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mercredi 9 novembre 2016

Catalogue des machines à coudre Gritzner, vers 1925 ^^

Petit retour sur la société Gritzner (Durlach, Allemagne) avec ce catalogue trouvé en brocante, qui a du être imprimé entre 1925 et 1930.

On dira ce que l'on voudra, mais Gritzner reste ma marque de machine à coudre préférée, vu que c'est dans cette usine que mon Eveline a été produite.

Eveline, une belle vieille dame presque centenaire ^^

Je vous fait un bref résumé de l'histoire de cette firme: fondée en 1872 par Max Carl Gritzner (12/04/1825 - 10/09/1892) a été rachetée par Pfaff en 1957.

La 1.000.000ème machine est produite en 1901 ou 1902 (cela varie selon les sources), la 2.000.000ème en 1910, la 3.500.000ème en 1925 et la 3.980.000 en 1929. La production annuelle moyenne est de 91.000 machines à coudre.

La firme a également produit des pompes à eau, des vélos et des motos.

Vous trouverez dans le catalogue suivant divers modèles de machines et de meubles produits par cette firme, ainsi qu'une splendide gravure représentant l'usine.


Bonne découverte!


















mardi 23 février 2016

Bric-à-brac ^^

Encore toute une série de documents relatifs aux machines à coudre anciennes. 

* D'abord ce feuillet publicitaire de 1902, pour du mobilier de la société "The American Novelties Company", établie 51 rue Gallait à Schaerbeek, qui vendait, entre autres, des machines à coudre ainsi que des "lits anglais véritables"  





* Un timbre poste représentant une machine à coudre de la marque Gritzner.

* Un coupon publicitaire pour la fabrique d'aiguilles pour machines à coudre des frères Hunken.




* Quelques extraits de l'hebdomadaire "L'Illustration belge", pour l'année 1881. On y retrouve diverses publicités, notamment cette très belle gravure nous présentant l'établissement thermal de Selzer, et son atelier de mise en bouteille directement à la source.


* Toujours dans le même hebdomadaire, une splendide publicité pour les machines à coudre Singer. On remarquera les vêtements portés par le couturière, caractéristiques de l'époque (mais sans doute assez peu pratique lorsque l'on est amené à coudre "à la pédale" ^^).



* "L'Illustration belge" toujours avec cette publicité à caractère ferroviaire, qui nous propose un service de trains internationaux entre l'Angleterre et le continent européen. Londres et Bruxelles se relient en 9 heures et demi (contre 2h20 actuellement). On peut atteindre Hambourg et Berlin, au départ de Londres toujours, en un peu plus de 24h. La traversée de la Manche s'effectuait entre Douvres et Ostende.



* Finalement, toujours issu du même magazine, cette publicité pour de l'eau arsenicale naturelle...



* On change de registre avec cette carte de visite du magasin de machines à coudre de la marque Naumann, établis alors 105 rue Antoine Dansaert à Bruxelles.




* Et pour finir, ce carton publicitaire de la marque Mundlos - Original Victoria.





Bonne soirée,

Callisto

samedi 19 septembre 2015

Les vacances normandes d'Eveline ^^

Depuis mon retour de vacances (et la canicule du début du moins de juillet), Eveline ne va pas bien du tout. Elle est complètement bloquée. Je l'ai passée à l'huile et au WD40. Rien n'y fait. Elle ne veut plus coudre!



Inutile de dire que mon petit coeur est brisé. Mon Eveline. Ninine (pour les intimes). Que suis-je sans elle? Et le blog? Le blog, c'est grâce à Eveline qu'il a vu le jour. Qu'allons nous faire sans Eveline?

Mon ami Thierry, qui habite en France dans les environs d'Alençon, me propose de la remettre en état. L'idée ne me plait pas. J'ai peur que la machine ne s'abime en cours de route et surtout j'ai horreur que les gens se donnent du mal pour ma petite personne. Je refuse. Thierry insiste (je le priverais d'un plaisir en ne la lui envoyant pas et surtout, je n'ai pas à discuter, qu'il dit). Voilà donc Eveline qui s'en va, à contre-coeur...



