer dans de nouvelles recherches à caractère historique, rien que pour le plaisir de le consulter.

Bonne fin de journée,

Callisto 

Qui ne teinte rien, n'a rien ^^

Vous vous souvenez d'Eveline, ma toute première machine à coudre ancienne? Je l'avais complètement remise à neuf l'année passée, à l'exception de sa table de travail en bois.
Disons surtout que je suis fainéante et que je cherchais une méthode efficace pour lui redonner une jolie couleur, sans devoir trop me fatiguer (normalement, je devrais poncer la table et la recirer, mais voilà, je n'ai ni l'envie, ni le temps pour cela. En plus, j'aurais peur d'abîmer la marqueterie au passage).

Avertissement: amis (et lecteurs) menuisiers, ne lisez pas ce qui va suivre, vous pourriez en faire des cauchemars ^^

Bon, je reprends, voici le plan de travail. Comme on peut le voir sur la photo, le bois sur la partie "gauche" est couvert de décolorations.

Au travail! Des noix (pas décortiquées de manière à travailler à partir du brou), des gants en plastique (il n'est pas possible de faire partir les tâches causées par le brou de noix - donc mieux vaut s'équiper de vieux vêtements, de bien protéger son sol et de prévoir du matériel "jetable" après utilisation. Les gants sont également indispensables, sans eux, vous allez vous retrouver avec des mains toutes noires à la fin des opérations ^^)

Je décortique un peu de brou et je frotte le bois avec. Une fois sur toute la surface et plusieurs fois là où le bois est décoloré.

Je suis patiente, donc je laisse agir, puis je frotte le tout avec un chiffon doux pour faire briller. Voilà le résultat:

Ok, ce n'est pas très catholique, ca n'a pas redonné une couleur uniforme à mon plan de travail, mais c'est quand même beaucoup plus joli, non?

La morale de cette histoire? Qui ne teinte rien, n'a rien ^^

Et de 7 ^^

Je vous ai déjà parlé (mais il y a assez longtemps, je l'admets) de la Singer Class 15, la reine des machines à coudre.

Je ne cherchais pas spécialement à en avoir une dans ma collection (je préfère les machines allemandes aux américaines), mais ma maman, toujours prête à sauver une malheureusement machine des vilaines griffes du ferrailleur, m'en a trouvé une. Je n'ai bien évidemment pas pu refuser de l'"adopter" ;-)

Voici la bestiole, une Singer 15K30, sortie de l'usine de Kylbowie en Ecosse le 12 mai 1936, dans un lot de 150.000 machines de la même classe.  Il s'agit d'une machine à navette rotative qui utilise des aiguilles de type 15X1 (des aiguilles universelles, pour dire les choses simplement).

Il lui manque sa plaque coulissante, impossible de remonter le pied presseur, le mécanisme qui actionne l'aiguille est totalement gelé, j'ai du retirer l'aiguille (qui était cassée) à l'aide d'une pince serrante mais, bonne nouvelle, le mécanisme qui règle le point fonctionne lui parfaitement ^^ C'est déjà ca ^^

On continue le reportage photo:

* la plaque de face

On peut voir le boitier dans lequel le porte canette et la canette viennent se loger, en dessous de l'endroit où aurait du se trouver la plaque coulissante mais toutes ces pièces sont manquantes.

Si on retire la plaque de face, on peut voir (et aller huiler) le mécanisme qui se trouve derrière.

* le mécanisme inférieur (dont toutes les pièces sont estampillées "Simanco", l'abréviation de "Singer Manufacturing Company")

* la chambre de visite à l'arrière. La plaque qui recouvre cette chambre se trouve en bas à droite de la photo.

* le dévidoir

* la machine vu du dessus. Les décalcomanies sont magnifiquement conservées. De plus, son nettoyage à l'huile l'a rendue toute brillante. Elle brille comme une étoile dans la nuit...

* le numéro de série et le badge Singer

* et pour finir, un gros plan de la décalcomanie du sphinx qui orne le centre du plateau de la machine

Pour l'instant, elle est belle mais inefficace. Je l'ai nettoyée à l'huile (très généreusement - elle est gelée), il n'y a plus qu'à attendre 24h pour le verdict. Redémarrage ou pas. Si elle redémarre, je lui chercherai les pièces qui lui manquent. Si elle ne redémarre pas, je la dissèquerai.

Je vous tiens de toute façon au courant ;-)

Bon dimanche,

Callisto

Des nouvelles de mon zigzagueur Singer "Suisse" (160990) ^^

Voilà que j'ai délaissé mon zigzagueur 121706 pour passer au suivant, autrement dit le zigzageur "Suisse" 160990, que je vous avais déjà présenté il y a quelques temps. Celui-ci ne s'adaptait pas sur Eveline, mais sur ma Featherweight, aucun souci, il s'adapte très bien ^^ Voyez vous-même, ici vu de la droite...

... et ici vu de sous le bras de ma Singer 221.

Il n'y a plus qu'à placer la plaque couvre-griffe (car ce zigzagueur a déjà des petites griffes incorporées, et qu'il est tout à fait déconseillé de coudre avec sans plaque couvre-griffe)...

... puis placer un morceau de tissu pour le test, abaisser le pied presseur, faire quelques points et....

... ta-daa! J'ai des points ^^ 


Bonne soirée,

Callisto

Le zigzagueur Singer 121706 (épisode 2/2) ^^

Lors de mon dernier article, je vous ai montré, de manière théorique, comment fonctionnait le zigzagueur Singer 121706.

