samedi 18 octobre 2014

Quelques accessoires de plus ^^

Je ne peux jamais résister à l'idée de faire du shopping, surtout quand j'ai pour projet de m'offrir quelques accessoires supplémentaires pour une de mes machines à coudre (ici, en occurrence, ma Featherweight ^^).
Je me suis donc rendue chez mon revendeur de pièces détachées, qui m'a très gentiment laissé fouiner dans ses vieux tiroirs pendant près d'une heure. Et j'en ai trouvé des trésors, voyez vous-même...



Ici, deux canettes (22mm * 7mm) et deux anciennes vis de fixation Singer (qui ne sont pas toujours faciles à trouver).



Un pied à quilter référence 41350. Je pensais que c'était un référence Simanco, mais après recherche, il s'agit d'un pied Pfaff.

Le pied à quilter Pfaff 41350

Un guide à coudre droit Simanco 161172 (que je n'avais pas encore dans ma collection d'accessoires).

Le guide à coudre droit Singer 161172

Et finalement un magnifique zigzagueur Simanco 121706, malheureusement dépourvu de sa vis de fixation. Il faudra espérer qu'une vis de fixation standard fera l'affaire ^^

Le zigzagueur Singer 121706

J'ai aussi acheté un petit pot d'huile et deux ampoules de rechange pour mes SingerLights.

Voilà ce que j'appelle une matinée de shopping réussie!

A bientôt,

Callisto

mercredi 15 octobre 2014

Le guide à marquer les plis ^^

Cela fait un éternité que je ne vous avais plus présenté d'accessoire pour machine à coudre, je me rattrape donc en vous présentant ce magnifique guide à marquer les plis ^^


1. A quoi sert-il?

Hé bien, à marquer des plis ;-) Autrement dit, lors de chaque point (à chaque fois que l'aiguille va descendre pour être précis), ce guide va venir "pincer" le tissu sur une ligne continue. Il n'y a plus après qu'à plier le tissu le long de la marque, à coudre le pli et à laisser le guide marquer le pli suivant ^^

Le guide à marquer les plis



2. Comment l'utiliser?

Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, cet appareil possède deux échelles, le ressort plat double (qui est en fait la pince qui va venir marquer le pli - c'est la grande règle à l'avant-plan sur la photo) qui est gradué en divisions d'environ 3mm et la petite échelle du milieu, qui est elle graduée en divisions de 1.5mm environ.

C'est cette petite échelle du milieu qui détermine la largeur du pli qui sera réalisé. Par exemple si l'on désire faire un pli de 6mm, il faut desserrer la vis moletée à l'arrière du plisseur (en haut à droite sur la photo) et coulisser le petit guide à droite ou à gauche jusqu'à ce que le bord soit au dessus du chiffre 2. On resserre ensuite la vis moletée.


En desserrant la vis à bouton la plus rapprochée de soi (en bas à droite sur la photo ci-dessus) on peut déplacer le ressort plat double situé sur le devant à droite ou à gauche pour obtenir la distance voulue entre les lignes de piqûres.

La photo ci-dessous montre ce ressort plat double, et le "cran" qui va permettre de marquer le pli, lorsque le tissu vient se pincer dedans.



Comment régler la règle graduée qui marque le pli suivant?  
Bon, c'est un peu là que ca se complique ;-)

Situation 1: on ne souhaite d'espacement entre les plis.
Alors, si par exemple, on souhaite des plis de 6mm sans espacement entre les plis, on vient placer la règle graduée sur "2". Pourquoi cela? Parce que pour faire un pli, il faut deux morceaux de tissu (donc 2*6mm), que la règle graduée a des graduations de 3mm, et qu'il y a deux graduations entre deux numéros.
Autrement dit: 2*6mm = 12mm = 3mm*4
Et 4 graduations, cela correspond au chiffre "2".

Situation 2: on souhaite un espacement entre les plis. 
Alors, si par exemple, on souhaite des plis de 6mm, avec un espacement de 6mm, on vient placer la règle graduée sur "2". Pourquoi cela? Parce que pour faire un pli, il faut deux morceaux de tissu (donc 2*6mm), qu'il faut rajouter les 6mm d'espacement (donc 1*6mm en plus), que la règle graduée a des graduations de 3mm, et qu'il y a deux graduations entre deux numéros.
Autrement dit: 3*6mm = 18mm = 3mm*6
Et 6 graduations, cela correspond au chiffre "3".

J'espère que vous avez suivi! ^^






Après avoir obtenu la largeur désirée, on resserre la vis à bouton.

