mercredi 10 septembre 2014

Le huilage de la Featherweight ^^

Ces quelques photos ont été prises lors du huilage de ma Singer Featherweight. Bien que la machine soit dans un état impeccable, elle en avait quand même bien besoin (elle faisait un bruit atroce à chaque point réalisé).

Pour huiler la machine, j'ai suivi les instructions du mode d'emploi quant aux points à huiler (voir les pages 24 à 27 du manuel - qui sont les pages 14 et 15 du document pdf).
Par contre, j'ai commencé par les points qui sont sous la machine, puis j'ai été placer de l'huile au pinceau dans le mécanisme qui est caché derrière la plaque de face, et j'ai fini les opérations par les points qui sont sur le dessus de la machine.

Voici le "gros plan" du mécanisme caché sous la plaque d'aiguille. On peut voir la barre du pied presseur (à gauche), la barre d'aiguille (au centre) et le bloc qui permet de régler la tension (à droite).






Ce huilage m'a permis de découvrir une petite chambre de visite. Lorsque l'on desserre la vis en (1) et que l'on fait coulisser la plaque, on peut accéder au mécanisme supérieur de la machine (2).

Au passage, je vous confie un secret (que cette photo illustre très bien!): rien de tels que les vieux journaux ou les vieux sous-vêtements pour éponger le trop plein d'huile ^^





J'ai également démonté la plaque à aiguille afin de pouvoir retirer les amas de fils et de poussières qui s'y étaient accumulés. C'était très sale - tellement sale que je n'ai osé prendre la photo suivante qu'après avoir tout bien nettoyé!



Voici le même mécanisme, mais vu du dessus cette fois. J'ai été étonnée par la facilité avec laquelle j'ai pu démonter les deux vis qui maintiennent cette plaque en place. Pour une machine de 68 ans (elle date de 1946), elle n'a pas pris une ride!




Le huilage étant terminé, il ne me reste plus qu'une seule opération... la ré-électrification de la pédale. Je sais que je radote un peu en en parlant à chaque fois (et que je procrastine en le remettant sans cesse à plus tard!), mais l'électricité et moi, c'est deux...

Mais c'est promis, non seulement je le fais, mais je vous expliquerai tout en photos aussi!

Bonne soirée,

Callisto

samedi 6 septembre 2014

Passons à la pratique (avec la Featherweight, bien sûr ^^)

Après mon dernier article relatif à la lecture du mode d'emploi de ma Singer Featherweight, voyons maintenant ce qu'a donné ma première séance de travaux pratiques...

Tout d'abord, j'ai simulé le remplissage d'une canette (juste pour le plaisir de prendre une photo - sans le moteur, bobiner est une cause perdue...) 


Ici, j'ai fait une série de photos qui vont permettre d'expliquer le fonctionnement du dispositif qui permet le réglage de la longueur du point (qui fait aussi marche avant / marche arrière - ce dispositif est indiqué en (1). Le (2) est l'interrupteur de la SingerLight).



La longueur du point se règle en marche avant. On dévisse la vis moletée, on règle la longueur du point en choisissant le nombre de point que l'on veut réaliser (par "inch", autrement dit, par "pouce"): ce nombre va de 6 à 30 points. Le chiffre 30 correspond à 1/30ème de pouce (ce qui donnera des points de 0,8mm), et le chiffre 6 correspond à 1/6ème de pouce (ces points auront donc une longueur de 4,2mm). Bref, plus le nombre de point choisi est élevé, plus le point est petit. On resserre ensuite la vis moletée.



Si l'on veut passer à la marche arrière, il suffit de relever la vis moletée et de la placer en position haute: grâce à la vis moletée, la largeur de point choisie va être "automatiquement" conservée. C'est très astucieux et bien plus précis que la règle à double graduation!



Passons à la mise en place du fil supérieur. J'ai suivi le schéma du mode d'emploi et voici le résultat:



J'ai remonté le fil du dessous et j'ai bien placé mes deux fils en diagonale, direction "nord-ouest". Ma machine est prête à coudre!



On coud? On coud! Et ca coud ^^ (sans trop de surprise, d'ailleurs ^^ La fiabilité de ces vieilles machines n'est plus du tout à démontrer).

