jeudi 24 avril 2014

Mon deuxième achat en ligne ^^

Sans trop de surprise, j'ai encore craqué sur des pieds (histoire de compléter ma collection). Voilà ce que j'ai reçu aujourd'hui, pour la modique somme de 22 euros, tout frais compris ^^

1. Un magnifique zig-zagueur Singer référence Simanco 160990 (surnommé "suisse" car c'est en Suisse qu'il a été fabriqué), avec sa boite et son mode d'emploi (en néerlandais). Mais sans ses cames (pour les points fantaisies) et sans la plaque couvre-griffe transporteuse (numéro 10 dans le mode d'emploi).





Je me suis empressée de tester cette merveille et... impossible de la monter sur Eveline, mon serre-aiguille est trop large. Quelle déception...



2. Un appareil à boutonnières avec son mode d'emploi (en français au recto et en néerlandais au verso - testé ici).



3.  Deux guides pour coudre droit (et une vis de fixation), référence Simanco 25527.



4. Un pied à poser du biais (référence Simanco 36594)







5. Un guide à marquer les plis (référence Simanco 36583). Je n'ai malheureusement pas pu le tester: il ne s'adapte pas sur la barre du pied presseur d'Eveline et, sur la Wertheim Electra, j'arrive à le fixer, mais là c'est le trou de l'aiguille qui n'est pas au bon endroit. Va falloir que j'envisage sérieusement de m'équiper d'une machine Singer pour éviter des ces problèmes de compatibilité de pièces ^^





6. Une plaque couvre-griffe (référence Simanco 15359)




7. Un pied à ourler large (référence Simanco 35931)



8. Deux petits ourleurs (celui à l'extrême gauche n'a pas de références et celui du milieu est un Simanco 35996) et un pied pour point droit (Simanco aussi, référence 15281)



9. Un pied pour point zig-zag à gauche et, à droite un pied à repriser Simanco 121094 à ressort, qui s'utilise sur les machines dont les griffes peuvent être abaissées.



Il n'y a plus qu'à tester tout ce beau matériel ^^

Bonne soirée,

Callisto



PS: Simanco est l'abréviation de "Singer Manufacturing Company". Les accessoires estampillés "Simanco" sont donc des accessoires Singer ^^

dimanche 20 avril 2014

Le pied à repriser ^^

Comme nous avons beaucoup "parlé" machines ces derniers temps, je vous propose un "petit pied", histoire de ce changer les idées. Il s'agit ici du pied à repriser, donc je vous avais déjà parlé lors de mon article relatif à l'utilisation de la plaque couvre-griffe. Voyons maintenant plus en détail ces possibilités d'utilisation...


1. A quoi sert-il?


Ce pied sert à repriser des petits trous ou à broder en "piqué libre". Il protège également les doigts de l'utilisateur pendant que celui-ci bouge librement le tissu sous l'aiguille. Le mécanisme, monté sur un ressort, fait en sorte que le tissu ne se soulève pas durant la couture, mais qu'il puisse glisser librement entre les points.

Le pied à repriser



2. Comment l'utiliser?


Pour pouvoir travailler en "piqué libre", il faut faut non seulement monter le pied à repriser, mais également utiliser une plaque couvre-griffe (afin que le tissu ne soit pas entraîné). On peut également rendre le tissu à repriser ou à broder dans un cercle à broder.

Lorsque l'on monte le pied sur la barre du pied presseur, il convient de veiller à ce que le "long bras qui remonte" se trouver à l’arrière de la vis de fixation de l’aiguille (voir photo ci-dessous).






Si l'on souhaite repriser, il convient de commencer par coudre les bords du trous puis faire des rangées de points. On tourne ensuite le tissu d'un quart de tour et on recommence. Le tissu n'étant plus véhiculé par les griffes, vous devez le déplacer vous même sous le pied.

Bon dimanche,

Callisto

mercredi 16 avril 2014

La firme Husqvarna-Viking ^^

Continuons à parcourir les marques associées au sein du groupe SVP Worlwide ^^ Après vous avoir parlé de la marque Pfaff, voyons aujourd'hui la marque Husqvarna ^^

La firme Husqvarna a été fondée en 1869 à Huskvarna, en Suède (d'où son nom). A l’époque, il ne s’agissait que d’une usine royale d’armement qui fabriquait les mousquets de l’armée suédoise.