Pour se servir du plisseur, dont le fonctionnement est excessivement simple, on prépare le premier pli à la main, et on le place entre le ressort plat double et le cran (voir photo ci-dessus), puis sous la petite échelle du milieu de l'appareil et enfin sous le pied presseur en amenant l'ouvrage jusqu'à la griffe d'entraînement. Le petit levier sur le dessus du plisseur doit être abaissé de manière à ce que le pince-aiguille puisse venir buter dessus à chaque va et vient de l'aiguille. C'est la force du pince-aiguille qui, en appuyant sur le levier, va venir marquer le pli à chaque point. Le bord du pli doit quant à lui toujours buter contre le guide pendant le travail.

Voici une photo qui illustre (presque) comment le tissu doit être inséré dans le guide. Je dis "presque" du fait que j'ai oublié de faire un pli! ^^



On peut ensuite abaisser le levier du pied presseur et commencer à coudre. Une fois le premier pli piqué on s'apercevra que le tissu est tracé pour le deuxième pli. On plie alors le tissu à l'endroit de la marque et on procède à nouveau comme pour le premier pli. Avant de faire le dernier pli, le levier sur lequel le pince-aiguille vient frapper, devra être relevé, ce qui évite le traçage du pli suivant.

Voici une photo qui illustre le genre de marque laissé par le guide à marquer les plis:



Bons travaux de couture,

Callisto

dimanche 12 octobre 2014

La navette rotative ^^

Je vous ai parlé il y a peu des machines à coudre à "navette rotative",  lors de la réparation de la machine de Wim. Cet article est consacré à un peu plus d'infos sur ce type de type de mécanisme.

La navette rotative (rotary hook en anglais) été inventée par Allen Wilson (de la firme Wheeler & Wilson), en 1851. La navette, appelée canette, est de forme ronde et est placée verticalement par rapport à la machine. La navette est stationnaire, c'est le fil qui se déplace autour d'elle. Comme il n'y a aucun mouvement, ce type de navette ne génère aucun bruit, aucune vibration, aucune usure et aucun frottement.
Dans le cas de la machine de Wim, le crochet était placé horizontalement par rapport à l'aiguille. On voir bien le crochet, qui vient saisir la boucle formée par le fil supérieur, sur la photo ci-dessous.




Comme ma Singer Featherweight est également une machine à navette rotative, j'ai pris quelques photos au niveau du boitier de canette pour montrer comment fonctionne ce mécanisme.

Voici la position de départ: le fil du dessous pointe vers 12h, et le crochet s'y trouve aussi. En fait, le crochet va venir attraper la boucle formée par le fil supérieur (au moment où l'aiguille remonte) à chaque fois que la pointe du crochet va passer dans la position "12h".




Le fil supérieur va être "étiré" afin de venir s'enrouler autour de la canette. Sur machine, le crochet tourne dans le sens des aiguilles d'une montre. Attention: ce n'est pas toujours le cas, et certaines machines tournent dans le sens anti-horloger. On voit bien la boucle formée par le fil sur la photo suivante (il passe entre les positions "1h" et "5h").




Le fil continue de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre et il vient "attraper" le fil qui est dans la canette. Comme "l'excédent" de fil n'est plus nécessaire, celui-ci est remonté vers le haut par le releveur de fil. La photo suivante montre la boucle, qui a déjà rétréci, qui emmène avec elle le fil inférieur (qui vient de la canette).




Le releveur de fil, c'est cette pièce-ci. Quand la boucle a besoin de se former, le releveur s'abaisse aussi, afin de donner du jeu au fil. Quand la boucle est formée et a besoin d'être serrée afin de former le point, le releveur remonte afin de tendre le fil.





Une fois que le point est formé, on ne voir plus que le fil inférieur au niveau du le boitier de canette, en position "12h" (comme on peut le voir sur la photo ci-dessous).




Le gros avantage de la navette rotative, c'est que ce type de navette permet d'atteindre des vitesses élevées (je veux dire par là qu'il permet de réaliser un grand nombre de points à la minute) sans aucune vibration (vu que la canette ne bouge pas).

Ce mécanisme a cependant une limite: comme le fil supérieur doit s'enrouler autour de la canette, puis être remonté par le releveur de fil, il faut, pour obtenir un point correctement noué, soit avoir une très petite canette, soit que le bras du releveur de fil soit très long.

