samedi 13 juin 2020

Journal de confinement, épisode 7: mai 2020 ^^

Voici, en quelques photos, le résumé de la vie de confinée durant le mois de mai 2020.

Bonne vision!


7 mai 2020: promenade habituelle, le long de la promenade verte


Oh, un pokemon se cache dans les hautes herbes! Ah non, c'est un tram lol  ^^


9 mai 2020: quelque part le long de la frontière administrative entre la Flandre et Bruxelles




15 mai: le parc de la Tour Japonaise a réouvert. Ici la fontaine de Bologne, dite aussi fontaine de Neptune




27 mai: réouverture des plaines de jeu. Nous l'avons pour nous tous seuls. Que du bonheur!


28 mai: qui dit: "reprise des cours" dit "retour à l'école". La place Gaucheret est toujours en chantier.


Mesures de sécurité obligent, chaque famille est priée d'attendre sur une croix.


30 mai: retour sur la frontière administrative entre Bruxelles et la Flandre. Le maïs pousse!

samedi 6 juin 2020

Journal de confinement, épisode 6: une "panne" électrique ^^

Ce lundi 1er juin, nous avons subi une importante perturbation de notre installation électrique. On avait de l'électricité, mais dont l'intensité semblait insuffisante. Les lampes s'allumaient puis s'éteignaient, le gros électro (four, frigo) ne fonctionnait plus du tout. Seule la prise du lave-linge semblait encore fonctionner normalement.

J'ai appelé Sibelga, où il m'a été répondu qu'aucun voisin n'avait signalé de probablement analogue et qu'il y avait probablement une perte de tension dans mon installation. Sans internet, difficile de  trouver un électricien de garde. Comme les voisins avaient leurs volets fermés, je n'ai pas osé sonner: c'est un jour férié, peut être dormaient-ils encore. J'ai donc commencé par bricoler, avec un système de rallonges, un "pont électrique" entre la prise du lave linge (qui se trouve à la cave) et le frigo. Grâce à un multiprise, j'ai également pu brancher la machine à café.

En ressortant de chez moi, j'ai croisé un de mes voisins, qui attendait sur le pas de sa porte l'électricien de garde qu'il avait appelé, pour les mêmes problèmes que les miens. Il avait aussi appelé Sibelga qui lui avait répondu qu'aucun voisin n'avait signalé de problème de ce genre. C'est là qu'un électricien est arrivé, pas pour le voisin qui attendait sur le pas de sa porte, mais pour une autre maison  située un peu plus bas dans la rue, où il n'y avait plus de courant non plus. J'ai rappelé Sibelga, où il m'a encore été répondu qu'ils ne pouvaient pas intervenir car j'étais la première à signaler le problème et qu'ils leur fallait plusieurs signalement pour intervenir. Les voisins ont appelé à leur tour. A 10h30, on nous promet l'intervention d'un technicien. Comme j'étais la seule à avoir une prise qui fonctionnait, j'ai préparé du café et du thé pour tout le monde.

Le technicien est arrivé à 13h. ll a diagnostiqué une perte de phase dans le courant triphasé: comme nous n'avions plus que deux phases au lieu de 3, nos appareils électriques ne fonctionnaient plus. Cela n'explique pas vraiment pourquoi une de mes prises fonctionnait encore, mais peu importe.
Cependant, ce technicien ne peut pas intervenir: il n'a pas la carte (ou l'ordinateur) qui lui permette d'intervenir sur le réseau. Il appelle donc un autre technicien, qui arrive vers 14h. Après avoir foré plusieurs trous dans le sol, le courant est revenu vers 15h. 

Si je poste cette "aventure de confinement" (bien agréable: j'ai plus papoté en une seule journée que durant  les 10 semaines de confinement qui l'on précédé), c'est pour trois raisons, à savoir:
- que je n'ai trouvé nulle part la description d'un problème analogue. Hors, cela pourrait aider quelqu'un à l'avenir;

- que si un internaute qui me lit a une explication plausible à la question de savoir pourquoi aucun de mes circuits électrique ne fonctionnait sauf un, je suis preneuse (il suffit de me contacter via le lien vers le formulaire de contact en haut à droite);
- si une âme charitable pouvait m'indiquer comment avoir un minimum de connaissances en électricité afin d'avoir les bons réflexes dans ce genre de situation, et pouvoir distinguer un problème "local" (situé sur mon installation) d'un problème de réseau, je suis preneuse aussi.