Eveline partie, me voici donc sans machine. L'horreur. Je démonte ma Singer 28-3 (ou 28-4, c'est selon) et la remonte sur le pédalier d'Eveline. Je prends très vite cette machine en grippe: elle n'a pas de marche arrière, le mécanisme qui règle la longueur du point est tout sauf précis et elle saute les points de temps à autre. Et le pire? Ben, ce n'est pas Eveline, tout simplement.



Après une semaine de voyage, Thierry, qui a récupéré Eveline, me fait parvenir cette photo. Eveline est arrivée entière, me voilà soulagée (mais toujours atrocement gênée que Thierry se donne du mal pour une machine qui ne vaut même pas le prix de son transport jusqu'à Alençon).



Je vais assez rapidement changer d'avis, et surtout prendre beaucoup de plaisir à passer, tous les soirs, sur la page que Thierry lui a très aimablement consacrée. Le lien est ici => http://t.hacquard.free.fr/site4/eveline.html

Je ne résumerai pas les vacances d'Eveline chez Thierry (ce morceau de l'histoire leur appartient), mais j'ai été touchée par le soin que Thierry a apporté tant à la remise en état de ma machine (ce qu'il fait est magnifique) qu'à la page qu'il lui a consacrée (voir le lien plus haut). En toute objectivité (hum hum), c'est sans nul doute la plus belle page de son site ;-)


Eveline est rentrée hier. Pareille à elle-même, à l'exception de deux petits disques qui étaient mal montés et que Thierry a remis convenablement en place.



Mes premières impressions?
* tout d'abord (et le plus important): elle tourne. Fini le grippage ;-)
* elle coud comme avant (le côté char d'assaut est resté) mais en nettement plus silencieux
* la bobineuse va nettement mieux qu'avant (je suppose que les disques - que je n'utilisais pas - y ont leur importance)
* le mécanisme qui règle la longueur du point est trop serré à mon gout. Thierry me conseille de desserrer légèrement la petite vis là (en rouge sur la photo ci-dessous). Je dévisse (un peu trop) et finalement je resserre la vis de toute mes forces. Oui, c'est trop serré, mais on fera avec, finalement.
Certains lecteurs me demandent parfois: "Quelle est la valeur d'une machine à coudre?" 10, 15 ou 20 euros, et encore, il faut avoir la chance de trouver un amateur, même à un prix aussi bas. Ca, c'est la valeur marchande naturellement.
Il y a la valeur sentimentale. Eveline valait déjà une fortune (à mes yeux). Et elle vaut encore plus depuis qu'elle est de retour: l'amitié, cela n'a pas de prix!

Merci Thierry ;-)

mercredi 20 mai 2015

Un petit tour sur le site web de Gallica ^^

Je viens de découvrir le site de Gallica, sur lequel la Bibliothèque nationale de France a publié une impressionnante quantité de scans d'anciennes publications qui sont tombées dans le domaine public. C'est juste génial.

Et ce qui est encore plus génial, c'est qu'on peur les réutiliser librement, à condition de respecter les conditions d'utilisation du contenu

Alors voilà mes petites trouvailles de ces derniers jours ;-) Je vous les présente par ordre logique: d'abord les machines à coudre, puis les trams, puis les anciens magazines de mode ^^


1. Les machines à coudre Gritzner.

Assez curieusement, on apprend beaucoup de chose sur M.C. Gritzner grâce à Gallica, surtout sur la période pendant laquelle il séjournait à Paris. Nous apprenons ainsi qu'il a publié un ouvrage sur les patentes américaines en matière de machines à coudre en 1853, alors qu'il séjournait aux Etats-Unis, et qu'il a déposé un brevet en 1864. Il y également divers article ventant la qualité des machines qu'il produit sous licence Willcox et Gibbs, donc cette publicité, parue dans un numéro du Journal des Débats politiques et littéraires de 1868.