Bon dimanche ^^

Callisto

mercredi 8 octobre 2014

Frister & Rossmann, Berlin ^^

Cela faisait bien longtemps que je ne vous avais plus rédigé un petit article à caractère historique ^^ Voilà donc de quoi vous satisfaire! Voyons donc l'histoire de la firme Frister & Rossmann...

Cette histoire commence le 1er janvier 1864, quand Gustav Rossmann ouvre un atelier qui fabrique et répare des machines à coudre, 27 Markgrafenstrasse à Berlin. Il est très vite rejoint par Robert Frister et, ensemble, ils fabriquent des machines à coudre basées sur le système Wheeler & Wilson. Un salon "d'exposition permanente" (destiné aux différentes machines et à leurs accessoires) jouxte également leur atelier.

Avec 400 machines vendues en un an, le succès est au rendez-vous, ce qui a pour conséquence que la firme va devoir déménager deux fois afin d'augmenter sa capacité de production. Elle s'installe d'abord au 58 Adalbertstrasse (en 1865), puis au 134/135 Skalitzerstrasse (en 1869), dans une usine flambant neuve et équipée des machines les plus modernes, capable de produire près de 250 machines à coudre par semaine.


La firme Frister & Rossmann est introduite en bourse le 19 novembre 1871, sous le nom de "Nähmaschinen fabrik vorm. Frister & Rossmann AG". Elle est dotée d'un capital de 2.5 millions de Marks.


La 250.000 machines est produite le 6 août 1881, et la 500.000ème en 1886. L'usine emploie alors près de 1.000 travailleurs.

Vue de l'usine berlinoise, vers 1887



Comme à peu près tous les fabricants de machine à coudre allemands de l'époque, la firme va chercher à se diversifier. Elle va se doter d'un département ingénierie électrique et produire des téléphones et des systèmes d'alarme (1888), des vélos, ainsi que des machines à écrire (1892).


Frister & Rossmann lancent en 1899 leur premier modèle de machine à coudre à navette vibrante. La 1.000.000ème machine est produite en 1903, la 1.250.000ème en 1908 et la 1.500.000ème en 1915.

Une vue de l'usine, début du XX siècle


La première guerre mondiale et la récession des années 1920 a raison de la société, qui n'est pas suffisamment solide que pour s'en sortir seule. Frister & Rossmann est donc rachetée par la firme Gritzner en 1925 (qui a elle-même été rachetée par Pfaff en 1957, qui a elle-même été rachetée par Husqvarna en 1999, qui a elle-même fusionné avec Singer en 2006). 


Quelques liens utiles:

* Pour dater une machine Frister & Rossmann, ou avoir un aperçu des différents modèles de machines qui ont été produites par cette firme, cliquer ici.
* Si vous avez envie d'avoir un aperçu de ce à quoi ressemblait l'usine de la Skalitzerstrasse, c'est ici.
* Pour une photo de la maison de Gustav Rossmann (appelée "Villa Rossmann"), c'est .Une fois le lien ouvert, il n'y a qu'à cliquer sur l'image pour l'agrandir!


A bientôt,

Callisto

samedi 4 octobre 2014

"La Meilleure" d'Alfred Wuilmart ^^

En cherchant autre chose sur internet (comme souvent), je suis tombée sur une petite annonce relative à la vente d'une ancienne machine à coudre "La Meilleure", the Sewing Machine, Alfred Wuilmart.

Elle m'a tout de suite fait penser à "L'Idéale", la machine de Christine. D'abord, parce que au vu de son décor, il y a des chances qu'il s'agisse également d'une machine Haid & Neu. Cela est impossible à confirmer, du fait que ce décor "au lion" a été utilisé par plusieurs fabricants de machines allemandes. Au vu de son numéro de série "1.630.563", et en supposant qu'il s'agisse bel et bien d'une Haid & Neu, on peut estimer que la machine a du être fabriquée aux alentours de l'année 1912.





Ce qui m'a tout de suite frappée dans les photos qui accompagnaient l'annonce, c'est le pédalier, identique à celui de l'Idéale, à deux exceptions près:
1. La faute d'orthographe a été corrigée ("Machine" au lieu de "Maschine")
2. Le nom du revendeur est différent: cette machine a été vendue par Alfred Wuilmart.





Voilà une nouvelle information qui relance mes recherches. Après un rapide tour du web, j'ai trouvé le document suivant, qui nous "localise" Alfred Wuilmart dans le temps et dans l'espace: Pâturages (Colfontaine), rue de la Digue, aux alentours de 1920.

