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lundi 3 février 2014

Un mémo (enfin!) ^^



Voici un article destiné… à me servir de mémo !
Hé bien oui, car je dois bien avouer que je finis par m’y perdre un peu entre toutes ces différentes marques de machines à coudre allemandes !

Alors, reprenons-les dans l’ordre chronologique (sur base de la date de création de l’entreprise) :


1. Haid & Neu, Karlsruhe
Activité : 14 avril 1860 – 1958 (rachat par Singer)

Repères : la 250.000ème machine est produite en 1880, la 500.000ème en 1900 et la 1.000.000ème en 1907

Autres produits : aucun



2. Pfaff, Kaiserslautern

Activité: 1862 - aujourd'hui

Repères:  la 250.000ème machine est produite en 1895, la 500.000ème en 1900 et la 1.000.000ème en 1910. 
Pour plus de précisions, voir la page y relative de l'ISMACS.

Autres produits: aucun


3. Kayser, Kaiserslautern
Activité : 1865-1931 (rachat par Gritzner)

Repères : Invente la machine à point « Zig-Zag » en 1882

Autres produits : vélos, motos et automobiles.


4. Wertheim, Francfort
Activité : 1868 – 1920 (rachat par Gritzner)

Repères : la 250.000ème machine est produite en 1882, la 500.000ème en 1892 et la 1.000.000ème en 1908.
Pour dater avec précision une machine Wertheim, voir l'excellent site allemand NaeMaSchmiede.

Autre produits : pianos (sur le site australien uniquement)



5. Seidel & Naumann, Dresde

Activité: 1868 - 1945 (expropriation)

Repères:  la 500.000ème machine est produite en 1889 et la 1.000.000ème en 1898. La production annuelle moyenne est de 80.000 machines à coudre

Autres produits: vélos, tachygraphes, automates, machines à écrire et motos.



6. Junker & Ruh, Karlsruhe
Activité : 1 février 1870 – 1940 (cessation de la production de machines à coudre au profit des cuisinières à gaz et électriques)

Repères : La 100.000 machine est produite en 1880, après cette date, la production annuelle moyenne est de 28.000 machines.

Autres produits : poêles et cuisinières


7. Gritzner, Durlach
Activité : 1872 – 1957 (rachat par Pfaff)

Repères : la 1.000.000ème machine est produite en 1901 ou 1902 (cela varie selon les sources) et la 2.000.000 en 1910. La production annuelle moyenne est de 91.000 machines à coudre.

Autres produits : pompes à eau, vélos et motos.



J’espère que ce petit mémo vous aidera autant que moi !

Bonne soirée,

Callisto

vendredi 6 décembre 2013

Un 6 décembre pas comme les autres... ^^

Le 6 décembre, en Belgique, c'est la Saint Nicolas. A cette occasion, le grand Saint apporte des cadeaux aux enfants sages.
Eveline et Electra ont visiblement été sages, car Saint Nicolas ne les a pas oubliées.

Eveline a reçu une courroie toute neuve (à droite de l'image).


La nouvelle courroie d'Eveline



Electra a, elle, reçu une petit lifting... Elle a repris des couleurs et a également reçu un nouveau guide du fil supérieur.
Voyons cela en photo:

Ca c'est avant: on voit, en haut à gauche, le petit trou où le guide du fil supérieur est manquant et, au milieu de l'image, que la laque noire a disparu a de nombreux endroits, laissant apparaître une sous-couche de couleur rouge.



Avant...


Et voici le résultat après le passage de St Nicolas: la laque est uniformément noire et une petite pièce argentée est apparue en haut à gauche de la tête de la machine.

... et après!


Voilà du beau travail!
Merci Saint Nicolas!


samedi 26 octobre 2013

Une très belle Kayser... et l'histoire de celle-ci ^^

Lors de ma visite au Musée de la Bonneterie et du Négoce de la Toile de Quévaucamps, j'avais eu l'occasion d'admirer une splendide Kayser, et j'avais énormément regretté de ne pas avoir mon appareil photo avec moi.

Mais cela était sans compter sur la gentillesse de Monsieur Lestrade qui m'a très gentillement fait parvenir une photo de cette magnifique vieille dame.
La voici:

(c) www.aspb.be


J'ai essayé de me documenter afin de pouvoir identifier le modèle, et d’éventuellement le dater, mais je n'ai pas trouvé grand chose comme information, à part ce qui suit...