Voici les photos des premiers points que j'ai réalisés: ici les points du dessous...



Et ici, les points du dessus...



Le mécanisme tourne, mais est super dur et fait un bruit... pas sympa (et sans doute pas normal non plus). Je pense que ma machine a besoin d'un bon huilage!


Prochaines étapes: huiler la bête et ré-électrifier la pédale.


Je vous tiens au courant, à bientôt!

Callisto

mardi 2 septembre 2014

En mode lecture (du mode d'emploi de ma Singer Featherweight 221K, bien sûr!) ^^

Voilà, je me suis lancée dans la lecture du mode d'emploi de ma petite Singer Featherweight 221-1, que je vous ai scanné et reproduit ci-dessous:
























Bon, ben voilà, mes connaissances "techniques" étant à jour en ce qui concerne l'utilisation de ma Singer Featherweight, il n'y a plus qu'à passer à la pratique ^^ J'ai hâte!

Bonne fin de journée,

Callisto

vendredi 29 août 2014

Quelques infos sur cette "fameuse" Singer Featherweight ^^

La Singer "Featherweight", c'est un des modèles Singer les plus célèbres et l'un des plus prisés des collectionneurs. Cet article va essayer d'en expliquer les raisons...


Tout commence aux Etats-Unis en 1933, lorsque les premiers exemplaires de cette machine voient le jour. Il s'agit du premier modèle de machine "portable". Il s'agit d'une machine à navette rotative, destinée à un usage familial et qui ne fait que le point droit (avant et arrière). Cette machine est de plus électrique, légère (+/- 8kg),  et équipée d'une SingerLight et d'un plateau pliant permettant le rangement dans une boite de transport.

Une Singer Featherweight 221-1 de 1946

Si cette machine est si légère, cela provient du fait que son corps est en aluminium et non en fonte, ce qui permet d'en alléger le poids de manière conséquente. Elle est également très facile d'entretien, grâce à sa plaque du dessous qui est maintenue en place par une seule vis moletée (au centre de la photo).

La plaque du dessous

Ce modèle va connaître un grand succès, grâce à l'esthétique de la machine et à la qualité des points réalisés. Les statistiques de productions sont les suivantes: ce modèle a d'abord été produit dans l'usine d'Elizabethport, de 1933 à 1957 (pour un total d'environ 1.750.000 machines produites), puis dans l'usine écossaise de Kilbowie, de 1947 à 1961 (pour un total d'environ 350.000 exemplaires). Les modèles produits à Kilbowie sont sensiblement différents de ceux produits à Elizabethport.


Ca c'est pour la théorie ^^ La pratique, ce sera pour bientôt (autrement dit quand j'aurai eu le temps de prendre connaissance du mode d'emploi de la machine et que j'aurai enfin pu tenter de réaliser des points).

En attendant, pour dater votre Featherweight, voyez ici.


Bonne fin de journée,

Callisto

dimanche 24 août 2014

La Singer 221 "Featherweight" ^^

Et voici ma petite dernière ^^ Toute fraîche du jour (je suis allée la chercher cet après-midi!). Il s'agit d'une Singer Featherweight, modèle 221-1, sortie de l'usine d'Elizabethport le 4 juin 1946 et numéro de série AG 703.740. Elle faisait partie d'un lot de 20.000 machines identiques. Je m'attendais à récupérer une machine fonctionnant en 110 volts, mais surprise, son moteur fonctionne en 220 volts.

Par contre, elle m'a été vendue sans aucun accessoire à part le pied presseur pour coudre droit. Je n'ai pas non plus reçu de canette de rechange. Mais je suis malgré tout très satisfaite de ma nouvelle acquisition.

Je n'ai pas encore eu le temps de la tester, ni de prendre connaissance du mode d'emploi que je me suis téléchargé sur le site de l'Ismacs. Ce qui explique pourquoi vous allez devoir vous contentez des seules photos de ma nouvelle copine ^^

Allez on y va, voici Miss 221 de face...



... vue de dessus...



... vue de face. J'aime beaucoup le motif de la plaque qui protège les mécanismes du pied presseur et de la barre d'aiguille...
 


... vue de l'autre côté, avec le moteur en bas à gauche...



... le boitier de canette est caché sous la moitié inclinable du plateau...