Cette publicité nous montre également une machine à coudre produite par les frères Nothmann, qui ont produit des machines de 1878 à 1909 sur la Kaiser-Friedrichstrasse à Berlin. Ils ont été rachetés par la firme Frister & Rossmann en 1912. 

Pour la petite histoire (et afin d'être complète), Frister & Rossmann a été rachetée par la firme Gritzner en 1925, qui a elle-même été rachetée par Pfaff en 1957, qui a elle-même été rachetée par Husqvarna en 1999, qui a elle-même fusionné avec Singer en 2006. J'espère que vous avez tout suivi ;-)

Si jamais vous souhaitez avoir un aperçu de différents modèles de machines produites par les frères Nothmann, cliquez ici.


Je n'ai malheureusement rien trouvé de plus, mais je vais continuer mes recherches (sur les frères Nothmann et sur la firme Frister & Rossmann, notamment).

A bientôt,
Callisto

mardi 30 septembre 2014

Juste pour le plaisir ^^

Belle surprise au travail, où Wim, un de mes collègues, m'a apporté une petite machine "New Home Fun" pour enfant, qui ne fonctionnait plus. Voici la petite bestiole ^^ 



Je l'ai démontée dès que j'ai eu un peu de temps libre et voici à quoi ressemble le mécanisme de cette machine. Cela ressemble assez peu à ce à quoi je suis habituée, mais comme j'avais toujours rêvé de disséquer une machine, je m'en suis donné à coeur joie.



Cette machine possède à un mécanisme dit "à navette rotative". La canette est stationnaire et son fil ne bouge pas. Le crochet vient prendre la boucle formée par le fil du dessus au moment où l'aiguille remonte, qui va l'étirer et qui va venir "attraper" le fil du dessous (autrement dit, le fil qui est dans la canette), comme ceci:



 
C'est précisément ce mécanisme qui est déréglé: lorsque le crochet (dont on voit la pointe blanche juste en dessous de la pointe de l'aiguille sur la photo ci-dessous) passe chercher la boucle du fil, il n'attrape rien, car l'aiguille est placée trop haut. L'aiguille est seulement occupée à descendre et le fil n'a pas encore pu former de boucle.
Bref, le mécanisme tourne à vide, ce qui explique pourquoi la machine de Wim ne fonctionne pas.




Comment régler cela? Hé bien en réglant le "timing" de la rencontre entre le crochet et l'aiguille. J'ai dévissé la vis indiquée en "1" sur la photo ci-dessous et ainsi pu tester chaque cran de la roue conique indiquée en "2", jusqu'à ce que je trouve le timing idéal.



Voici la photo qui montre bien le crochet qui vient chercher le fil du dessus pour l'enrouler autour de la canette.




Le problème étant résolu, j'ai pu remonter la machine afin de la tester. Le mécanisme permettant de régler la tension du fil étant sommaire, j'ai mis beaucoup de temps avant de pouvoir enfin réaliser des points corrects.

Voici la photo des points du dessus...




... et ici la photo des points du dessous ^^




Je tiens à remercier Thierry (pour ses conseils avisés) et Wim (pour m'avoir confié sa machine): cela m'a vraiment fait plaisir de pouvoir approfondir mes connaissances en mécanique! De plus, je me suis beaucoup amusée en réparant cette machine ^^

Bonne fin de journée,

Callisto


vendredi 26 septembre 2014

Le contrôle et le réglage de l'embrayage ^^

Je vous avais déjà parlé dans un précédent article du mécanisme d'arrêt de mouvement qui permet de desserrer le volant d'une machine à coudre. Le volant peut alors tourner à vide sans entraîner le mécanisme de couture, ce qui permet à l'utilisateur de remplir ses canettes ou fusettes sans faire tourner la machine à vide. 

Pour desserrer le volant, on le retient avec la main gauche et, de la main droite, on tourne la molette centrale d'arrêt du volant vers soi. 

Il est cependant possible que ce mécanisme soit déréglé ou bloqué (c'est le cas sur ma Featherweight). Qu'ai-je fais?

1. J'ai retiré la vis (voir la photo ci-dessous) et la bague qui sert de butée pour la vis.


2. Une fois le mécanisme mis "à nu", j'ai retiré les morceaux de fils et les crasses qui s'étaient agglutinées dans le mécanisme (qui, dans mon cas étaient probablement à l'origine du blocage).



3. Remonter le mécanisme et regarder s'il peut passer facilement d'une position embrayée à débrayée et vice-versa. La vis moletée doit pouvoir être déplacée de +/- un quart de tour entre la position débrayée (vers soi) et embrayée (vers le moteur, dans le cas de ma Featherweight).