 
Les chutes d'Husqvarna aux
alentours de 1690-1700



L'ancienne commune d'Huskvarna, fait aujourd’hui partie de l’agglomération de Jönköping, dans le sud de la Suède.




L’usine est vendue en 1757 à des investisseurs privés, et elle continue de produire des armes à feu pour les armées norvégiennes et suédoise jusqu’en 1872, où la décision fur prise de reconvertir l’usine en un atelier de fabrication de machines à coudre (vendue sous le nom de marque "Viking"), de vélos et de poêles. Pourquoi ces articles ? Hé bien parce que la demande en arme à feu était au plus bas à l’issue de la guerre franco-prussienne et que ces produits faisaient partie des nouveaux articles à la mode !

 

Le premier modèle de machine à coudre produit fut la  « Nordsjernan » (l’étoile du berger). Il s’agit d’une machine à coudre à navette vibrante donc il ne subsiste que quelques exemplaires aujourd’hui.

 

Il y en a une magnifique photo sur le site de photos de machines à coudre du Needlebar (cliquer sur le lien ci-dessus pour la voir).


Ce modèle, bien que très joli, n’était pas très performant et fut vite remplacé par la Freja (pour une photo, cliquez  ici). Le nom de ce modèle s’inspire de la déesse Freya, qui, dans la mythologie scandinave est la déesse de l’amour, de la fertilité et de la guerre. Ce modèle connut un grand succès et fut fabriqué jusqu’en 1925.

 
"Freyja au collier",
peinture de J. Penrose
(1862 - 1932)

La société continue à se diversifie et se lance en 1903 dans les mobylettes tout en maintenant sa production d’arme à feu en parallèle (pistolets, fusils et fusils de chasse destiné à l’armement civil). La production d’arme à feu n’a pris fin qu’en 1960. La même année, la société lance une spin-off, Husqvarna AB, qui se spécialise dans les articles de jardin, comme les  tondeuses, tracteurs, les débroussailleuses  et les tronçonneuses.



La société a racheté Pfaff en 1999 et a fusionné en 2006 avec Singer, afin de former le groupe VSP Worldwide ^^

La boucle est bouclée ;-)




Sinon, j’ai fait pas mal de recherches pour essayer de trouver des statistiques de productions et je n’ai pas trouvé grand-chose. Mais j’ai malgré tout trouvé quelques indices ^^


Les premiers viennent de l’excellent site NaeMaSchmiede (dont je vous avais déjà parlé lors de mon article sur la société Joseph Wertheim, Francfort) qui nous montre trois photos de machines à coudre de la marque Husqvarna : la  machine à coudre n°31.430 (inspirée des modèles Singer et produite en 1883), la machine n°83.801 (une Freja produite en 1890), et finalement la machine n°237.308 (une "Extra Prima" produite en 1900).

J’ai aussi trouvé une photo d'une machine Husqvarna à navette vibrante sur le site du Needlebar, qui, avec le numéro de série 995.080, a été fabriquée en 1934 

Ce même site nous renseigne du fait que la 1.000.000ème machine produite par Husqvarna l’a été en 1934.
Il n’y a plus qu’à faire un tout petit peu de mathématiques ^^ Voyons la production annuelle moyenne pour chacune des périodes :

* pour la période 1872 – 1883 :
31.430/11 = +/- 2857 machines

* pour la période 1883 – 1890 :
(83.801-31.430)/7 = +/- 7481 machines

* pour la période 1890 - 1900
(237.308-838.801)/10 = +/- 60.096 machines

* pour la période 1900-1934 :
(995.080-237.308)/34 = +/-22.287 machines

Donc, pour dater une machine qui a un numéro de série compris entre 237.308 et 1.000.000, il vous faut effectuer l’opération suivante:
1900 + ((le numéro de votre machine-237.308) / 22.287) = l’année de fabrication de votre machine ^^


Je suis étonnée de la différence entre les chiffres de la période 1890 – 1900 et de ceux de la période 1900-1934, mais je suppose que la première guerre mondiale et la récession du début des années 30 doit y être pour quelque chose.
Ces chiffres sont donc à prendre avec la plus grande prudence !
 