Comme pour la société Gritzner, les aventures de la société des frères Kayser (Johann et Friedrich) commence aux Etats-Unis, où Johann séjournera aux alentours des années 1860.
De retour en Allemagne (à Kaiserslautern), il rachète un atelier qui fabrique des machines à coudre, à l'aide de machines à vapeur. La production commence en 1865, et ne concerne que des machines à main.

En 1869, les frères Kayser commencent à copier des machines Singer. la production reste modeste: entre 2500 et 4500 machines par an, ce qui occupe entre 200 et 250 employés.

L'année 1882 est cruciale: après plusieurs essais infructueux, Johann Kayser met au point la première machine à coudre capable d'effectuer le point Zig-Zag, qui sera produite en petites quantités jusqu'aux environs de l'année 1895.

Cependant, l'entreprise doit faire face à de grosses fluctuations dans ses ventes et cherche à se développer en diversifiant sa production. Elle se lancera dans la fabrication de vélos (1886), des motos (1896) et des voitures (1896 aussi).
Malheureusement, le succès ne sera pas au rendez-vous: les difficultés économiques liées à la première Guerre Mondiale et la Grande Dépression  auront pour effet que la production devra être arrêtée. 150 travailleurs seront licenciés et, après de longues négociations, Gritzner rachètera la société. L'usine de Kaiserslautern sera fermée et la production déplacée à Durlach.





Suite à ces recherches, je me pose la question de savoir quels sont les éléments qui ont fait que, d'un côté, Gritzner se retrouve à la tête de la plus grande usine de machines à coudre d'Europe continentale, tandis que son concurrent n'arrivera jamais à trouver une stabilité financière. Pourtant, le début de "l'histoire" est le même: deux hommes revenant des Etats-Unis se lancent dans la production de machines à coudre. Je suppose que Max Gritzner maîtrisait mieux sa chaîne de production et ses approvisionnements que les frères Kayser, mais cela n'explique sans doute pas tout...  

samedi 19 octobre 2013

Quelques infos sur la Singer n°24 ^^

Après vous avoir présenté ma nouvelle machine, voici l'histoire de ce modèle!


Sa production commence en 1886, du fait qu'elle est la copie de la machine à point de chaîne inventée par Willcox & Gibbs, dont le brevet vient d'expirer.
Willcox & Gibbs, vous connaissez déjà, car, rappelez-vous, c'est notre ami Gritzner qui a ouvert leur première succursale européenne à Paris en 1861!
Enfin, peu importe, là leur brevet vient d'expirer et Singer a tout le loisir, non seulement de copier librement leur machine, mais également de l'améliorer!


La particularité de la Singer 24 est quelle est le seul modèle de machine à coudre Singer qui a été vendu à la fois pour l'usage domestique, l'usage industriel et comme jouet pour enfant.
De plus petites dimensions que les modèles traditionnels et plus légères (4kg seulement - j'ai pesé la mienne), tout en étant aussi robustes, c'est le premier vrai modèle de machine à coudre portable.
Le seul point qu'elle est capable d'exécuter est le point de chaine, qui ne nécessite qu'un seul fil. C'est pour cette raison que cette machine ne comporte pas de mécanisme inférieur. 


Le mécanisme inférieur et le régulateur de points




Cette machine a été produite jusqu'aux environs des années 1950, principalement à usage industriel. Notons que l'aiguille utilisée est plus courte que les aiguilles universelles (705). Ce format, 24X1 (aiguille simples) ou 24X3 (aiguilles doubles), est également celui qui équipe les machines à coudre miniatures qui servaient de jouets pour les enfants. Ces aiguilles ne sont, comme les Singer 24, fabriquées depuis les années 50 et il est donc difficile d'en trouver.


Les deux photos ci-dessous illustrent la différence de taille entre la Singer 24 et  mon Eveline:

Côte à côte  - La Singer est à gauche et Eveline à droite





Alignées l'une devant l'autre - La Singer est devant

De manière assez étonnante, la machine industrielle est plus petite que la machine domestique... Comme quoi, il faut toujours se fier aux apparences!

mercredi 16 octobre 2013

Manuels d'instructions pour des machines à coudre anciennes ^^

Vous avez trouvé une machine à coudre ancienne? Bravo et félicitation!