... Ici le boitier est démonté: vous pouvez voir ma seule et unique canette ^^



La vue du dessous. Avec la plaque de protection...



... et sans cette même plaque, ce qui laisse apercevoir le mécanisme inférieur.



Zoom sur les connections électriques du moteur:



Le numéro de série (qui se trouve lui aussi en-dessous de la machine, et non au pied du bras de la machine, comme c'est habituellement le cas).



Voici le mécanisme du pied presseur et de la barre d'aiguille qui se trouve sous la plaque de face:



Voilà tout ce que je peux vous montrez pour l'instant ^^ Rangeons la belle dans sa boite de transport...



... superposons lui son plateau à accessoires...



 ... et fermons la boîte (qui ne ferme ne plus et dont l'un des deux fermoirs est cassé).




Conclusion: une super machine, en bon état (il me m'a pas fallu plus de 30 minutes pour la dépoussiérer sous tous les angles à l'aide d'un pinceau), mais qui dans la pratique n'est pas utilisable.
Pourquoi cela? Hé bien car, pour une raison que j'ignore, les câbles qui relient la prise électriques et la pédale ont "disparu".
J'ai les pièces détachées (voir photo ci-dessous), je vais voir avec un électricien s'il y a moyen de faire quelque chose...



Les prochaines étapes? Prendre connaissance du mode d'emploi de la machine, tenter son éventuelle ré-électrification et vous tenir au courant de mes "découvertes" ^^

A bientôt,

Callisto

mercredi 6 août 2014

Identifier des accessoires pour machine à coudre ^^

Les accessoires pour machine à coudre sont nombreux et variés. Si jamais vous venez d'acquérir une machine, et que des accessoires se retrouvent coincés dans l'un de ses tiroirs, vous allez sans doute vous poser la question d'à quoi ils peuvent bien servir.

Cet article a pour but de vous aider à mettre un nom sur l'accessoire, sur base d'une photo de ce dernier et, si jamais j'en ai déjà parlé sur mon blog, de vous renvoyer vers l'article y relatif, où vous trouverez son "mode d'emploi".


Allez, c'est parti!

Photo 1: à gauche, deux navettes de type "bateau" (pour machine à navette droite) et à droite, une navette de type "obus" (pour machine à navette vibrante). Chaque navette est accompagnée d'une fusette adéquate (à l'avant plan).

Navettes et fusettes



Photo 2: des guides. De gauche à droite: deux guides à quilter , un guide à poser du biais, un guide pour ourler et un guide pour coudre droit.

Divers guides


Photo 3: une première série de pied de biche. De gauche à droite: un pied ourleur pour rabattre, trois pieds ourleurs pour ourlet étroit, un pied à repriser et un pied à poser des fermetures éclair.

Des petits pieds de biche


Photo 4: seconde série de petits pieds de biche. De gauche à droite: un pied fronceur, un pied à soutacher, un pied à poser du cordon et un pied à poser des bandes de ruban.


D'autres petits pieds de biche


Photo 5: une série de "gros" pieds de biche. De gauche à droite: un pied fronceur, un pied à ourler large, un pied à poser du biais et un pied à quilter.

Encore des pieds de biche



Photo 6: des accessoires divers. De gauche à droite:  un tournevis, un enfile aiguille universel, une plaque couvre griffes, un ressort tenseur de rechange et une vis moletée pour mettre en place les trois derniers guides de la photo 2.

Des accessoires divers


Photo 7: encore des accessoires. De gauche à droite: une pierre à aiguiser, un guide pour les ciseaux et un pied à repriser Stoppax.

Encore des accessoires ^^


Photo 8: le guide à marquer les plis

le guide à marquer les plis

Photo 9: à gauche un pied pour point zig-zag et à droite un pied à repriser à ressort, qui s'utilise sur les machines dont on peut abaisser les griffes

un pied pour point zig zag et un pied à repriser

Photo 10: l'appareil à boutonnière

l'appareil à boutonnière

Photo 11: le zigzagueur automatique Singer (référence Simanco 160990), qui permet de coudre avec un point zigzag sur les machines qui ne font que le point droit.

le zigzagueur Singer 160990



Et pour être complète, vous trouverez ici les explications pour changer de pied de biche.


Bons travaux de couture,

Callisto