jeudi 30 avril 2015

Des petites nouvelles de ma collection de machines à coudre ^^

Quelques nouvelles de ma collection de machines à coudre (hé oui, ca fait longtemps). Eveline va bien, et malgré ces 98 ans (elle date de 1917), elle n'a pas pris une ride. Elle coud à la perfection. Mes envies de couture reviennent avec le beau temps (et oui, comme les mauvaises herbes ^^) et nous en profitons à coeur joie!

Voici quelques photos de ma belle Allemande, prises en plein travail...


... on notera au passage la très belle utilisation du pied pour fermeture à glissières...



... et encore une petite pour la route (et oui, je ne m'en lasse pas)!



Après la couture, l'essayage: je vous présente ma nouvelle jupe, dans l'esprit "50's" ^^



Nous avons aussi réalisé une jupe longue à 5 pans, mais c'était moins réussi...



On passe aux nouvelles de ma Singer Featherweight en 110 volts (et avec son magnifique badge du centenaire)...





Comme j'en avais marre de chercher après un transfo et que je ne compte de toute façon pas coudre avec 'je suis fidèle à mon Eveline), je l'ai vendue à une Chrisje, une collectionneuse du Nord du pays, qui l'a rebaptisée "Joanne" La voilà donc partie vers d'autres aventures ^^ Je leur souhaite à toutes les deux d'excellents travaux de couture!

 
Quant à ma malheureuse Singer 15K (que je n'avais pas pu remettre en état et que j'avais dépecée fin de l'année passée), elle a fini aux encombrants ménagers!



Bonne soirée et à bientôt,

Callisto

mardi 28 avril 2015

Moteurs, canettes & fusettes ^^

Parmi mes petites trouvailles (dont je suis assez fière), il y a cette petite boite à fusettes "Clemens Müller". Elle est toute petite (3.5cm de large, 6.5cm de long et un cm d'épaisseur), et toute légère (27 grammes).

Mais elle est surtout remplie de fusettes (vu la difficulté pour en trouver, cette petite boite était une aubaine).



Après nettoyage, dévidage et remplissage des fusettes avec du nouveau fil, ma boite ressemble maintenant à ceci:





Nettement plus chic, n'est ce pas? 

Une autre "trouvaille" dont je suis fière: ces cannettes pour mes Singer Featherweight (merci Thierry ^^).



Et finalement, deux photos qui n'ont rien à voir: ici la première est le moteur "européen" de ma première Singer Featherweight (qui fonctionne en 220 volts)...



... et voici la photo du moteur "canadien" de ma seconde Featherweight (qui tourne en 110 volts).



A bientôt,


Callisto

samedi 25 avril 2015

La Mode Illustrée, 29 mai 1870 ^^

La suite de notre série de scans d'anciennes gravures issues de "La Mode Illustrée" de 1870, avec ce numéro, daté du 29 mai 1870.










Bon weekend,

Callisto

mercredi 22 avril 2015

Clemens Müller - Veritas, Dresde ^^

Toujours dans le cadre de notre série relative à l'association des fabricants allemands de machine à coudre, je vous propose aujourd'hui un article sur la firme Clemens Müller. Cette firme a été fondée par Friedrich August Clemens Müller (13 juillet 1828 - 16 aout 1902) à Dresde, en octobre 1855.


Clemens Müller commence sa carrière aux Etats-Unis, où il travaille pour la firme Singer de 1851 à 1854. Lorsqu'il revient en Allemagne en 1855, il y fonde la toute première "usine" pour machine à coudre européenne. Enfin, il s'agit plus d'un atelier que d'une usine, et toutes les pièces y sont réalisées de manière artisanales. Son tout premier modèle produit est une machine à point de chainette (donc à un seul fil). L'atelier est vite trop petit et les déménagements sont nombreux. Cela n'a pas d'impact sur la production qui ne cesse d'augmenter: la 100.000 machine est produite en 1875 et la 200.000 en 1881.

La nouvelle usine (sise sur la Großenhainer Straße, le long de la voie ferrée) est inaugurée en 1883. Elle compte 300 travailleurs et est équipée des machines-outils des plus modernes pour l'époque, ainsi que d'une centrale à vapeur. En 1892, la firme emploie 600 personnes et fabrique 60.000 machines à coudre. Le brevet pour la marque "Veritas" est déposé en 1894. 