 
Il y a quelques jolies photos de machines sur le site internet de la société => http://new.husqvarnaviking.com/About/About-the-Brand
 
 
A bientôt,
 
Callisto

samedi 12 avril 2014

La firme GM Pfaff, Kaiserslautern ^^

Suite à mon article sur la société SVP Worldwide, qui possède les marques Singer, Husqvarna Viking et Pfaff, je me suis dit qu'il était temps que je m'intéresse à l'histoire de ces deux dernières ^^ Commençons donc avec la firme Pfaff ^^

La société Pfaff a été fondée en 1862 par Georg Michael Pfaff (1/02/1823 – 30/10/1893). Georg est à l’origine un artisan qui fabriquait des instruments de musique en cuivre. Il travaille d’abord comme apprenti, puis ouvre son propre atelier en 1848 à Kaiserslautern.
 

GM Pfaff
(1823-1893)


Il commence à s’intéresser aux machines à coudre dès 1858, après qu’un musicien, qui avait ramené une machine à coudre inutilisable d’Amérique, la lui ai apportée pour réparations. Georg Pfaff va s’inspirer de cette machine pour mettre au point sa première machine à coudre, en 1862. Il ouvre alors son propre atelier de fabrication de machine à coudre, rue Mozart à Kaiserslautern.

Ses machines vont avoir pas mal de succès et Georg doit rapidement agrandit son atelier pour pouvoir faire face à la demande. Ses machines se vendent très bien à l’étranger, notamment en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg (1871), en Suisse (1873) et en Australie (1875).
Georg comprend rapidement que c’est sur l’exportation qu’il doit miser et il effectue donc de nombreux voyages d’affaire, notamment en Australie et aux Etats-Unis. L’usine comporte alors une centaine de travailleurs.

L’usine est rénovée et agrandie en 1884 (notamment avec un atelier de menuiserie en 1885) et un système d’assurance maladie-invalidité est mis en place au sein de l’entreprise durant la même année.

La 100.000ème machine à coudre est produite en 1890. L’usine emploie cette année là près de 600 travailleurs, pour 25.000 machines produites.


Une machine à navette vibrante


Georg Pfaff décède en 1893 et c’est son fils aîné Georg Junior (1853 – 1917) qui lui succède à la tête de l’entreprise familiale. Il déplace l’usine sur la Königstrasse, dans les faubourgs de la ville en 1896, à proximité d’une ligne de chemin de fer. Il adjoint au complexe une fonderie et une chaufferie. Il engage la même année un ingénieur américain afin de mettre en place un système de jauge au sein de l’entreprise. Les tolérances mises en place sont de l’ordre de 0.01mm, ce qui impose aux travailleurs plus de précision et de rigueur.

Les premières machines spéciales à usage industriel sont produites à partir des années 1907/1908.

La 1.000.000ème machine est produite dans le courant de l’année 1910. L’usine emploie cette année là 1356 travailleurs, pour une production annuelle de 75.000 machines, qui sont même exportées en Tunisie, en Algérie, en Afrique du Sud, en Chine et dans les Indes orientales.


Au décès de Georg en 1917, c’est sa sœur Lina (1854-1929) qui prend la gestion de l’entreprise. Elle va devoir gérer la crise liée à l’après-guerre et fait construire des logements, des établissements de bains, une école et des crèches, destinés aux travailleurs de l’usine et à leurs familles.
Lia démissionne de son poste en 1926, au profit de son neveu Karl (1888-1952). L’entreprise compte alors 2.000 travailleurs et produit cette année-là 90.000 machines à coudre. La 2.000.000 machine est produite en 1927 et la 3.000.000 en 1935.