Merci d'avance et une bonne journée,

Callisto


 

samedi 30 mai 2020

Les voitures ouvertes à 5 et 7 bancs des Tramways Bruxellois ^^

Les voitures ouvertes à 5 et à 7 bancs des Tramways Bruxellois,
selon une note manuscrite d'
Albert Jacquet


Pour desservir la ligne de Schaerbeek au Bois de la Cambre durant l'été, la société des Tramways Bruxellois mis en service, dans le courant de l'été 1876, 10 voitures ouvertes à 7 bancs transversaux et à dossiers réversibles. Ces voitures, construites par la société Métallurgique et Charbonnière belge dans ses ateliers de Nivelles, portaient les n°91 à 100. 




Elles avaient le châssis entièrement métallique avec suspensions par ressorts à lames placés en-dessous des boîtes à huile.

Le public se montra satisfait des véhicules ouverts et la compagnie exploitante décida, en 1877, d'en commander un second lot de 20 unités au même constructeur. Ces voitures portaient les numéros 71 à 90 et ne différenciaient des précédentes que par quelques détails, entre autre la surélévation du plancher au-dessus du niveau des rails, dans le but de diminuer l'effort de traction.



Les voitures 71 à 90 furent mises en service sur les lignes Bois-Schaerbeek et Uccle-Place Stéphanie et remplacèrent les voitures 91 à 100 qui furent utilisées sur la ligne Laeken-Midi.

Les voitures ouvertes à banquettes transversales présentaient un inconvénient sérieux: celui d'obliger le personnel à circuler pendant la marche sur les marchepieds pour effectuer le service de la recette. Plusieurs accidents graves dont furent victimes des agents de la société obligèrent celle-ci à faire subir aux voitures ouvertes une transformation complète, comprenant une disposition entièrement nouvelle des siège, avec passage intérieur permettant la circulation du receveur.

D'autre part, comme le public s'était toujours plaint avec raison des remous et des courants-d'air existant dans les voitures ouvertes, celle-ci furent munies d'écrans vitrés entre les siège d'about et les plates-formes.

En raison de la nouvelle disposition des sièges, le châssis du être modifié en conséquence et l'empattement fut porté à 2,100 mètre de façon à éviter l'encombrement des couvres-roues et à donner plus de stabilité au roulement.
Ainsi transformées les voitures 71 à 90, renumérotées 319 à 338, et 91 à 100, renumérotées 309-318, sont encore en service en avril 1928, comme remorques du service électrique.


Dès 1882, la société des Tramways Bruxellois fit construire dans ses ateliers une série de 10 voitures ouvertes à 5 bancs n°251 à 260 destinées aux lignes du centre de la ville avec attelage à un cheval. Ces véhicules, réduction du type Nivelles à 7 bancs, n'en différaient que par quelques détails et par la suspension qui comportait des ressorts à boudins au lieu de ressorts à lame.

De nouvelles séries furent construites dans les mêmes ateliers en 1883, 1884, 1886 et 1888 et, à partir de 1893, des commandes furent passées à l'industrie privée.

En 1893, les Ateliers de Nivelles fournirent 16 voitures portant les numéros 552 à 567. La société des Ateliers de Braine-Le-Comte construisit en 1895 les n°568 à 579, soit 12 voitures. 



Enfin, en 1897, la série fut complétée par 15 voitures n°580 à 594 provenant des Ateliers Dyle et Bacalan à Louvain.


La société possédait ainsi un effectif de 98 voitures ouvertes à 7 bancs auquel il convient d'ajouter la série 242 à 250 (anciens numéros 32 à 40 de la compagnie Brésilienne).



Les numéros 243 à 250, primitivement à 7 bancs, ont été converties en voitures à 5 bancs. Le total général est donc de 107 unités, abstraction faute de la voiture 200, retirée du service antérieurement à 1890.


Ce matériel robuste et léger donna entière satisfaction, mais en présence des inconvénients signalés ci-avant, la société fut dans l'obligation de lui faire subir une transformation complète. On en profita pour augmenter la capacité en portant le nombre des banquettes à 7, dont une réversible et 6 fixes, dont 2 dos à dos. Un passage médian fut aménagé pour la circulation du receveur et des cloisons vitrées protégèrent les voyageurs contre les remous et les courants d'air. Le châssis fut notablement allongé et l'empattement porté à 2m10 (2m20 pour la voiture 497 ex-302).

Ainsi modifiées, les anciennes voitures à 5 bancs devinrent exactement semblables aux voitures à 7 bancs transformées à la même époque selon les mêmes règles et tout le stock de matériel ouvert à traction animale se trouva entièrement unifié et aménagé en vue de la traction électrique.