Cependant, il y a une forte probabilité pour que vous n'ayez pas le mode d'emploi qui l'accompagnait. Hors, ce mode d'emploi peut être d'une grande aide afin de comprendre comment on monte les fils (celui du haut qui passe dans l'aiguille, ainsi que celui du dessous, qui vient de la navette ou de la canette), quelles aiguilles utiliser (en fonction du modèle et du tissu), ou encore comment utiliser les différents pieds (pour autant qu'ils vous soient parvenus).

Bref, là, vous paniquez... hé bien, non car il n'y a pas de raison. Callisto a la solution pour vous! Et en plus c'est gratuit! Magnifique non?
Bien sur, la médaille a son revers: tous les manuels que je vais vous proposer sont en anglais. Mais rassurez vous, les nombreuses images qui illustrent le manuel vous permettront sans problème d'en apprendre assez que pour faire fonctionner votre machine!

Alors voici le site où sont renseignés tous ses manuels. Il s'agit des Smithsonian Libraries: une association non gouvernementale américaine située à Washington qui a pour but de numériser un maximum de documents anciens afin de permettre leur consultation par les générations futures. Ils ont un catalogue de plus d'1.5 millions de documents de toute sorte, dont des manuels de machine à coudre.

Le plus simple est d'effectuer la recherche sur base du nom de l'entreprise qui a produit la machine. Vous verrez (à condition de cliquer sur le lien ci-avant) que la liste est impressionnante!

Je laisse ci-après les liens vers les deux documents que j'ai consultés:

1.  Le manuel pour la Singer 127 & 128 (qui est la copie conforme de mon Eveline (Gritzner)) ^^

2. Le manuel pour la Singer 24 (que je n'ai pas encore mais que je devrais avoir samedi si tout va bien) ^^


Et pour finir, voici le lien vers l'ouvrage de référence que  m'a conseillé Graham Forsdyke, de l'ISMACS à Londres.
Ce livre s'appelle "The Sewing Machine: Its Invention and Development" et a été écrit par Grace Rogers Cooper. Il est disponible sur le lien suivant: http://www.sil.si.edu/digitalcollections/hst/cooper/

Bonne lecture à tous!

Callisto


PS du 12/11/2013: Pour les manuels Singer, on peut les trouver, sur base du numéro du modèle ("24" pour la classe 24, "66" pour la classe 66, etc - je parle bien du numéro du modèle et non du numéro de série) sur la page suivante:
http://www.singerco.com/support/instruction-manuals
Il suffit d'encoder ce numéro de modèle dans le champ de recherche et de cliquer sur "search", la liste des modèles et des manuels y relatifs apparaîtra. Certains sont gratuits, d'autre payants, il faut "faire son shopping" ^^


PS2: au cas où vous auriez manqué l'info, je vous redonne
le lien vers ma nouvelle page Facebook => https://www.facebook.com/leblog2callisto


lundi 7 octobre 2013

Un peu d'histoire (la suite!) ^^

L'article que j'ai consacré à Max Carl Gritzner m'a donné envie d'en savoir plus sur lui et sur son usine, et en particulier de ce qu'il en était advenu au fil des ans.

Ce second article historique est donc consacré à de plus amples informations sur la société Gritzner, depuis sa création en 1872 jusqu'à nos jours...


Le premier point que je vais aborder est le rôle que le père de Max Carl Gritzner, Maximilien Joseph, a joué dans la carrière de son fils.
Maximilien Joseph Gritzner (1794 - 1872) était un juriste et un homme politique autrichien. Il a occupé de nombreux postes à responsabilité dans l'administration et a été membre de l'assemblée nationale. En 1849, il prit part à l'insurrection d'Octobre  à Vienne, et il fut temporairement arrêté et suspendu de ses fonctions. L'année suivante, il parvint à s'échapper aux USA en transitant par la France. Son fils Max Carl, également impliqué dans les émeutes, l'accompagne.

On ne sait pas trop ce que le papa devient entre 1850 et 1872, mais, une fois de retour en Allemagne et installés à Durlach, le père et le fils s'associent pour fonder une fabrique artisanale de machines à coudre. Et dès 1873, les deux fils de Max Carl, Rudolf et Julius, rejoignent eux aussi l'entreprise familiale. Ils déposent ensemble plusieurs brevets pour des machines à coudre, des améliorations, mais aussi du mobilier (pour machine à coudre, évidemment).