Une Pfaff 30 des années 1930



L’usine Pfaff participe à l’effort de guerre lors de la seconde guerre mondiale, en fabriquant notamment des mitrailleuses. 60% de l’usine est détruite lors des rais aériens de 1944, avant d’être reconstruite. La 4.000.000ème machine quitte l’usine en 1950.


En 1957, la firme Pfaff fabrique sa 5.000.000ème machine et rachète les établissements Gritzner-Kayser, devient la GM Pfaff AG et est introduite à la bourse de Francfort en 1960.
La société fête ses 100 ans d’existence en 1962. Elle emploie alors 12.000 travailleurs qui produisent alors annuellement près de 290.000 machines à coudre.

Suite à la crise industrielle des années 1980, la société Pfaff va se faire racheter successivement par le groupe Semi-Tech (1993), puis par Singer (1997 – la production est alors délocalisée vers les usines de Podolsk (en Russie) et de Zhuhai (en Chine)), puis par Husqvarna Viking (1999), puis par Bianchi Mare (2002) puis par une société chinoise, Zoje (2003).
La marque "Pfaff" est aujourd'hui la propriété de la firme américo-suédoise SVP Worldwide.


Le site industriel de la Königstrasse est à l’abandon depuis 2007. Un appel à projet est en cours afin de réhabiliter le site.



Pour terminer cet article, voici un lien qui vous permet de dater votre machine Pfaff sur base de son numéro de série:


Le prochain article sera consacré à la firme Husqvarna ^^

Bon weekend,

Callisto

mardi 8 avril 2014

Singer, Pfaff et Husqvarna Viking aujourd'hui ^^

En cherchant tout à fait autre chose sur le net, je suis tombée sur le site de la firme SVP Worldwide => http://www.svpworldwide.com/



Quelle n’a pas été ma surprise d’apprendre que les trois grandes marques de machines à coudre Singer, Husqvarna Viking et Pfaff sont depuis 2006 la propriété d’une seule et même société, qui les conçoit, fabrique et distribue (ainsi que leurs accessoires) à travers plus de 170 pays !



Voici quelques autres petites infos glanées au passage…


  1. Historique

La firme SVP Worldwide été formé en 2006 par la fusion du groupe suédois VSM (propriétaire des marques Husqvarna Viking et Pfaff), avec la société américaine d’investissement privé Kohlberg & Company LLC (qui était jusque là propriétaire de la marque Singer).

La gestion de la société SVP Worldwide est répartie entre les Etats-Unis (Nashville) et la Suède.

Pour info (toujours), les trois marques susmentionnées ont toutes été fondées au 19ème siècle : en 1851 pour Singer (aux USA), en 1862 pour Pfaff (en Allemagne) et en 1872 pour Husqvarna Viking (en Suède).





  1. Les usines
La firme SVP Worldwide possède trois usines, à savoir :

  • une usine à Juazeiro au Brésil, qui produit diverses machines à coudre de la marque Singer
  • un centre de fabrication d’aiguilles pour machines à coudre qui se trouve à Indaiatuba (aussi au Brésil)
  • une importante usine à Shanghai (Chine) qui produit des machines à coudre pour les trois marques, les machines informatisées, et les surjeteuses Pfaff.  


  1. Divers

La société produit également des produits accessoires, comme les fers et les planches à repasser. 

Leur siège social se trouve à Hamilton, dans les îles des Bermudes.



SVP Worldwide réalise un chiffre d’affaire brut de 65 millions de dollars par an (avant impôts et déductions des pertes et des amortissements) et représente 30% des parts du marché mondial.




Personnellement, je n'aurais jamais envisagé que ces trois marques étaient réunies au sein du même groupe, et encore que les machines étaient produites par les mêmes usines!
C'est fou, non?


PS: Je me demandais d'où venait le nom SVP quand tout à coup une petite voix m'a dit: "S"(inger) "V"(iking)  "P"(faff) ^^
Je n'ai aucune idée de si ma théorie est correcte ou pas, mais elle est plausible ;-)

samedi 5 avril 2014

Les machines Singer à navette vibrante ^^

Comme mes derniers articles ont été consacrés à une machine à coudre à navette vibrante (une Seidel & Naumann), je vous propose de rester dans le même thème et de partir à la découvertes des modèles similaires produits par la firme Singer. Rassurez-vous, il n'y a pas tant de modèles que ca! Les 4 principaux sont les Class 27, 27, 127 et 128.