86 voitures à 5 bancs, portant les numéros 412 à 497, transformées comme il a été indiqué ci-dessus, font encore partie du matériel roulant de la société en avril 1928.

Au moment de la transformation, 12 voitures de ce type ne figuraient plus à l'effectif. Ce sont les n°239, 251, 254, 255, 257, 259 à 261, 310, 318, 321 et 536. Ces voitures ont probablement été vendues.


Pour desservir les lignes du Bois à Schaerbeek, du Nord au Midi par les boulevards du haut de la ville, d'Uccle à la place Royale, et celles du quartier Léopold, la société des Tramways Bruxellois construisit en 1885, dans ses ateliers de la rue de Cureghem 24 voitures ouvertes à 7 bancs, reproduisant avec quelques légères différences de détail les dispositions générales du type Nivelles n°71 à 90. On remarquera que des ressorts à boudin remplacent les ressorts à lames employés sur les voitures de Nivelles. Ces voitures portaient les n°62 à 70 et 286 à 300.



Peu après leur mise en service, la société vendit à une compagnie italienne les n°297 et 300. 


Pour faire face aux nécessités des services établis en vue de desservir l'Exposition de 1888 au Parc du Cinquantenaire, les ateliers de la société construisirent 35 nouvelles voitures du même type portant les n°501 à 535.



Puis, en 1892, la série fut complété par 6 voitures numérotées de 546 à 551, sortant des mêmes ateliers.





L'effectif total des voitures ouvertes à 2 chevaux s'élevait donc à 63 unités, abstraction faite des deux voitures vendues. Toutes furent transformées comme il a été dit plus haut et étaient encore en service en avril 1928. Presque toutes ont été équipées du frein Westinghouse.

lundi 25 mai 2020

"La Mode Illustrée", 25 mai 1884 ^^

Voici quelques scans issus du magazine français "La Mode Illustrée" paru en date du 25 mai 1884. Vous y trouverez des gravures de mode féminine, notamment des robes, des corsages, des bottines, des souliers et des ombrelles.

Bonne découverte!





samedi 16 mai 2020

Bulletin du Congrès international des chemins de fer, volume XXI - 1907 (1/2) ^^

Le Congrès International des chemins de fer est instauré dans le sillage du cortège historique des moyens de transports et du Congrès des chemins de fer organisés en 1885 par le Gouvernement Belge afin de célébrer le 50ème anniversaire de la première ligne de train continentale. Ce premier "congrès des chemins de fer" est un succès et l'expérience se renouvelle dès l'année suivante. 

Le premier "Congrès international des chemins de fer" a lieu le 20 février 1886. Outre l'organisation de sessions où l'on débat de questions techniques et administratives liées aux chemins de fer (construction, entretien, matériel roulant, exploitation, ouvrages d'art,...), cette association publie également un bulletin mensuel, publié en anglais et en français. J'ai eu la chance de récupérer un recueil de ces bulletins pour l'année 1907 (21ème volume). Vu l'épaisseur, l'état général, la reliure et le poids de cet ouvrage, je ne suis pas en mesure de vous le scanner, mais j'ai pris le temps de photographier quelques documents qui me semblent intéressants.

Le temps de deux articles, nous allons parcourir ce volume et  découvrir des photos de matériel roulant (trains, wagons et omnibus), les plans d'un pont tournant, un article relatif à l'électrification de la signalisation en gare de Bruxelles-Nord, et un vélo sur rail.

Bonne découverte!



Extrait #1: deux photos des omnibus du London & North Western Railway



Extrait #2: trois photos de locomotives

Locomotive du Great Western Railway de type Atlantic 4-4-2


Locomotive-tender du London & North Western Railway



Locomotive pour trafic mixte du Caledonian Railway


Extrait #3: Le premier wagon-lits Pullman en acier










Extrait #4: le vélocipède sur rail



Extrait #5: une voiture du London & North Western Railway pour le transport de malades





Bon weekend,

Callisto

samedi 9 mai 2020

Un ancien rail de 1877 ^^

(Journal de confinement - épisode 5)

Cet article fait suite à celui de la semaine passée, qui avait pour objet les différents types de rails utilisés par le William Morris sur la ligne Schaerbeek-Bois.

On se souvient qu'après avoir utilisé un rail de 16 kilos qui se fixait à la longrine à l'aide d'un tire-fond, il lui substitua un rail de 25 kilos (26 kilos selon d'autres sources, ndlr) qui se fixait à la longrine grâce des agrafes longitudinales, comme sur l'illustration ci-dessous.