Boite à fusette
Clemens Müller

Au décès du fondateur en 1902, la firme est reprise par ses enfants et convertie en société anonyme. Une caisse d'assurance-maladie et invalidité est mise en place, ainsi que la Fondation Clemens Müller, qui vient en aide aux travailleurs les plus démunis.

La production se diversifie avec les machines à écrire Urania, qui font leur apparition en 1909. La production annuelle de machines à coudre tourne autour des 100.000 machines en 1908 (avec 1.000 travailleurs) et 150.000 machines en 1912.

L'usine dans les années 1920

Je n'ai trouvé aucune information sur la période 1914-1945, en dehors des dates auxquelles certains modèles de machines à écrire ont été lancés: "Perkeo" en 1912, "Piccola" en 1925 et "Little Urania" en 1935.

L'usine a été fortement endommagée dans les raids aériens de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les machines-outils sont emportées par les troupes soviétiques à tire de dommages de guerre. La production reprend en 1948, après que l'usine ait été nationalisée en VEB ("Volkseigene Betrieb", ancienne entreprise publique de l'Allemagne de l'Est). La production de machine à écrire fusionne avec celle de Seidel & Naumann, pour donner naissance au "VEB Mechanik Schreibmaschinenwerke Dresden". La production de machines à coudre est, quant à elle, délocalisée dans le "VEB Nähmaschinenwerk Wittenberge" (dans la ville éponyme). Toutes les machines qui y ont été produites après la guerre l'étaient d'ailleurs sous le nom de marque "Veritas".


Quelques liens:

* Une photo des bâtiments de l'usine, prise en 2003, juste avant leur démolition
* L'album photo du Needle Bar
* Quelques très jolies photos de différents modèles de machines à point de chainette (= à un seul fil): deux exemplaires du tout premier modèle à point de chainette mis au point par Clemens Müller (1863 et 1871), une "Saxonia" de 1878 et une "Flora" de 1881 (également vendue par Désiré Bacle sous le nom de "La Voyageuse n°5").


Et un peu de vocabulaire (il n'est jamais trop tard que pour apprendre l'allemand ^^): "Schreibmaschine" = machine à écrire, tandis que "Nähmaschine" = machine à coudre.

Bonne journée,

Callisto

mardi 21 avril 2015

Un beau travail d'équipe ^^

Je tiens à remercier Ilse et Thierry, car ils m'ont permis de passer un bon moment ce soir. Je vous raconte. Ilse me fait parvenir une photo de sa grand-mère (qui est la dame debout sur la photo) et me demande si je sais identifier sa machine...




La machine étant de dos, il est très difficile de savoir de quelle marque elle peut bien être. A la forme du pied (carré et non rond), c'est à priori un clone (allemand) d'une Wheeler & Wilson, mais là comme ca, impossible d'en dire plus.

Je demande l'aide de Thierry (c'est lui le pro ^^) qui me répond:

J'ai trouvé!
en retournant la photo, on peut lire Dürkopp sur le pédalier. Je crois que c'est une Kl.8 ou une Kl.9 (je ne vois pas bien la différence entre les deux).

Sacré Thierry, il m'épatera toujours (et je vous l'avais dit que c'était un pro ^^).


Pour ceux (et celles) qui seraient intéressés par l'histoire de cette firme, vous la trouverez ici.


Je tiens à remercier Ilse et Thierry pour leurs conseils avisés (chacun dans leur domaine de compétence, bien sûr ^^) et leur amitié.

Bonne soirée,

C.

Le Petit Echo de la Mode, 28 mai 1911 ^^

Une dizaine de gravures, articles et publicités issus du "Petit Echo de la Mode", paru le 28 mai 1911. La qualité des images n'est pas géniale, mais vu l'état de ces magazines (quasi en lambeaux), on dira que j'ai fait de mon mieux!

Comme d'hab, je vous laisse découvrir les gravures de mode en premier...









Il y a aussi une très chouette page qui prend tous les patrons découpés disponibles. Ca donne envie... juste dommage qu'ils ne soit plus possible de le les commander!