Publicité Gritzner de 1868
(c) Gallica



2. Les Tramways Bruxellois.

J'ai à tout hasard effectué une recherche avec les mots clés "Tramways Bruxellois" et je n'ai pas été déçue. Il y a tout d'abord ce court article issu d'un numéro de la "Revue Générale des Chemins de Fer et des Tramways" de 1878, où l'on se retrouve plongé dans la réalité de l'époque, avec le conducteur qui vend les tickets en cours de route et des contrôleurs ambulants qui traquent les fraudeurs... un peu comme maintenant en fait ;-)

Vente et contrôle des billets sur le réseau des Tramways Bruxellois, 1878
(c) Gallica

Sinon, j'ai aussi trouvé un article dans lequel on parle des caractéristiques techniques de la motrice 732 des Tramways Bruxellois (toujours dans la "Revue Générale des Chemins de Fer et des Tramways", mais de 1906 cette fois), et un autre relatif aux  moyens de transport desservant l'exposition universelle de Bruxelles de 1935 dans une revue consacrée au Génie Civil parue la même année.



3. Les anciens magazines de mode.

Les anciens magazines de mode ont un "portail" rien que pour eux. Il y en a énormément de scannés et de toutes les époques, notamment le magazine "Fémina" (1910-1914 et 1926-1938), "Le Jardin des Modes Nouvelles" (1912-1914) et "Les Modes" (1901-1938).


Histoire de vous mettre l'eau à la bouche, voici une gravure de mode issue du "Jardin des Modes Nouvelles" d'octobre 1912...


Une gravure de mode de 1912
(c) Gallica

Bref, tout cela pour dire ceci: n'hésitez pas à passer faire quelques recherches sur Gallica, vous ne serez certainement pas déçu!

Bonne soirée,

Callisto

vendredi 15 mai 2015

La notice d'utilisation d'une machine à navette vibrante Gritzner ^^

Et voilà, j'ai reçu une notice d'utilisation de mon Eveline. Enfin presque. Celle-ci date du début des années 1920. On y annonce la sortie d'usine de la 3.000.000ème machine, alors qu'Eveline n'est "que" dans la 2.560.465ème machine produite.

Mais peu importe, cette notice reste celle d'une machine à navette vibrante de la marque Gritzner, c'est tout ce qu'il m'importe.  

Je viens de la scanner, voici ce que cela donne. Ici la page de couverture:



L'araignée, vous la préférez en vert ou en gris?




Elle ne comporte pas beaucoup de gravures. Il y a celle du dévidoir...


... celle de la mise en place du fil du dessus...



... celle du type de navette et de fusette à utiliser...




... et celle des points à huiler sur le mécanisme inférieur. 


Il y a aussi une gravure représentant l'usine, mais malheureusement de mauvaise qualité...



... mais, bonne nouvelle, il y a quand même une petite (?) ressemblance avec la photo issue de ma publicité pour les fabricants allemands de machine à coudre ^^



Je n'ai pas lu le texte - en allemand - mais outre le fait que l'usine avait déjà produit plus de 3.000.000 de machines, j'ai également noté qu'elle comptait 3.000 travailleurs et produisait quotidiennement 500 machines à coudre. 

Ces chiffres sont, selon moi, à prendre avec des pincettes. Quant on sait que la 1.000.000ème machine a été produite en 1901 ou 1902 (cela varie selon les sources), la 2.000.000 en 1910 et que la production annuelle moyenne est de 91.000 machines à coudre, on est loin des 500 machines par jour.

Par exemple, en accordant congé à tous les travailleurs le dimanche (je ne sais pas si l'usine tournait le dimanche ou pas, le congé dominical n'a été introduit en France qu'en 1919), une production journalière de 500 machines représente une production annuelle de plus de 150.000 machines. Ce chiffre a peut être été atteint juste avant la première guerre mondiale, mais pendant et après la guerre, cela ne me semble pas réaliste.  