J'en parle d'ailleurs dans la vidéo relative aux pionniers des tramways et à la ligne Schaerbeek-Bois que j'ai mise en ligne début avril.

Cet article fait d'ailleurs suite à la publication de la vidéo, vu qu'un amateur anglais, après avoir visionné celle-ci, s'est souvenu avoir un petit morceau d'un rail semblable à celui utilisé par William Morris. Il m'en a donc expédié un demi-centimètre.



Bien qu'il s'agisse d'un rail provenant d'un autre réseau, à savoir celui du Hoylake & Birkenhead Rail & Tramway Co, il faut avouer que les similitudes entre ces deux rails sont nombreuses.

Quelques mots au sujet de la ligne de tramway susmentionnée: il s'agissait d'une ligne de tramway hippomobile qui reliait, à Birkenhead (UK), les embarcadères du Woodside Ferry avec la gare de Docks Station, desservie par le Hoylake Railway. La ligne est inaugurée le 6 septembre 1873 et sera exploitée jusqu'en 1901.



On notera que l'itinéraire de la ligne, qui passait Cleveland Street (où se trouvaient les ateliers de George Starbuck), n'était pas l'itinéraire qui avait été accordé par la concession.

Quant aux voitures qui desservaient la ligne, il s'agissait (sans surprise) de voitures Starbuck. La similitude avec un autre véhicule connu est là aussi évidente :-)



Bon weekend,

Callisto


samedi 2 mai 2020

Des types de rails utilisés par la Compagnie des Voies Ferrées Belges (1869-1874) ^^

(Journal de confinement - épisode 4)

Pour rappel (et afin de bien comprendre le futur épisode 4 de ce "Journal de confinement"), la voie construite par William Morris, en 1869, se composait de rails à ornière en fer, de 6 mètres de longueur, fixés au moyen de tire-fonds sur des longrines en sapin, reposant elles-mêmes sur des traverses posées sur le sol convenablement damé et bourré. Les longrines étaient fixées sur les traverses au moyen d’équerres en fer.




Cette voie, suffisamment robuste pour le roulement de voitures de tramways dont le poids, en pleine charge, ne dépassait guère 5.000 kilos, se détériorait rapidement par le passage du charroi, en long et en travers. Les rails devenaient mobiles sur les longrines, les tirefonds s’arrachaient, et la dislocation devenait telle que de très fréquentes réparations étaient nécessaires.


Après une exploitation de deux ans environ, les concessionnaires du tramway du Bois de la Cambre ont trouvé leur rail trop faible, et lui ont substitué un rail dont le profil est reproduit ci-dessous.



Ce nouveau rail pèse 25 kilos par mètre linéaire. Il s'agit d'un rail creux, qui a la particularité de ne pas être fixé aux longrines à l'aide de tire-fond.
Le rail porte littéralement deux oreilles inférieures qui coiffent la longrine, et dans lesquelles pénètrent les crochets supérieurs d'agrafes verticales dont les crochets inférieurs sont enfoncés dans la longrine.

Pour obtenir une adhérence aussi complète que possible du rail sur la longrine, on ne pose les agrafes qu'après les avoir comprimé fortement tous les deux dans un appareil de serrage portant des griffes qui prennent inférieurement la longrine, tandis qu'une espèce de vérin vient presser le rail. 

La compagnie s'était déclarée très satisfaite de ce mode d'attache, qu'elle était la seule à utiliser en Belgique à cette époque.

(A suivre)

mercredi 29 avril 2020

Parce que la nature est belle... ^^

(Journal de confinement - épisode 3)

Quelques photos prises lors du confinement...

Les cerisiers en fleurs, 10 avril 2020


Les bois de la "Promenade Verte", 10 avril 2020


"Buissonnets", tel est le nom de mon arrêt de tram, où les trams circulent malgré le confinement - 21 avril 2020


Dans mon jardin - 16 avril 2020


Dans mon jardin - 16 avril 2020


Dans mon jardin - 26 avril 2020


Dans la campagne stroombeekoise - 7 avril 2020


Dans la campagne stroombeekoise - 6 avril 2020


Dans la campagne stroombeekoise - 29 avril 2020


Dans la campagne stroombeekoise - 29 avril 2020


la "Super Lune" - 7 avril 2020


Et finalement un petit brin de muguet pour le 1er mai


Bonne soirée, prenez bien soin de vous,

Callisto