La petite entreprise familiale de 1872, qui emploie 40 travailleurs, devient rapidement une entreprise d'envergure. Elle emploie 1000 personnes en 1893 (pour 45.000 machines produites), 2350 en 1901 (où on atteint le million de machines produites) et 3500 en 1914 (où la production journalière est de 600 machines à coudre et 120 vélos!).

Si vous avez envie de savoir à quoi ressemblait l'usine à cette époque, je vous invite à cliquer sur les liens suivants:
- Pour l'année 1910 (en couleur! - Le site comprenait alors, outre les ateliers de fabrication et les espaces de stockage, une caserne de pompier, une pompe à eau et une gare.): http://www.durlach.org/details.php?image_id=9803



Les conditions de travail de l'époque étaient assez rudes: 
- les travailleurs n'ont bénéficié de l'assurance maladie-invalidité et du chômage qu'en 1889, où la retraite a également été instaurée. 
- un système de distribution des repas chauds n'a été mis en place qu'en 1906. Avant cela, c'étaient les épouses des travailleurs qui venaient porter leur repas de midi à leur mari.
- les femmes qui travaillent sur le site (notamment pour polir les machines en fonte une fois qu'on les sortait de leurs moules) n'étaient payées que la moitié de ce que gagnaient leurs collègues masculins.
- et, pour finir, si le travailleur arrivait en retard à son travail, il était sanctionné par une importante perte de salaire.


Durant la Seconde Guerre mondiale, l'usine sera partiellement détruite dans un bombardement allié. Il faut dire qu'à cette époque, elle ne produisait plus de machines à coudre, mais des obus et des grenades. Elle emploie alors 2500 travailleurs.
Une fois la guerre terminée, l'usine va produire à plein régime car la demande est importante, non seulement des machines à coudre, mais également des meubles pour radio, télévision ainsi que des armoires.
La demande retombe à partir de 1954, suite à l'invasion de machines à coudre japonaises bon marché ainsi qu'en conséquence de l'assouplissement des règles d'importation.

Pfaff rachète alors la société Gritzner, et les ruines de l'usine, détruites dans un incendie et y reconstruit  alors un espace industriel plus moderne (1962).

Le site a ensuite été abandonné aux alentours des années 2000 - le site était alors exploité par Husqvana - Viking et n'employait plus que 110 travailleurs -  et reconverti en 2008 en un centre d'entreprise, après de lourdes rénovations.

Seule la cheminée de la chaufferie Pfaff a été conservée:



On peut avoir un aperçu du nouveau complexe sur le site de la RaumFabrik

Voici encore un lien intéressant. C'est un extrait d'un magazine allemand qui retrace le passé industriel de Durlach, avec notamment deux photos intéressantes, la première où l'on voit la fonderie (où l'on moulait les différentes pièces qui composent la machine) et la seconde où l'on a un aperçu de la chaîne d'assemblage de l'usine Gritzner:
www1.karlsruhe.de/Wirtschaft/img/standort/profile/KWS03_024_Geschichte.pdf

Que retenir de tout cela? Sans doute le bilan global de la société Gritzner: entre 1900 et 1960, elle ne vendra pas moins de 7 millions de machines dans 82 pays différents!

vendredi 4 octobre 2013

Un peu d'histoire... ^^

Si mon Eveline a été commercialisée par Théobald Acht, et qu'il l'a vendue sous son logo, il n'est pas moins que ce n'est pas lui qui l'a fabriquée. Eveline est, à l'origine, une machine à coudre de la marque Gritzner - Durlach.

J'ai donc essayé d'en savoir plus sur cette marque...

Max Carl Gritzner (1825-1886) est à la fois un inventeur et un industriel allemand. Né en Autriche, il fit ses études à l'Ecole Polytechnique de Vienne (1843-1846) puis fut forcé d'émigrer aux Etats Unis, suite à sa participation aux émeutes de Vienne.