Bonne soirée et à bientôt,

Callisto 

vendredi 21 février 2014

Mon premier achat sur e-bay ^^

Et voilà, j'ai effectué mon premier achat sur e-bay ^^ Bien évidemment, je me suis offert des accessoires pour mon Eveline! Le tout m'est parvenu dans une magnifique boite Gritzner...

La boite en question ^^


Voyons ce qu'elle contient:

- un tournevis

Le tournevis ^^





- trois pieds-de-biche: un pied pour ourlet étroit de 5mm (à droite), un pied à repriser (à l'arrière) et un pied pour fermeture éclair (à l'avant gauche)

Trois nouveaux pieds ^^


- un ressort de rechange et un guide à quilter

Le guide à quilter et
le ressort ^^


- un guide pour coudre droit, avec sa vis de fixation

Le guide pour coudre droit ^^


- un enfile aiguille universel (à gauche) et un pied à repriser Stoppax (à droite)

Un enfile aiguille et un pied à repriser Stoppax



Voilà! Pour 10 euros (+6.50 euros de frais de port), je trouve que cet achat est une excellente affaire ^^

Une bien jolie boite ^^


A bientôt,

Callisto

samedi 8 février 2014

La collection de machines à coudre de Tikéma ^^

Si j'ai lancé ce blog, c'est parce que je me lançais dans la collection de machines à coudre et que je souhaitais partager mes "découvertes" (tant les machines anciennes que les conseils d'utilisation et de remise en état) avec d'autres personnes.

Comme je ne suis pas la seule à collectionner ces "belles vieilles dames", je me permets de partager avec vous la jolie collection de Tikéma, une jeune bloggeuse bretonne.


Tikéma possède 5 machines, que je vais vous présenter selon l'ordre dans lequel elle les a acquises.

La première machine est une Selecta produite par la firme Gritzner aux environs de l'année 1910. Si jamais vous avez l'impression qu'elle ressemble comme deux gouttes d'eau à mon Eveline, non vous n'avez pas la berlue, car les deux machines sont en effet identiques!

La "Selecta", Gritzner
(c) Tikéma


La seconde machine de Tikéma est une Singer 15K produite dans les années 20 dans l'usine de Kilbowie. Le décor de la machine est celui appelé "Sphinx" ou "Memphis", et il est inspiré des découvertes archéologiques égyptiennes du début du siècle passé. C'est un des décors les plus connus et il a été utilisé depuis les années 1890 jusqu'en 1950.


La Singer 15 K
(c) Tikéma


La troisième machine est aussi une Singer 15, mais une 15B (au lieu d'une 15K). Cela signifie que la machine a été produite dans l'usine de Bonnières-sur-Seine (située en France) et non dans l'usine écossaise de Kilbowie. Comme tous les registres de cette usine ont été détruits ou perdus, il n'est pas possible de dater précisément cette machine.
Enfin, quoique...
Comme l'usine de Bonnières-sur-Seine a été construite en 1934 et a fermé ses portes en 1968, et que le décor utilisé, basé sur une sorte d'oeil (au centre) et des trapèzes tout le long et qui n'a été, selon le site de l'Ismacs, utilisé qu'entre 1955 et 1960, on peut dater cette machine de la fin des années 1950 ^^
Notons également que contrairement aux deux machines précédentes, cette machine-ci est une machine électrique et non une machine à pédalier.


La Singer 15B
(c) Tikéma


La quatrième machine est une Singer 128K à manivelle, produite à Kilbowie en 1913.

La Singer 128K
(c) Tikéma


Quant à la dernière machine, il s'agit d'une Elna "Transforma" des années 1950. Il s'agit d'une machine électrique plus récente et très solide, qui permet de coudre de grosse épaisseurs de tissus.

L'Elna "Trasforma"
(c) Tikéma


Voilà une bien jolie collection, vous ne trouvez pas?