Il y a également un motif de broderie, en l'occurrence un motif pour réticule, que je trouve très joli ^^




 Le patron découpé (un tablier pour enfant)...



De toutes les rubriques, voici ma préférée: les publicités!








Ca a l'air d'un super vélo. 13kg, ce n'est pas mal du tout pour 1911!

Bonne soirée et à bientôt,

Callisto

lundi 20 avril 2015

La Mode Illustrée, 15 mai 1870 ^^

Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres, le blog fête (à l'instant!) son 35.000ème visiteur ;-) Pour fêter cela comme il se doit, je vous avais préparé (depuis un petit temps et à cet effet ^^) une nouvelle série, avec les scans des gravures issues d'une dizaine de numéros de la Mode Illustrée de 1870. 

Voici le premier numéro de cette série, daté du dimanche 15 mai 1870 et dans lequel nous trouverons des costumes de voyage (pour dames), une toilette d'été, des ombrelles et des chapeaux.

Bonne découverte et à bientôt ;-)











vendredi 17 avril 2015

La firme Anker (Hengstenberg & Co), Bielefeld ^^

Voici un petit article à caractère historique et relatif à une des très nombreuses ancienne fabrique de machines à coudre allemande, Anker.

Cette firme a été fondée par Carl Schmidt (un ancien de chez Dürkopp) en 1876, sous le nom de "Fabrique de machines à coudre Carl Schmidt". Il s'associe à Hugo Hengstenberg en 1878 et la firme prend le nom de "Carl Schmidt & Hengstenberg". Ils se lancent dans la fabrication de machines à coudre domestiques et pour cordonnier. Tout va pour le mieux jusqu'en 1883, où Schmidt cite Hengstenberg en justice. Schmidt perd le procès et quitte la société, qui devient, en 1884, "Hengstenberg & Co".

Vue d'artiste de l'usine, début du XXème siècle

L'usine est rapidement agrandie et occupe tout un quartier de Bielefeld, délimité par les rues Rohrteich, Turner et Ravensburger. Elle diversifie sa production et se lance dans la production de vélo (dès 1894), de caisses enregistreuses (1900), de motos (1902) et de distributeurs de billets (1912). 

Les vélos Anker

La société est introduite en bourse en 1906, sous le nom de "Anker-werke AG". Son logo est naturellement une ancre ("Anker", en allemand), que l'on retrouve notamment sur la plaque des serrures des boitiers qui protègent les machines.




Durant la Première Guerre mondiale, l'usine produit des baïonnettes et des grenades.


L'entre-deux guerre réussit bien à la firme Anker: elle devient le producteur européen le plus important de vélos et de machines de bureau. Elle lance aussi sa nouvelle machine à coudre à navette centrale, l'Anker RZ, en 1933.

Logo de la firme, vers 1935

L'usine est détruite par les bombardements alliées durant la Seconde Guerre mondiale et la production ne reprend qu'en 1948. Elle cède sa division vélo, mais agrandit celle des machines de bureau et rachète les établissements Phoenix ("Baer & Rempel" - machines à coudre) en 1958 pour devenir "Anker-Phoenix AG".

La société rate sa conversion des caisses enregistreuses mécaniques vers les systèmes informatisés, et fait faillite en 1976.


Pour aller plus loin:

* l'album photo des machines à coudre Anker, sur le site du Needle Bar.

* une jolie photo représentant la chaine d'assemblage des caisses enregistreuses, ainsi qu'une photo de l'une de celles-ci.
* une photo d'une  baïonnette Anker de la première guerre mondiale.
* le projet de reconversion de l'usine en logements. Avec ici une photo actuelle et une impression d'artiste de la situation future. Et là, une photo des travaux prise en septembre 2014.


Bonne soirée et bon weekend,

Callisto

lundi 13 avril 2015

La Nouvelle Mode, 25 novembre 1917 ^^

Et encore un petit magazine de mode. Enfin, quand je dis "petit", il n'est pas si petit que ca au contraire, vu qu'il fait quand même 32 pages, illustrées de très nombreuses gravures.

Très peu de textes, mais énormément de gravures, que je vous laisse découvrir...





















Il y a également des motifs de broderie...




... et quelques publicités... Celle pour Jubol est terrible.









Bonne soirée et à bientôt,

Callisto