Max Gritzner
Une fois aux Etats-Unis, il y travaille en tant qu'ingénieur et dépose plusieurs brevets pour ses inventions. Celles-ci sont très diverses, et concernent aussi bien des machines à coudre que des valves ou qu'un système qui permet de récupérer des pépites d'or dans les rivières.
Il est probable qu'il ait eu alors des connections étroites avec Willcox et Gibbs, car de retour en Europe en 1861, il s'installe à Paris où il ouvre la première succursale de cette firme en Europe. Il dépose plusieurs brevets en France et  en 1865, il obtient une licence d'exploitation qui lui permet de produire des machines pour Willcox et Gibbs.
Suite à la guerre Franco-Prussienne de 1870, il retourne aux Etats-Unis avant de revenir s'installer en Europe en 1871, en Allemagne cette fois.


C'est avec l'aide de son père qu'il commence à produire et à assembler des machines à coudre en 1872 dans une petite ville de Bade, appelée Durlach. Il améliore le concept des machines qu'il a vues en Amérique en inventant le système d'éjection de la navette et en améliorant le tenseur de fil supérieur. Il se retrouva rapidement à la tête de la plus grande fabrique de machines à coudre d'Europe continentale. 

Suite à l'incendie qui ravagea les installations en 1881, il ajouta une nouvelle aile lors de la reconstruction afin de produire également des accessoires pour machine à coudre. 
La société "Nähmaschinenfabrik, vorm. Gritzner & Co, A. G" fut introduite en bourse à Berlin en 1886 et produisit sa millionième machine à coudre aux alentours de 1901/1902, et  sa deux-millionième en 1910. Gritzner produisait également des vélos (1897) et des motos (1903), ainsi que, plus sporadiquement, des moteurs à vapeurs et des pompes hydrauliques.

Le logo de la marque Gritzner


Les modèles les plus connus sont les suivants:
- la Saxonia (à navette droite - 1906)
- les Selecta R et S (à navette vibrante - 1898)
- l'Hélios (à navette oscillante - 1900) qui atteignait les 1500 points à la minute
- la Palma (à navette rotative - 1901)

 
La firme Gritzner a racheté les entreprises Frister & Rossmann en 1925, a fusionné avec Kayser en 1931, avant d'être rachetée par Pfaff en 1957.

Les machines à coudre Gritzner étaient réputées pour leur solidité et leur robustesse, ainsi que pour leur facilité d'utilisation. C'est sans doute pour cela qu'il choisit une araignée comme logo: car telle l'araignée qui tisse sa toile jour après jour de manière imperturbable, les machines Gritzner, peu importe les circonstances, ne feraient pas faux bond à leur utilisateur!

Un des slogan de la firme était d'ailleurs "Faites pour durer". Ce n'est donc pas étonnant que ces machines fonctionnent toujours aujourd'hui!


Si l'histoire de cette firme vous intéresse, je vous conseille de lire l'article que j'ai consacré à l'usine Gritzner de Durlach, en Allemagne. Vous y découvrirez l'histoire de cette usine ainsi que ce qu'il est advenu d'elle aujourd'hui ^^


Bonne journée,

Callisto


mercredi 25 septembre 2013

Eveline, mon nouveau jouet ^^

Chers lecteurs,

Voici mon premier post sur ce blog et il sera consacré à Eveline, ma machine à coudre.

Elle a été réalisé par Théobald Acht, à Trèves,  aux alentours de 1917 et je l'ai trouvée dans un excellent état de conservation.

Elle est composée d'une tête de 10kg faite en fonte, fabriquée par Gritzner: 


Et de pieds en fer forgé. Comme on peut le voir sur la photo, la courroie est manquante. J'ai réussi à m'en procurer une, mais je dois encore la monter.



Sur cette photo, on peut voir le mécanisme inférieur de la machine, et sa navette vibrante... 


J'ai passé beaucoup de temps à la remettre en état. Il lui a fallu un bon nettoyage (au pinceau) et une sérieuse dose d'huile pour machine à coudre pour redémarrer... 


Ici, on peut voir le mécanisme intérieur du pied presseur et de l'aiguille:




Ici c'est la logette de la navette. On place la fil sur une fusette (ce sont les canettes de l'époque), la fusette se range dans la navette et le va et vient de la navette permet de réaliser les points.



Et voici le dévidoir, qui permet de remettre du fil sur les fusettes:



Eveline est une belle vieille dame et je suis ravie d'avoir réussi à la remettre en état. Elle refonctionne  parfaitement et je l'utilise en actionnant le volant à la main en attendant de refixer le courroie.

A suivre donc...

Callisto