Avant de passer à la pratique, je me permets de vous rappeler les possibilités offertes par cet accessoire:
- couture au point droit (lorsque le levier "2" est engagé dans le mécanisme)
- couture en point zigzag
- la mise en place de soutache, de cordon ou de cordonnet (en point zigzag et lorsque l'"edge stitcher" est retiré via la vis "3" sur la photo ci-dessus)
- l'ajout de dentelle et la mise en place de monogrammes (en point zigzag et avec l'"edge stitcher")

Passons aux choses sérieuses et plaçons le zigzagueur sur la machine...

On peut voir sur la photo ci-dessus que le levier pour point droit est engagé. Le zigzagueur ne zigzagera donc pas. Par contre, une fois que le levier pour point droit n'est plus engagé (comme c'est le cas sur la photo ci-dessous), on peut coudre au point zigzag.

Le zigzagueur doit être utilisé à vitesse réduite et en diminuant la tension. 

Le point zigzag peut prendre différentes formes, en fonction de la longueur et de la largeur du point utilisé.

Pour modifier la largeur du point, on utilise la vis moletée qui se trouve à l'extrémité arrière du zigzagueur et pour adapter la longueur du point, c'est via le même mécanisme qui celui par lequel vous adapter la longueur du point droit sur votre machine.

Voici la photo des tous premiers points zigzag que j'ai réalisé avec ma machine. La tension des fils est un peu trop forte, mais je trouve que ce premier essai est malgré tout très prometteur ^^

Les prochaines étapes: tester mon autre zigzagueur (le "Suisse",  tant que j'y suis ^^) et tester l'"edge stitcher" ;-)

 
Pour un mode d'emploi de ce zigzagueur, voyez ici.

 
Bons travaux de couture,

Callisto

Le zigzagueur Singer 121706 (épisode 1/2) ^^

Maintenant que j'ai mis la main sur le mode d'emploi du zigzagueur Simanco 121706, je vais enfin pouvoir l'utiliser. Enfin, presque, car un peu de théorie s'impose...

La photo ci-dessus est vraiment petite, j'espère que vous avez de bons yeux ^^ Allez, c'est parti:
-  en "1", la vis moletée qui permet de régler la largeur du point zigzag
- en "2", le levier qui permet de passer du point droit au point zigzag/ Sur la photo ci-dessus, le levier est engagé en position "point droit". Pour passer au point zigzag, il faut déplacer le levier d'un quart de tour vers soi
- en "3", la vis qui permet de retirer ou de fixer l'"edge stitcher" (l'accessoire qui permet de coudre au ras du bord). Si on retire l'"edge stotcher", on se retrouve avec un "simple" pied à corder.
- et en "4", la fourche qui vient se fixer le pince aiguille et qui va actionner le zigzagueur.
On notera que cet accessoire s'utilise sans plaque couvre griffe.

On continue la théorie, car je vais vous montrer comment cet accessoire fonctionne (en très simplifié): le zigzagueur, ce sont deux petites dents crantées qui vont actionner un levier, au bout duquel est posé l'"edge stitcher".

Position "1": le levier se trouve en position "droite", dans la dent crantée du dessous. L'"edge stitcher" n'est pas aligné avec le zigzagueur et est orienté vers l'avant quand on regarde la photo.

Position "2": après un mouvement de la fourche (et donc du bras d'aiguille), la position des dents crantées s'inverse: la dent crantée du dessous vient placer le levier dans la dent crantée du dessus. Le levier est en position "gauche" et l'edge stitcher" s'est éloigné vers l'arrière.

Position "3": après un mouvement de la fourche (et donc du bras d'aiguille), la position des dents crantées s'inverse à nouveau: la dent crantée du dessus tire sur le levier et vient le placer dans la dent crantée du dessus. Le levier est à nouveau en position "droite" et l'edge stitcher" est revenu dans sa position initiale (vers l'avant).

Vous aurez remarqué sur les 3 photos ci-avant qu'il y a un double trou pour la fixation de cet accessoire. J'avais peur qu'il ne faille une vis de fixation spéciale, mais cela ne semble pas être le cas. S'il y a deux trous, c'est parce qu'il convient d'utiliser le trou le plus haut pour fixer cet accessoire sur une Singer 201, et d'utiliser le trous du dessous pour fixer le zigzagueur sur n'importe quel autre modèle.

Voilà pour la théorie, la suite (autrement dit, la pratique!), ce sera pour mon prochain article ^^

Bonne fin de journée,

Callisto

Des manuels d'instructions pour certains accessoires Singer ^^

Me voilà donc l'heureuse propriétaire d'un zigzagueur Singer 121706. Mais jusqu'à présent, je n'ai pas encore compris comment l'utiliser.

Le zigzagueur Singer 121706

J'ai donc cherché à obtenir le mode d'emploi de cet accessoire, que j'ai trouvé sur l'excellent blog de Francis Gortmaker "Singer and Featherweights".

Je vous recommande son site: bien que rédigé en néerlandais, vous y trouverez, en téléchargement libre, le scan des modes d'emploi des accessoires suivants:

- le zigzagueur Singer 160991

- le zigzagueur Singer 121706

- le zigzagueur Singer 160990

- l'appareil à boutonnière Singer 121795

Moi, je vous abandonne déjà, car je vais m'empresser de prendre connaissance du mode d'emploi de mon zigzagueur!

Bonne journée,

Callisto