Voyons cela plus en détail...


Tout d'abord commençons par quelques aspects historiques relatifs à cette fameuse navette vibrante ^^ 

Une navette vibrante et sa fusette


Elle a été inventée en 1850 par Allen Wilson, un pionnier de la machine à coudre et fondateur de la société Wheeler & Wilson. La navette vibrante a une forme de sabot, dans lequel vient se loger la fusette, et le mouvement de va et vient est effectué en quart de cercle. Le mouvement effectué par la navette étant plus court, cela engendre moins de frottement, de bruit et d'usure, ainsi qu'une vitesse et une fiabilité plus élevée que dans le système de navette droite. Ce système, très populaire et destiné aux familles, a été utilisé jusque dans les années 1960.

Le mécanisme inférieur d'une
machine à navette vibrante


Une fois le brevet possédé par la firme Wheeler et Wilson expiré, les firmes Porter & Baker (1876), Whitehill (1885) et Singer (1885) vont chacune a leur tour copier et améliorer ce modèle de machine.

La firme Singer lança son modèle "VS1" (VS = "vibrating shuttle", "navette vibrante" en anglais) en 1885. C'était une machine de développement, disponible sous la forme de machines à main ou de pédalier. Cependant, vu leur poids (environs 12kg), c'est surtout sous la forme de pédalier que ces machines furent vendues.
Ce modèle fut vite remplacé en 1887. Le nouveau modèle est décliné en deux versions: la VS2 et la VS3, qui est la réplique de la VS2, mais en "plus petit" et en "plus léger". En effet, la VS3 est une réduction à 3/4 de la VS2, et elle fut principalement vendue sous la forme de machine à main.

Ces modèles VS2 et VS3 furent revus en 1891 afin de donner naissance aux classes 27 et 28, qui furent eux-même revus aux alentours de 1910 afin de donner naissance aux Class 127 et 128.

Là vous êtes lâchés? Pas de souci, je vous ai fait un petit schéma ^^




Voyons maintenant voir quelques photos de ces machines...

Tout d'abord, voici le modèle 27/28, en version "machine de table (à manivelle)...


Une Class 28 de 1905
(c) Thierry Hacquard



... et ici en version "pédalier"...

Une Class 28 de 1912
(c) Thierry Hacquard





Ces machines sont caractérisées par les deux longues plaques à glissières sous lesquelles se trouvent la navette et un dévidoir qui se trouve dans la partie inférieure du bras.

La navette des classes 27/28



Les machines des classes 127/128 sont sensiblement différentes: si elles ont le même "look" que les 27/28, elles ont leur dévidoir qui se trouve sur la partie supérieur du bras (ce qui permet de les distinguer en un coup d'oeil! - voir la flèche rouge sur la photo ci-dessous). 

Une Class 127 de 1925
(c) Thierry Hacquard


Elles sont pourvues d'un mécanisme d'éjection automatique de la navette (qui n'était pas présent sur le modèle précédent), et elles utilisent un autre modèle de navette.

La navette des Class 127/128


Pour info, voici les dimensions de ces deux modèles. Sur le "grand" 27/127, le plateau mesure environ 37x18cm.  Pour les "petites" 28/128, le plateau ne mesure plus que 30x16,5cm. 

 Ces machines eurent énormément de succès. Les 127 furent produites jusqu'en 1941 et les 128 jusqu'en 1962!


Voici quelques liens utiles:
- Pour la présentation complète des machines de Thierry Hacquard (qui m'a très gentiment offert ses photos pour illustrer cet article), c'est ici
- Pour des photos des machines VS1, cliquez ici
- Pour des photos des machines VS2/27, cliquez
- Pour des photos des machines VS3/28, cliquez ici
- Pour les photos des machines 127, c'est ici
- Pour les photos des machines 128, c'est
- Et pour un manuel d'utilisation en français, c'est ici


Bon weekend,

Callisto