 4. Dans le cas où cela ne fonctionnerait toujours pas, redémonter la molette et changer l'orientation de la bague qui sert de ressort. Par "changer l'orientation", je veux dire que, par exemple, si comme sur la photo ci-dessus vous avez deux pointes en haut et une bas, vous la placez de manière à avoir deux pointes en bas et une en haut.
Cette opération doit permettre de changer les positions de butée de la vis et normalement de faire passer la machine de la position embrayée à débrayée (et vice-versa).


Suite à ces différentes opérations, le mécanisme d'arrêt de mouvement de ma Singer 221 est de nouveau totalement opérationnel ^^

J'ai également effectué mes premiers de travaux de couture avec ma featherweight (deux oreillers, j'ai fait au plus simple!) et je n'ai pas rencontré de problème particulier. Il y a encore des réglages à affiner et des nouvelles habitudes à prendre, mais voilà ma machine opérationnelle!

Bonne fin de journée et bon weekend,

Callisto

lundi 22 septembre 2014

Portrait de famille ^^

Ce 25 septembre, le blog "Trois Petits Points" fêtera son premier anniversaire ^^ Avec 128 articles publiés et plus de 16.500 pages vues, je pense que le bilan est plus que positif!

Et pour fêter cela dignement, je ne résiste pas à partager avec vous ce magnifique "portrait de famille". La relève est assurée ;-)
 




Bonne soirée et à bientôt,

Callisto

jeudi 18 septembre 2014

La ré-électrification de ma Featherweight ^^

Ma machine coud, ca c'est déjà une bonne nouvelle. Bonne nouvelle qui me permet de passer à l'étape suivante: la ré-électrification de la pédale rhéostat.

La pédale, ouverte. On peut noter que les deux condensateurs ont disparu...




Voici la même pédale, mais recâblée cette fois.




Toujours la pédale, refermée et revissée.




Au tour de la prise électrique...



Elle est joliment estampillée "Singer" ^^




Plus compliqué: la prise "banane" et ses "cosses".



Les fils remis en place... mais pas correctement: j'ai du démonter ma "banane" pour intervertir le fil bleu de gauche et le blanc du milieu (et j'ai oublié de prendre une photo de la configuration correcte au passage).



La prise, refermée.



Contrairement à la prise électrique, la "banane" n'est estampillée qu'avec le logo de la marque Singer.



Voilà le résultat final. J'ai ajouté un interrupteur sur le fil du cordon d'alimentation (pour des raisons de sécurité et de facilité).





Il n'y a plus qu'à tester ^^ J'avais un peu peur du résultat, mais ca va: pas d'incendie, les plombs n'ont pas sauté et je ne suis pas non plus morte électrocutée! Ah, j'oubliais le plus important: la machine fonctionne!



Une autre photo, prise dans le noir (histoire de bien voir la SingerLight en action!)



Le moteur fonctionne parfaitement, mais je ne suis pas satisfaite du travail réalisé par le bloc de tension: ici, même avec la tension réglée au maximum, les points du dessous sont un peu lâches... 



Par contre, les points du dessus sont parfaits (mais pas très visibles sur la photo).



Voilà une étape de plus de franchie dans la remise en état de ma Featherweight. La suite? D'abord le nettoyage complet de mon tenseur et puis la lubrification du moteur ^^

A bientôt,

Callisto

PS: pour la marche à suivre pour le branchement des câbles, j'ai tout "bêtement" suivi les instructions qui se trouvent sur le site de Thierry ;-)

dimanche 14 septembre 2014

Certificats Singer pour machines à coudre anciennes ^^

Un petit article pour ne rien dire (oui, je procrastine toujours la ré-électrification de ma Featherweight, je sais, je sais ^^), ou pour ne pas dire grand chose, mais Elvira m'a suggérer un lien intéressant et je compte bien vous en faire profiter :-)

Il est possible d'obtenir un certificat Singer pour les machines anciennes dont l'année de production est antérieure à 1970. Ou cela? Ici => http://www.mysingerstory.com/  

Je me suis donc "offert" les certificats de mes trois machines.
Voici celui de ma petite Singer 24:



Ici, celui de ma Singer 28-4 à manivelle:




Et finalement, celui de ma Featherweight ^^





Si vous avez une ancienne machine à coudre Singer et que vous souhaitez également recevoir votre certificat, il n'y a qu'une seule adresse => http://www.mysingerstory.com/


Bon dimanche,

Callisto